ÉDITORIAL : Toutes les personnes qui ont rencontré le président Salazar se sont accordées pour dire qu'il fut un chef d'État bien différent de tous ceux de sa génération qui ont gouverné leurs pays pendant les quarante années de l'avant et après Deuxième Guerre mondiale (1930 à 1970 environ). Il était différent, car il ne s'est jamais abaissé à « faire » de la politique au sens usuel du mot. Il faut bien reconnaître, hélas ! combien celle-ci « recouvre trop souvent de flagornerie, de bassesse, de vilains procédés, d'ambition plus ou moins dissimulée » (1). Notre collaborateur, Saint-Hiéron le démontre dans son étude Comment relève-t-on un État ? (pages 5 à 17). Nous vous laissons le loisir de le lire et l'apprécier encore comme il le mérite. Et nous ne ferons qu'un commentaire : imaginez à quel point notre monde d'aujourd'hui serait différent et combien il serait agréable d'y vivre s'il n'était pas la proie de tous les prédateurs qui n'ont cessé pendant des années de critiquer, dénigrer et déconsidérer le bon président Salazar ; ensemble ils constituent une maffia de banques apatrides, de sectes maçonniques, de synarques de la haute finance, de rois du pétrole, de potentats de l'industrie, s'affichant sans vergogne comme les « Maîtres du Monde ». Nous sommes bien aise d'affirmer que jamais, de son vivant, Salazar aurait admis que, dans son cher Portugal, soit répandue l'affreuse pratique de l'avortement, comme cela est désormais « monnaie courante » dans la plupart des contrées de l'univers terrestre, en prenant, chaque jour un peu plus, des proportions alarmantes qui sont bien la marque de l'influence de plus en plus pressante de l'infernal Lucifer, grand maître des ténèbres mondialistes qui conduisent tous nos contemporains vers l'abîme. Et le train de cette ignominie est lancé à une vitesse vertigineuse, à laquelle il n'est, humainement, plus possible de mettre un frein, comme le souligne Joseph Rabany (pages 24 à 28) quand il revient sur l'Actualité de la culture de mort, pour rappeler qu'un projet de loi bioéthique est en discussion en France pour prévoir « l'allongement du délai légal du recours à l'IVG de 12 à 14 semaines » ! Proposition à laquelle il faut ajouter l'horrible IMG, « Interruption médicale de grossesse », qui pourrait être pratiquée jusqu'à quelques jours avant la naissance prévue... ! Une fois encore, nous constatons et déplorons que la « France des Droits de l'Homme » est à « géométrie variable » lorsqu'elle franchit ainsi un pas de plus vers l'assassinat de ses enfants en toute légalité et toute impunité ! Jérôme SEGUIN 1 - Louis Mégevand, Le vrai Salazar (Nouvelles Editions Latines, 1957).