ÉDITORIAL : Certains fêtent, à grand renfort de cymbales et de trompettes, trois anniversaires qui concernent un « prétendu sauveur de la France », du nom de De Gaulle (sa naissance, 1890, « l'appel » de juin 1940, sa mort, 1970). Mais qu'a-t-il donc « sauvé », lorsque nous constatons en quel état pitoyable ses successeurs ont dégradé notre pauvre pays, livré aux incompétents et aux soudards qui l'ont littéralement réduit en miettes ? Non, en toute objectivité, nous ne pouvons nous joindre aux clameurs de ces prévaricateurs qui ont le toupet (ou l'inconscience ?) d'admirer encore celui que, pour notre part, nous qualifions d'homme politique français « le plus désastreux du XXe siècle » (cf. à ce propos la chronique qui paraît depuis le début de l'année, « Si De Gaulle nous était conté... », dans notre revue sœur, Lectures françaises). En cette année 2020, nous avons choisi de magnifier et de révérer une héroïne d'une autre dimension pour le centenaire de sa canonisation et de son élévation sur les autels de la religion catholique : une humble petite bergère, Jeanne d'Arc, à peine sortie de l'adolescence. Car c'est bien elle, et personne d'autre, qui doit être regardée comme la plus belle figure de notre histoire qui a véritablement sauvé la France d'une situation qui s'annonçait comme désastreuse. Nous adressons nos vifs remerciements à Philippe Lauria de nous avoir confié la publication du très bel hommage qu'il vient de lui rendre en évoquant le « mystère de la prédestination de la France » (pages 1 à 10), en écrivant les mots les mieux choisis pour transmettre à la « Petite Jeanne » notre infini respect. Nous en reproduisons l'extrait suivant : « Vous êtes aimable Jeanne, et que votre gloire est belle auprès du Roi des Cieux. Vous êtes l'immortelle fleur de l'immortelle France [...] Venez Jeanne, dans notre faiblesse et dans notre pauvreté. Sauvez ce qu'il reste de France, venez, lieutenant du Roi des Cieux, venez Seigneur Jésus ». P.S. Nous avions honoré la magnifique sainte nationale dans notre précédent numéro (Sainte Jeanne fut reine de France) et devons réparer une malencontreuse omission : ce texte, publié, par ailleurs dans le Bulletin de l'Association Sainte Jeanne d'Arc de Poitiers (n° 11, septembre 2020), a été reproduit dans nos pages avec l'aimable autorisation de son président. Qu'il veuille bien nous pardonner. En cette année anniversaire, nous recommandons et conseillons très vivement de lui adresser votre adhésion sans tarder : Site internet : http://association-sainte-jeanne-d-arc-poitiers.e-monsite.com, courriel : jeannedarcpoitiers@gmail.com, secrétariat : Laurent Cogny, 5 bis rue Jean Jaurès, Bât A, appartement 8, 86000 Poitiers. Jérôme SEGUIN