ÉDITORIAL - Les assassins de l'information Sous cette dénomination générale, trois grands thèmes sont exposés dans les pages de ce numéro, qui sont en même temps ce qu'on appelle des « phénomènes de société », tellement à la mode aujourd'hui, qui secouent, qui agitent, qui influencent les consciences de nos contemporains. Notre livraison mensuelle s'ouvre sur les propos tenus lors des Journées Chouannes du mois de septembre dernier, par Jean-Yves Le Gallou, sous le titre La tyrannie médiatique, reprenant ainsi celui de son livre paru l'année dernière, afin d'ouvrir les yeux de ses lecteurs sur la grande imposture des media qui prétendent offrir à leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs un apparent pluralisme et une fausse objectivité de l'information qui ne sont qu'un leurre. Il faut se rendre à l'évidence : les media ne sont ni libres, ni indépendants puisqu'ils sont soumis à obéir aux injonctions et à la dictature de ceux qui les commanditent : l'argent et la publicité, les obligeant à diffuser une idéologie, destinée à imposer et à fabriquer, à la manière d'un implacable rouleau compresseur, « l'homme nouveau, rêvé par les utopistes de gauche, mais rêvé aussi par les capitalistes, parce que sur une masse déracinée, on va pouvoir imposer les règles du marché, on va pouvoir imposer la diffusion, partout dans le monde, les mêmes produits et, de ce point de vue là, il y a une véritable convergence entre le grand capital mondialisé et l'idéologie cosmopolite et internationaliste venue de la gauche » (extrait des propos de J.-Y. Le Gallou dans sa conférence). Dès lors, il est devenu un « jeu d'enfants », pour ces media aux ordres d'obliger les populations, avides « de s'informer et de savoir », à accepter tout ce qui concourt à la destruction (on pourrait même dire la déstructuration) de l'ordre et de l'équilibre naturels. Dans ce cadre, il est aisé de laisser croire que l'euthanasie est une « délivrance » pour les grands malades « en fin de vie ». Il est alors aisé de laisser croire que cette pratique doit être un service à rendre à « ceux qui souffrent ». Jean-Claude Martinez explique à merveille comment est peu à peu mise en place cette imposture. Le troisième point, extrêmement grave, est la conséquence de la dérive invraisemblable dénommée « Mariage pour tous », imposée par le pouvoir législatif : il s'agit de la PMA (procréation médicalement assistée), c'est-à-dire la porte ouverte à toutes sortes de manipulations contre nature, ce qui est remarquablement décortiqué par le docteur Luc Perrel. Lisez, relisez, imprégnez-vous de ce numéro, faites-le circuler dans votre entourage. Dans les quelques dizaines de pages qu'il contient, vous trouverez une argumentation sans failles pour vous prémunir des séductions des sirènes médiatiques ; elle vous permettra, également, de ne pas figurer parmi les victimes des Assassins de l'information. La rédaction de Lecture et Tradition