N° 14 (nouvelle série), juin 2012 : Hommage à sainte Jeanne d´Arc pour le 6e centenaire de sa naissance. Textes de la journée du 13 mai 2012
Tarifs dégressifs
Tarif par lot
- -soit le lot
SOMMAIRE :
- Editorial, par Jacques Boisard (p. 1)
- Sermon de la messe, par M. l'abbé Lorans (p. 2)
- Jeanne, un miracle français, par Jean-Baptiste Geffroy (p. 6)
- Intervention au début de la conférence de M. Antoine Quercy, par J. Boisard (p. 10)
- Jeanne d'Arc et la régénération de la France, par Antoine Quercy (p. 12)
La personnalité de Jeanne d'Arc : une sainte toute chrétienne et très française (p. 14)
La mission de Jeanne : le sacre du roi très chrétien et l'héroïsme sacrifié (p. 17)
Avec l'Eglise triomphante, restaurer la France catholique (p. 26)
EDITORIAL : Dimanche 13 mai 2012, les rues de Poitiers devenaient un théâtre extraordinaire : Jeanne d'arc à cheval, son étendard flottant dans un ciel d'azur entraînait un long cortège d'un millier de personnes. Et cette foule chantait bien haut vers Jeanne sa prière d'espérance. Il ne manquait que le grand carillon de la Cathédrale Saint Pierre. Poitiers qui, au cours du printemps 1429, avait joué un rôle primordial dans l'épopée johannique (voir ci-après la magnifique homélie de M. l'Abbé Lorans) ne pouvait rester muette en cette année du 600e anniversaire de sa naissance. La municipalité n'envisageait rien et l'épiscopat manifestait son indifférence dès la proposition de présentation du projet. La Tradition prenait le flambeau, encouragée par la Fraternité de la Transfiguration et soutenue par DPF-Chiré ; l'Association Sainte Jeanne d'Arc-Poitiers était créée, bien décidée à faire de ce 13 mai 2012 une grande journée d'hommage à Jeanne et montrer que le catholicisme est bien vivant en Poitou, en réunissant 300 à 500 personnes. Il en vint près de mille, essentiellement des jeunes familles. Le lendemain le principal quotidien régional titrait sur trois colonnes à la une Le Poitou catholique fête Jeanne d'Arc. Bien sûr, des gazetiers étaient à l'affût d'une appartenance politique, bien sûr certains s'en prirent au « patriotisme » et allèrent jusqu'à rechercher s'il pouvait y avoir, dans l'esprit des organisateurs, des liens suspects avec un certain Charles Martel ! Quant au diocèse il déclarait que « l'Eglise catholique locale n'était pas concernée par cette manifestation ». Jacques BOISARD