A propos de la Manif Pour Tous du 5 octobre - Prestations sociales : le sort que l'on réserve aux familles. ÉDITORIAL : Voici un numéro qui paraîtra, assurément, déconcertant pour certains d'entre vous. Evidemment, l'article de tête porte sur la « Manif Pour Tous », mais ne va pas convenir à tout le monde en raison des commentaires et conclusions de son rédacteur, Pascal Gannat. En effet, ce dernier constate que le « lâchage de l'épiscopat français » sur la loi Taubira, est la conséquence de « basses raisons matérielles » (Les « trente deniers », page 13). Et il compare cette attitude à celle, identique, au terme de laquelle l'Enseignement catholique a été circonvenu, en 1984, par le gouvernement socialiste, quand les évêques de l'époque ont accepté un « échange des accords financiers et des arrangements administratifs contre l'abandon des principes » ! N'y a-t-il pas, dans ce phénomène, et de façon sous-jacente, l'influence discrète, et en même temps très pressante, de groupes de pression agissant, avec une redoutable efficacité, dans l'ombre ? Ces groupes, disons-le tout net, portent un nom générique : la Franc-Maçonnerie qui s'est fixé comme but, ne l'oublions jamais, l'anéantissement de la religion catholique et la destruction de la civilisation chrétienne. Reportez-vous aux pages « La vie des livres », en fin de ce numéro, qui présentent le contenu de deux livres de Léon de Poncins, réimprimés (par les Editions de Chiré) : La Franc-Maçonnerie d'après ses documents secrets (2014) et Christianisme et Franc-Maçonnerie (2010). Vous constaterez à quel point tous les moyens sont bons à cette caste d'initiés pour parvenir à ses fins. Deux autres exemples de l'influence maçonnique sont, par ailleurs, donnés, dans ce même numéro : les élections sénatoriales, au terme desquelles l'accession de Gérard Larcher à la présidence du Sénat, a placé à la tête de « l'assemblée des notables » un fidèle séide de la Maçonnerie (p. 19). Il est très probable que c'est sous une influence similaire que le gouvernement (dans lequel plusieurs ministres sont officiellement francs-maçons) s'en prend directement aux familles, par le biais des importantes modifications apportées aux allocations et prestations sociales (pp. 21 à 28). Il ne faut pas se voiler la face : là se trouve la confirmation que le but de la manœuvre est bien de concocter une société de célibataires ou de cellules de « cohabitation mono-sexe », sans enfants. Les familles (dans leur définition traditionnelle) auront ainsi de moins en moins droit de cité dans notre belle France, « Fille aînée de l'Eglise » (ennemie jurée des francs-maçons) et sont vouées à disparaître à petit feu ! Jérôme SEGUIN