ÉDITORIAL : « Ces deux Journées Chouannes ont été d'une exceptionnelle intensité, dans ce qu'il y a de meilleur, dans le combat long et difficile de la Vérité, pour Dieu - premier servi -, pour la patrie - en danger -, et pour le roi... à naître (...) Réussite providentielle de Chiré, ciment de notre Foi et garantie de notre espérance ». Ces propos nous ont été adressés par l'un des innombrables participants à nos «» journées du cinquantenaire, les 3 et 4 septembre dernier, dont nous faisons largement état dans ce numéro (pages 13 à 27). Ils sont le résumé de l'incontestable succès qu'a connu cette remarquable manifestation ponctuée par quelques « temps forts » : le dîner d'anniversaire servi à 700 convives, une table ronde consacrée aux « 50 années de combat du livre » et le « banquet-souvenir » des 50 ans. * Avouons-le, nous avons vécu, pendant deux jours sur un nuage. Hélas, nous avons rapidement dû déchanter, incommodés par les effluves nauséabondes exhalées par le marigot des joutes politicardes qui occupent et accaparent l'essentiel du devant de la scène sur laquelle vont se donner en spectacle, pendant les six prochains mois, les acteurs d'un pugilat sans merci, dont nous évoquons les prémices (pages 7 à 10). Les règlements de comptes auxquels nous allons assister ne présagent assurément pas un avenir radieux pour notre France. Même les spécialistes de la question, les analystes, journalistes et politologues patentés l'admettent et définissent la campagne des primaires comme « lamentablement démagogique » (aux dires d'un « connaisseur », Alain Duhamel, sur les ondes de France Inter, le 26.9.2016). Un autre (Yves Thréard, du Figaro) est allé jusqu'à estimer que de cette joute qui ne sera « même pas drôle » sortira le « moins pire » de tous (sic !). C'est dire dans quelle considération ils tiennent le prochain président de la « sixième puissance mondiale » ! Pour notre part, nous nous permettons d'affirmer qu'en toute conscience, il est moralement difficile de soutenir que c'est un « devoir de voter » pour un individu moins pire que les autres ! P.S. Au moment où nous « bouclons » ce numéro, un nouveau gros pavé vient d'être jeté dans le marigot : le livre de Patrick Buisson, La Cause du peuple (« L'histoire interdite de la présidence Sarkozy »), Éd. Perrin. Nous y reviendrons dans notre prochain numéro. Jérôme SEGUIN