ÉDITORIAL : Deux textes importants composent ce numéro : un entretien avec le docteur Jean-Pierre Dickès et la suite du portrait de Louis XIV, par Jean-Baptiste Geffroy, pour le troisième centenaire de sa mort. Deux sujets essentiels pour tenter de comprendre les dérives de notre société contemporaine ou, du moins, nous mettre en garde contre les dangers et les travers qui peuvent nous faire craindre le pire. Dans le cours de son entretien, Jean-Pierre Dickès expose toutes les raisons de nous inquiéter en constatant dans quelle impasse nous conduisent les apprentis sorciers qui élaborent le plan visant à parvenir à la fin de l'espèce humaine ! « Ces gens appellent de leurs vœux, dit-il, la création d'une humanité entièrement nouvelle ». Un véritable cauchemar dont il faut avoir conscience afin, dans la mesure de nos moyens, sinon de nous y opposer formellement, à tout le moins de prévenir notre entourage de plus en plus anesthésié par les forces obscures des sans-Dieu qui veulent vouer le monde à Satan. La seconde partie n'est pas moins indispensable. Elle est une réponse sans réplique aux « maîtres penseurs » de l'actuelle Education nationale qui cachent obstinément des pans entiers de notre histoire. Jean-Baptiste Geffroy nous offre une très belle synthèse de la personne et du règne de Louis XIV, à partir de sources, documents et travaux historiques objectifs et de grande valeur. Systématiquement dénigré aujourd'hui par les bien-pensants, le Roi-Soleil fut un grand souverain et un monarque « qui a bien mérité son titre de Très-Chrétien », puisqu'il n'a pas dérogé à la mission qui lui fut confiée lors de son sacre, d'être le lieutenant de Dieu sur terre. Lisez attentivement cette étude, vous y découvrirez des assertions qui vous ont été trop longtemps et systématiquement dissimulées. Nous ne cachons pas notre satisfaction de pouvoir ainsi contribuer, même modestement, à remettre à l'honneur la grandeur et le mérite de ceux qui ont gouverné notre France, pour la porter au premier rang des nations, avant que les destructeurs, abusivement qualifiés de « Grands ancêtres », et leurs héritiers aient tout mis en œuvre pour finir par la réduire, dans l'actuelle Tour de Babel européenne, à une ridicule enclave étouffée par la pieuvre mondialiste. Jérôme SEGUIN