ÉDITORIAL : Nous sommes en 2020 et confrontés à deux phénomènes d'une extrême gravité qui répandent une inquiétude grandissante dans notre belle nation qu'est la France. N'y revenons pas, tout le monde la subit, il s'agit de l'épidémie du coronavirus et de l'expansion de plus en plus dramatique du terrorisme islamiste. Or, pour tenter d'éradiquer ces deux fléaux, les gouvernants n'ont qu'un mot à la bouche : « La république est en danger, la république est menacée, il faut sauver la république » ! Bien, mais beaucoup trop de ces beaux parleurs oublient ou omettent sciemment de rappeler ce qu'est la république : « Un bloc dont on ne peut rien distraire » (disait Clemenceau) ; un bloc dont le mythe fondateur est la révolution de 1789. Tout cela, nous le savons bien, nous contrerévolutionnaires, mais la plus grande partie de nos contemporains n'en ont aucune connaissance, car ils ont été laissés délibérément dans l'ignorance depuis 230 ans. Il est donc très bien et très bon qu'un juriste de « haute volée », reconnu comme tel sur le plan international, Jacques Villemain, n'hésite pas à dénoncer un des épisodes les plus ignobles de notre histoire nationale : les massacres perpétrés pendant les guerres de Vendée, auxquels il a attribué le qualificatif, tellement répandu aujourd'hui, de génocide. Mais ce terme qui convient très bien à ces messieurs qui « font l'opinion » quant il s'agit de l'appliquer aux atrocités commises par les affreux et barbares « nazis » (nationaux socialistes, ne l'oublions pas), mais beaucoup moins pour ce qui concerne les horreurs répandues dans le monde par les communistes, depuis un siècle, dont un des plus virulents représentants, Lénine, ne s'est jamais caché d'avoir été inspiré par les tueries en masses de la guerre de Vendée, dans lesquelles il a trouvé son modèle... Alors, il suffit ! J. Villemain donne tous les arguments pour nous convaincre de ce qu'il avance, lors de l'entretien qu'il nous a accordé (pages 1 à 10). Pour notre part, nous en tirons la leçon suivante : la république génocidaire de 1793-1794 ne peut être la France, « Fille aînée de l'Église » ! Il faut, sans cesse le dire, le répéter, le marteler. Et ceux qui se revêtent encore des oripeaux républicains ne devraient même plus mériter d'être appelés Français ! Il existe une sévère sanction, pour de telles circonstances et qui fut exécutée à l'encontre de plusieurs de nos concitoyens, il n'y a pas si longtemps encore, celle qui se nomme l'indignité nationale... Jérôme SEGUIN