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Mosquées Radicales - Ce qu´on y dit - Ce qu´on y lit

Référence : 88410
2 avis
Date de parution : 29 novembre 2016
EAN 13 : 9782856523865
Nb de pages : 320
24.00
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Description
La Direction générale de la sécurité intérieure recense 148 salles de prières musulmanes qualifiées "radicales", sur 2500, chiffre qui a doublé en cinq ans. Seules une vingtaine ont été fermées à l'été 2016 selon Bernard Cazeneuve. Ce livre démontre que bien d'autres mosquées, dont les plus grandes de France, promeuvent une Loi islamique liberticide et incompatible avec notre civilisation. Une enquête de terrain qui a conduit l'auteur dans les mosquées des deux courants du salafisme, celui des Frères Musulmans et celui des wahhabites saoudiens, souvent aidées dans leur édification par des élus locaux du "camp républicain". Des dizaines d'heures de prêches ont été analysées, des milliers de pages des "savants" musulmans diffusées par ces bases de l'islamisme, passées au crible. Le constat est sans appel : aucune fédération de mosquées n'est épargnée par ce retour à l'islam des origines.
Plus inquiétant, des présidents régionaux du Conseil (dit) français du culte musulman, sont des islamistes diffusant une charia totalisante dans leurs mosquées et leurs publications.
Ce livre-enquête économise aux français le coût et la durée d'une enquête parlementaire. Le diagnostic étant posé, c'est maintenant aux politiques d'entrer en résistance contre le totalitarisme vert. 
Joachim Véliocas a publié en 2006 une première étude sur L'islamisation de la France (éditions de Bouillon). Son enquête sur Ces maires qui courtisent l'islamisme (Tatamis, 2015) s'est écoulée à plus de douze mille exemplaires. Il dirige l'Observatoire de l'islamisation et est analyste pour l'institut de géostatégie Wikistrat.
TitreMosquées Radicales - Ce qu´on y dit - Ce qu´on y lit
Auteur VELIOCAS (Joachim)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution29 novembre 2016
Nb de pages320
EAN 139782856523865
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.41
Critique du libraire
« La Direction générale de la sécurité intérieure, nous dit la quatrième de couverture, recense 148 salles de prière musulmanes qualifiées « radicales », sur 2500, chiffre qui a doublé en cinq ans. Seules une vingtaine ont été fermées... ». J. Véliocas mène une enquête minutieuse, fournissant preuves, témoignages et discours publics. Voici donc tout ce que vous ne lirez pas dans la grande presse et qu'il faudrait diffuser le plus largement possible !
Les avis clients
LE MOIS DU RAMADAN EST LE MOIS DU DJIHAD
5/5 Boulevard Voltaire .
.----. La publicité pour le ramadan est omniprésente, tant commerciale que politique. Faut-il s’en inquiéter ? Pour Joachim Véliocas, ce marché en pleine croissance (10 à 15 % par an) est un marqueur de l’avancée de l’islamisation en France. [ Lu sur " Boulevard Voltaire " le Dimanche de la Pentecôte 20 mai 2018 ]
Interview auteur
5/5 Minute, n°2795, novembre 2016
Le livre-événement sur l'islamisation. Joachim Véliocas : " II y a au moins 320 mosquées radicales en France " Joachim Véliocas s'est imposé au fil de la décennie écoulée comme le spécialiste de l'implantation de l'islam en France. Fondateur de l'Observatoire de l'islamisation et auteur de nombreux ouvrages, il publie cette semaine Moquées radicales - Ce qu'on y dit, ce qu'on y lit (DMM), fruit d'une enquête dans les mosquées françaises. Ce qu'il y a vu et entendu l'a lui-même effaré. Minute : Voilà bientôt dix ans que vous avez fondé l'Observatoire de l'islamisation. Durant cette décennie, quelle a été l'évolution de l'islam sur le territoire français ? Joachim Véliocas : Dans mon livre L'Islamisation de la France, paru en 2006, j'avais déjà entrevu la multiplication à venir des constructions de mosquées, facilitées par les mises à disposition de terrains municipaux contre des loyers symboliques (chose autorisée la même année par l'extension des baux emphytéotiques pour les associations cultuelles) et par les subventions aux associations culturelles musulmanes. Un chapitre s'intitulait " Loi de 1905 : le grand contournement ", expression reprise plus tard par les laïcistes de gauche se réveillant bien tard. Concomitamment, l'UOIF (Frères musulmans) et le Millî Görü (islamistes turcs) ont été intégrés au Conseil français du culte musulman (CFCM), et les financements qataris ont commencé. Quant au salafisme wahhabite, ses foyers de fixation se sont multipliés dès le début des années 2000, et aucune raison ne permettait de penser à un essoufflement. Ces nouveaux paramètres analysés, j'avais prédit que, couplés à une immigration massive, les communautés musulmanes