Que n'avons-nous entendu (1) sur ces fameuses journées du 7 au 9 janvier dernier, ce "11-Septembre français" ! Les media, les blogs, les sites internet, Twitter, Facebook, et que sais-je encore, se sont répandus en largeur, en hauteur, en profondeur, à tort et à travers, diffusant à foison leurs poncifs, lieux communs, idées reçues et autres truismes ! Bien évidemment, nous ne pouvons échapper à la règle et une certaine partie de ce numéro est occupée par la relation de ces événements, mais en nous efforçant de leur donner un autre son de cloche que celui qui a été asséné et imposé par ces prétendus "grands" media, ceux qui se targuent de faire l'opinion, ceux qui dictent la "bonne" ligne à suivre, ceux qui veulent nous soumettre à ce que nous devons penser... En raison de notre parution mensuelle, vous lirez ces propos environ un mois après le déroulement des faits. Entre temps, certains avatars auront pu se greffer sur ce que nous connaissons à l'heure où nous écrivons. Il faudra donc ne pas prendre "au pied de la lettre" ce que vous allez lire qui a été écrit "à chaud" dans l'immédiateté. En revanche, nous estimons que cette rapidité de réaction leur donne un gage d'objectivité de la part de nos rédacteurs qui n'ont pu être influencés par des pressions extérieures. Et puis, comme si c'était un effet de la Providence, notre collaborateur Claude Beauléon nous a communiqué (avant le déclenchement du "drame") une étude historique et documentée sur l'islam : ses origines, sa naissance, son contenu, ses buts et bien d'autres éléments. Vous pourrez constater que rien n'a changé "sous le soleil d'Allah" depuis plus de treize siècles ! Ce dossier tombe à point nommé pour nous conforter dans nos jugements et prises de position sur cette pseudo-religion. En raison de sa longueur, nous ne publions dans ce numéro que la première partie (il y en aura deux autres à suivre) qui est déjà très enseignante pour affûter votre perspicacité. Dernier point purement technique : cette livraison ne contient pas notre habituelle chronique La vie des livres, "en raison de l'abondance de matière due à l'actualité" (selon la formule consacrée). Jérôme SEGUIN (1) Je ne suis pas détenteur d'un récepteur de télévision à mon domicile qui, de plus, se situe en "pleine campagne reculée" poitevine au cœur de laquelle les connections internet sont difficiles (pas d'ADSL !). Je ne lis pas non plus la "grande" presse écrite et me contente des seules informations radiophoniques !