EDITORIAL Rendons hommage à André Figueras (1924-2002) Nous commémorons, cette année, le 10e anniversaire de la disparition d'André Figueras (il est mort le 15 mars 2002). Nous avons tenu, pour cette circonstance, à lui rendre un hommage particulier car, parmi les nombreuses personnalités que nous avons côtoyées depuis la naissance de Chiré, il y a 45 ans, il appartenait au cénacle restreint des amis avec lesquels nous avons entretenu des relations privilégiées. Nous rappelons à ce propos ce que nous avions exprimé au moment de sa mort (dans le n° 540, avril 2002, de Lectures Françaises) : « Avec lui, nous perdons un ami fidèle, un ami sincère, un ami loyal. Nous n'étions pas de la même génération puisqu'une vingtaine d'années environ nous séparait, mais nous avons entretenu avec lui, depuis pratiquement les origines de Chiré, des relations qui n'ont jamais été entachées d'aucune ombre de quelque sorte que ce soit. Figueras était direct, s'emportait quelquefois du fait de son tempérament fougueux, mais il était d'une franchise et d'une honnêteté irréprochables. Il était incapable de faire la moindre « crasse ». Nos rapports avec lui ont toujours été clairs comme de l'eau de roche. C'est réellement une qualité des plus appréciables et de plus en plus rare dans le monde d'aujourd'hui envahi par les truqueurs, les menteurs et les tricheurs. (...) « André Figueras était certainement un des auteurs avec lequel nous nous sentions le plus proche, même si nous n'avons pas toujours partagé ses points de vue ou approuvé certaines de ses options. Nous n'avons pas tenu de statistiques précises et exactes, mais nous ne pensons pas nous tromper en affirmant qu'il fut présent à chacune des Journées Chouannes de Chiré depuis les premières qui se tinrent dès les années 1970. Il fut aussi un de ceux dont la signature est revenue le plus souvent dans les Cahiers de Chiré puisqu'elle y figure à onze reprises (sur seize numéros parus) dans les volumes nos 1, 2, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14 et 15. » Pour rendre cet hommage nous publions le contenu d'un entretien que son fils Olivier (actuellement journaliste au quotidien Présent) a bien voulu nous accorder et pour lequel nous le remercions bien vivement. Jérôme SEGUIN