(télévision, ordinateurs, téléphones portables...) EDITORIAL : Les jours, les semaines, les mois défilent et les nuages ne cessent de s'amonceler dans le ciel de France. Nos convictions devraient nous empêcher de tomber dans le travers de la "sinistrose", mais il nous faut tout de même une bonne dose d'optimisme pour déceler quelques parcelles de bleu dans cette grisaille hivernale. Le scénario que nous offre la scène de la politique spectacle est pitoyable : en une semaine il a fallu subir l'attribution de marchés publics à des proches de Kader Arif (secrétaire d'Etat aux Anciens combattants), "membre du premier cercle de François Hollande", démissionnaire après avoir occupé son poste sans discontinuer depuis mai 2012 ; "dans la foulée", Juppé et Sarkozy se sont livrés, à Bordeaux, à un combat de coqs ; et, dernier épisode : nouveau chapitre des dépenses somptuaires engagées au profit de Thierry Lepaon (aménagement d'un bureau de 40 m2 pour un montant de 60 000 euros !), secrétaire général de la CGT, le syndicat, émanation du Parti communiste, qui se prétend être le défenseur des déshérités et "damnés de la terre"... Comment voulez-vous conserver une attitude sereine dans ces circonstances ? Une telle ambiance rejaillit inéluctablement sur les plumes de nos rédacteurs qui doivent bien suivre les événements de l'actualité, et sont, par la force des choses, contraints de ne proposer que des analyses pour le moins peu optimistes. Lisez notre sommaire : violentes émeutes de casseurs anarchistes, injonction européiste de l'incongruité de la parité "hommes-femmes", inquiétude devant la propagande djihadiste et les exactions et crimes perpétrés par l' "extrémisme radical" musulman, inexistence patente de la Droite (la vraie droite, authentique et réactionnaire), pression dictatoriale des écrans qui encombrent, assaillent et conditionnent les esprits de nos contemporains, difficultés sans nom dans lesquelles se débattent les quelques titres encore survivants (pour combien de temps ?) de la "presse de la famille"... "Le désespoir en politique est une sottise absolue" a dit Charles Maurras. Nous nous affichons ouvertement et fermement catholiques et de ce fait, ce serait une "faute absolue" de notre part de nous laisser aller au désespoir. Nous sommes à quelques jours de Noël, de la Nativité de Jésus-Christ. Lui seul aujourd'hui peut sauver et sortir notre pauvre monde de l'ornière dans laquelle il s'engloutit. Prions-le, implorons-le, demandons-lui de nous venir en aide. Il répondra à coup sûr et lui, au moins, ne nous décevra pas. Jérôme SEGUIN