N° 13 (nouvelle série), mai 2012 : Poitiers. 6e centenaire de la naissance de sainte Jeanne d’Arc (1412-2012)
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SOMMAIRE :
- Editorial (par Mickaël Savigny) (p. 2 de couverture)
- Jeanne d'Arc à Poitiers (1429), par I. Deswarte (p. 1)
1. Deux rois pour une couronne (p. 1)
2. Poitiers, l'une des capitales de Charles VII (p. 1)
3. Une commission de théologiens (p. 2)
4. Le franc-parler de Jeanne (p. 3)
5. L'examen physique de Jeanne (p. 3)
4. Le triomphe de Jeanne (p. 4)
Prologue (p. 5)
Première partie (p. 7)
Seconde partie (p. 17)
Le cardinal Pie, apôtre de notre temps, par Christian Lagrave (p. 27)
- Prière à Jeanne d'Arc de Vladimir Volkoff (p. 30)
EDITORIAL : Poitiers ! Pour un Poitevin qui s'enorgueillit d'être de souche, le doux nom de Poitiers sonne comme un chant de victoire. Est-il ville française plus glorieuse ? Chacun bien sûr répondra que sa ville à lui a eu sa part de gloire et il aura raison : tant que le Français jalouse sa province natale il y a un espoir. Mais aujourd'hui Poitiers est à l'honneur. Poitiers : c'est saint Hilaire, le théologien de la sainte Trinité, c'est saint Martin, avec la première abbaye à Ligugé (près de Poitiers), devenu par la suite évêque de Tours, c'est sainte Radegonde qui laissa le gouvernement de l'abbaye Sainte Croix à sainte Agnès, c'est le père Coudrin aux milles aventures rocambolesques sous la Terreur. Poitiers, c'est aussi 507 où Clovis met en échec Alaric II, c'est 732 la victoire de Charles Martel sur les Maures, et si Poitiers c'est 1356 où Jean le Bon se fait maltraiter par le Prince noir, c'est aussi et surtout 1429 où le Tribunal ecclésiastique reconnaît l'origine divine de la mission de Jeanne d'Arc. Et c'est de Poitiers que l'épopée johannique s'enflamme pour reconquérir le Royaume de France. Comme vous allez le constater dans les pages qui suivent. Poitiers, c'est le baptistère Saint-Jean (édifice chrétien le plus ancien d'Europe), c'est l'église Saint-Hilaire le Grand (XIe siècle-XIXe siècle), c'est la délicieuse église Notre-Dame la Grande, un bijou de l'architecture romane, qui fait cependant de l'ombre à notre splendide cathédrale Saint-Pierre de style gothique Plantagenêt et qui abrite entre autre des vitraux du XIIe siècle dont celui de la « Crucifixion » sous lequel siégeait celui que l'on nommait le saint Hilaire du XIXe siècle : le cardinal Pie. Oui, parce que Poitiers c'est aussi Louis-François- Désiré-Edouard Pie qui fut non seulement une grande figure poitevine mais aussi une grande figure nationale ! Il naquit dans le diocèse de Chartres le 29 septembre 1815, devint prêtre en 1839 et fut nommé vicaire de Notre-Dame de Chartres. Le 28 septembre 1849, après avoir été vicaire général, il est nommé évêque de Poitiers (siège qu'il occupera jusqu'à sa mort le 18 mai 1880). La cérémonie du sacre se déroulera le 25 novembre. Il sera créé cardinal trente ans après le 12 mai 1879. Orateur à la verve puissante et claire, ses sermons ont marqué les esprits du XIXe et beaucoup ont été rassemblés pour donner dix forts volumes de doctrine, de spiritualité, de conseils politiques et sociaux (il était un doctrinaire du règne social de Notre Seigneur). Ses écrits ont considérablement influencé la pensée de saint Pie X (lequel nommera la cathédrale de Poitiers basilique mineure en souvenir de notre grand cardinal). Il est aussi l'auteur de panégyriques célèbres tel que celui de saint Louis (1) et celui de... Jeanne d'Arc, que nous ne pouvons résister à vous présenter. Nous vous laissons donc goûter dans les pages qui suivent la gloire du Poitou et celle de la France ! Mickaël SAVIGNY