allaient se radicaliser et bénéficier de nouveaux bastions avec l'irruption de mosquées monumentales. Les djihadistes sont le résultat mécanique de cette dynamique. " Internet n'est qu'une caisse de résonance des écrits " Minute : Les résultats de l'enquête de l'Ifop pour l'Institut Montaigne, notamment les chiffres qui montrent que les jeunes musulmans sont les plus radicaux, ne vous ont donc pas surpris ? Joachim Véliocas : Non pas du tout, d'autant que nous vivons une crise de régime avec une démonétisation du discours politique et de l'autorité en général, dans un contexte de réformes de l'Education nationale qui déforment l'histoire de France, avec une surexposition de l'histoire des autres civilisations, idéalisées. Plusieurs prédicateurs salafistes dépassent à eux seuls les cent mille " j'aime " sur leurs pages Facebook, et les sites d'information musulmans francophones les plus suivis sont ceux des salafistes (Islam et Infos, Ajib) et ceux bienveillants avec les Frères musulmans (Oumma, Saphirnews). La jeunesse peut directement avoir accès aux contenus salafistes crédibilisés par les " savants " saoudiens ou égyptiens, alors que la génération des parents n'avait appris l'islam que dans les écoles des pays d'origine. Minute : Un des faits majeurs de cette décennie est l'apparition du terroriste islamique sur le territoire français. Internet serait le principal vecteur de la " radicalisation " de ces djihadistes, plutôt que les mosquées. Partagez-vous ce point de vue sur le caractère finalement inoffensif des mosquées en France ? Joachim Véliocas : Internet n'est qu'une caisse de résonance des écrits fondamentalistes préexistants. Dans mon livre, je démontre que les mosquées, dont les plus grandes, diffusent les écrits de cheikhs concevant le djihâd comme un devoir d'expansion, un impératif offensif dès que faire se peut. Je pense au best-seller d'Abu Bakr al-Jazairi, La Voie du musulman, que j'ai repéré en plusieurs exemplaires dans les grandes mosquées de Créteil (Val-de-Marne), Reims (Marne) et Hérou-ville (Calvados), chacune étant la plus grande de son département respectif, avec minaret. Les responsables de ces mosquées connaissent très bien le contenu de ce livre de chevet de l'Etat islamique, qui prescrit de tuer les apostats et les couples non mariés et interdit les constructions d'églises. La mosquée Al-Ghazzali de Troyes (Aube) avait, elle, recruté comme imam Abdelilah Ziyad, Marocain condamné pour avoir été le cerveau présumé d'attaques terroristes au Maroc dans les années 1990 alors qu'elle avait toutes les apparences de la mosquée " républicaine " : en 2013,1e maire, François Baroin, a rompu le jeûne du ramadan avec ses responsables, et son directeur, Rachid Zejli, était le président du Conseil régional du culte musulman de Champagne-Ardennes. " Le laxisme du ministère de l'Intérieur est incroyable " Joachim Véliocas : Suspendu par son conseil d'administration, le temps que l'orage médiatique se calme (" Dans l'ombre de Mos-tefai ", Complément d'enquête du 11 décembre 2015, France 2), Rachi Zejli a repris ses fonctions trois mois plus tard. Pour se justifier, il a indiqué à " L'Est Eclair " que l'imâm Ziyad - qui prêchait de plus dans la mosquée de Troyes sous un faux nom ! - lui avait été recommandé par l'Institut européen de sciences humaines (IESH), qui n'est autre que l'institut de formation des imams de l'UOIF, une pépinière d'imams fréristes toujours tolérée par le ministère de l'Intérieur ! Le préfet n'a pas jugé bon de fermer cette mosquée de Troyes. Minute : Selon le ministère de l'Intérieur, 148 mosquées seraient " radicales ". Comment cette " radicalité " est-elle mesurée et qu'en pensez-vous ? Joachim Véliocas : Celles-ci, recensées par la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure, correspondent aux salafistes de type wahhabite, qui boivent les paroles des cheikhs saoudiens, mais bien d'autres sont radicales (au sens d'un retour aux racines médiévales de l'islam). Ainsi les Frères musulmans de l'UOIF en gèrent environ 200, les islamistes turcs du Millî Gririi (mouvement pro-califat) soixante-dix, et les Turcs rattachés au ministère des Affaires islamiques turcs, une cinquantaine. Cela fait déjà autour de 320 mosquées radicales au sens propre du terme ! Je pense que l'Intérieur minimise le problème dans ses communications aux journalistes pour ne pas effrayer le grand public, car, même dans les mosquées marocaines se prévalant de professer " l'école du juste milieu " (" Manhaj al-Wassat "), terme très mal compris, j'ai écouté un imam justifier par la sunna la lapidation jusqu'à la mort et le djihad dès lors qu'il est ordonné par un gouverneur musulman. Cet imam est le président du CFCM en Lorraine, pas du tout un imam des caves... Minute : À vous lire, on a l'impression que toutes les mosquées de France ouvrent leurs portes aux prédicateurs les plus radicaux, qui peuvent venir tranquillement y prôner la supériorité de la loi islamique sur la loi française. Est-ce à ce point ? Joachim Véliocas : Le laxisme du ministère de l'Intérieur est incroyable. Je donne les noms des prédicateurs étrangers ayant obtenu des visas, encore après janvier 2015, pour venir expliquer qu'il faut tuer les apostats, par exemple, dans les belles mosquées de l'Hexagone ! La DGSI va découvrir dans mon livre que les prédicateurs Abdulrahman Arushaydan (saoudien), Haytham Sarhan (saoudien), Omar Abdelkafi (égyptien) sont inconsidérément accueillis sur notre sol. Haytham Sarhan a même ses livres en téléchargement sur le site de la plus grande mosquée de Marseille, Al-Islah. Ce " savant " de Médine ordonne de tuer les esprits libres qui abjurent l'islam (conférence aux Mureaux). Omar Abdelkafi (Frère musulman égyptien) interprète l'attaque du Bataclan comme une " pièce de théâtre ". L'imam de la grande mosquée de Toulouse-Le Mirail est lui un Malien qui attend le retour d'un Jésus islamiste qui viendra " casser la Croix ", justement le titre du numéro de juillet 2016 de " Dabiq ", la revue de l'Etat islamique, parue quelques jours après l'assassinat du père Jacques Hamel dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray. " L'Islam est incompatible avec notre civilisation " Minute : II ressort pourtant de votre ouvrage - comme du précédent, Ces maires qui courtisent l'islamisme - que la quasi-totalité des élus rivalisent dans les bonnes grâces qu'ils accordent à la " communauté musulmane ", en s'affichant par exemple avec des gens dont vous rapportez les propos pour le moins radicaux. C'est de la naïveté ou ils préfèrent fermer les oreilles pour acheter, croient-ils, la paix sociale ? Joachim Véliocas : Ils cherchent à survivre électoralement dans des territoires où le vote musulman peut faire la différence. La mosquée de Villiers-sur-Marne, fermée la semaine dernière, qui a hébergé deux imams radicaux dont un a entraîné dix fidèles en Syrie, est édifiée sur un terrain municipal. Le député-maire bienveillant est Jacques-Alain Bénisti (Les Républicains), qui avait émis l'idée, en avril dernier, de transférer cette mosquée sur un autre terrain municipal afin qu'elle s'agrandisse ! Les grands partis (LR et PS) laissent leurs élus locaux opérer discrètement. Jamais, même après mes ouvrages répertoriant ces collaborations locales, aucun d'eux n'a été sanctionné ni même sermonné par les directions de ces partis dits " républicains ". Minute : Le Fonds de charité du Qatar (le Qatar Charity Fund) semble jouer un grand rôle dans la propagation de l'islam le plus radical... Joachim Véliocas : Oui, tout à fait. Il finance les mosquées et écoles de l'UOIF à Mulhouse, Nantes, Lille, Château-Chinon. Le robinet est grand ouvert, malgré les rodomontades de Manuel Valls disant vouloir lutter contre les Frères musulmans. Quant à Nicolas Sarkozy, son amitié avec le Qatar, qui a permis ces financements, est en décalage total avec son discours de fermeté. Minute : Êtes-vous d'accord avec Eric Zemmour quand il estime qu'il n'y pas de différence entre islam et islamisme ? Joachim Véliocas : Oui, c'est une différenciation artificielle qu'apprennent les élèves de Sciences Po par leurs profs sociologues, mais les islamologues de l'université comme Marie-Thérèse Urvoy, Dominique Sourdel, Yadh Ben Achour ou Hamadi Redissi ne font pas cette différence. Minute : L'une des grandes questions est celle de la compatibilité de l'islam avec la France. Interrogée sur sa compatibilité avec la République, Marine Le Pen a répondu : " Moi, je crois que oui ", évoquant, sans expliquer davantage, " un islam tel que nous l'avons connu, laïcisé par les Lumières comme les autres religions ". Pour Philippe de Villiers, en revanche, " l'islam est incompatible avec la civilisation française ". Et pour vous ? Joachim Véliocas : Je pense que Marine Le Pen entend que, dès lors que les musulmans n'ont pas de revendications empiétant sur la vie publique, l'islam ne pose pas de problèmes. Mais on voit bien que la loi d'interdiction du voile en 2004 est mal perçue par la majorité écrasante des pratiquants. En fait, l'islam n'était pas " laïcisé " par le passé, il était juste en dormition, et il reprend depuis son réveil ses attributs d'origine. Sur le fond, pratiqué dans son intégralité, avec l'application de ses volumineux et incontournables traités de jurisprudence, l'islam est en effet incompatible avec notre civilisation basée sur le droit romain et l'art helléno-chrétien. <p align="right">Marc Bertric <a href= http://www.minute-hebdo.fr// target=_blank>www.minute-hebdo.fr/</a>