1917-2017 : Le message de Loublande, un centenaire. ÉDITORIAL : Notre numéro, ce mois-ci, est un peu hors du commun, puisque vous pourrez constater que deux articles en occupent vingt-huit pages (sur trente deux), soit environ 80 % de sa surface ! Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il nous semble que l'année 2017 se dessine comme devant être un millésime exceptionnel, tant une concordance d'événements inattendus (dans divers domaines) donnent l'impression d'être sur le point de se préparer pour un proche avenir. Le plus marquant est sans nul doute le centenaire des apparitions de la Vierge Marie, à Fatima, venue demander à de très jeunes enfants de faire connaître au monde entier ses avertissements (nous y reviendrons dans notre prochain numéro). Nos deux études apparaissent bien comme l'illustration de ces propos. Tout d'abord, comme le souligne notre rédacteur Mickaël Savigny (pages 1 à 17), il faut saluer l'immense travail accompli par Patrick Demouy qui présente la description précise et détaillée du déroulement du sacre des rois de France, dont la cérémonie s'est déroulée sans discontinuer, pendant dix siècles. Nous y constatons que la France a bénéficié d'un privilège tout particulier et que son chef, le roi, ne pouvait être un personnage « normal », puisqu'il était bien oint de Dieu. Notre second article concerne un autre centenaire, celui de la démarche accomplie en 1917 par Claire Ferchaud auprès du président de la République, Raymond Poincaré, afin de faire apposer le Sacré-Cœur sur le drapeau français, au moment des combats sans merci de la Grande Guerre. En cette occasion, toute la mission de Claire Ferchaud nous est rappelée dans un bel article (pages 18 à 26). Nous oublions trop ce que furent les pivots de cette mission : le Sacré-Cœur, l'œuvre expiatrice, la Messe Perpétuelle. Lisez cette excellente mise au point. Nous en avons tant besoin aujourd'hui devant l'accumulation de ruines, menaces ou dangers de toutes sortes qui nous assaillent. L'humanité tout entière s'enfonce dans des événements apocalyptiques en raison de l'orgueil incommensurable de l'homme dressé contre l'Amour de son Créateur. Jérôme SEGUIN