Jean Raspail est né le 5 juillet 1925, à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et décédé le 13 juin 2020.
Voir plusMoi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie
Référence : 45193
3 avis
Date de parution : 1 janvier 2000
Éditeur : ALBIN MICHEL (EDITIONS)
EAN 13 : 9782226011398
Nb de pages : 297
22.90 €
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Description
Sur la tombe d'Antoine de Tounens, en Dordogne, on peut lire : Ci-gît Orélie-Antoine 1er, roi de Patagonie, décédé le 18 septembre 1878. Une bien étrange épopée, aux bornes du monde austral, entre rêve et réalité...
À ce modeste avoué périgourdin, il fallut une sacrée dose de courage chimérique et d'inconscience pour aller se faire proclamer roi, le 18 novembre 1860, par les tribus de cavaliers qui menaient contre l'Argentine et le Chili les derniers combats de la liberté. Quelques semaines, il régna, galopant à leur tête en uniforme chamarré, sous les plis de son drapeau bleu, blanc, vert. Et puis, la chance l'abandonna. Trahi, jeté en prison, jugé, il parvint à regagner la France où un autre destin l'attendait, celui d'un roi de dérision en butte à tous les sarcasmes, mais jamais il ne céda. Roi il resta, solitaire et abandonné. Il mourut dans la misère, à Tourtoirac, où il était né. Les Indiens ont disparu, mais ses sujets se comptent aujourd'hui par milliers, en France et à travers le monde, car son royaume est éternel.
Histoire passionnante élevée au rang des grandes aventures de l'esprit, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie a valu à son auteur, Jean Raspail, le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1981.
À ce modeste avoué périgourdin, il fallut une sacrée dose de courage chimérique et d'inconscience pour aller se faire proclamer roi, le 18 novembre 1860, par les tribus de cavaliers qui menaient contre l'Argentine et le Chili les derniers combats de la liberté. Quelques semaines, il régna, galopant à leur tête en uniforme chamarré, sous les plis de son drapeau bleu, blanc, vert. Et puis, la chance l'abandonna. Trahi, jeté en prison, jugé, il parvint à regagner la France où un autre destin l'attendait, celui d'un roi de dérision en butte à tous les sarcasmes, mais jamais il ne céda. Roi il resta, solitaire et abandonné. Il mourut dans la misère, à Tourtoirac, où il était né. Les Indiens ont disparu, mais ses sujets se comptent aujourd'hui par milliers, en France et à travers le monde, car son royaume est éternel.
Histoire passionnante élevée au rang des grandes aventures de l'esprit, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie a valu à son auteur, Jean Raspail, le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1981.
| Titre | Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie |
| Auteur | RASPAIL (Jean) |
| Éditeur | ALBIN MICHEL (EDITIONS) |
| Date de parution | 1 janvier 2000 |
| Nb de pages | 297 |
| EAN 13 | 9782226011398 |
| Présentation | Broché |
| Épaisseur (en mm) | 26 |
| Largeur (en mm) | 145 |
| Hauteur (en mm) | 225 |
| Poids (en Kg) | 0.46 |
Biographie
Les avis clients
Excellent portrait .
5/5 Plaisir de Lire .
.---. Orélie-Antoine Ier, qui se disait roi de Patagonie, nous est raconté par Jean Raspail, dans un style remarquable .
Antoine de Tounens, obscur avoué de Périgueux, vécut au XIXème siècle... Avanies, sarcasmes, trahisons, emprisonnements, tel fut le sort de ce malheureux .
Ce roman historique est une aventure étrange où l'imagination et la passion confinent aux réalités . Chaque lecteur pourra y trouver une part de ses rêves .
Excellent portrait d'un de ces personnages marginaux qui a pourtant existé .
POUR QUI CE LIVRE ? : Pour tous. 15 - 16 ans . [ " Plaisir de Lire " , numéro 55 , Automne 1981 ]
Un rêve fou.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Don Quichotte des mers du Sud, fils de paysans, se battant contre les moulins de la dérision et de l'impatience des nantis, Antoine s'est voulu, dès son enfance, différent des autres. Il a choisi comme patrie la terre la plus déshéritée du globe, c'est que c'est la dernière qui lui restait ! Il s'est forgé une noblesse, première étape vers la royauté ; il a ruiné sa famille pour financer ses expéditions et est parti accomplir sa mission. Il sera reconnu par les Caciques, mais de ces trois jours de royauté ne resteront que le relent des vapeurs d'alcool qui ont payé leur assemblée. Ballotté du Chili en Argentine, cherchant la trace de ses sujets, tentant désespérément de leur insuffler la notion de peuple, Antoine ira de prisons en expulsions. Désolation, dénuement et solitude glacée seront les seuls liens qui l'unissent à ces tribus indiennes décimées.
La vieillesse d'Antoine en France sera la sinistre farce du vaincu, objet des quolibets de la foule. Un enfant au cœur pur l'écartera et verra au-delà du miroir la salvation toujours possible. Ange déchu, mythomane superbe, "Antoine de Tounens" ouvre toutes grandes pour nous les portes d'un rêve fou poursuivi jusqu'à la mort. ( numéro 2, décembre 1981 ).
A. de Tounens, J. Raspail s'inventent une royauté
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Jean Raspail, déjà couronné en 1970 par l'Académie Française, reçoit les lauriers de la consécration littéraire pour ce roman bâti autour d'un personnage historique : Antoine de Tounens, au XIXe siècle, s'est inventé une royauté. Jean Raspail a fait siens les rêves de son héros Antoine. Au donjon de sa bastide méridionale flotte le drapeau de la Patagonie ; son consulat inscrit chaque année de nombreux ressortissants ; constitution et lois sont dûment consignés en une charte enluminée.
L'Etat de Patagonie existe et Jean Raspail en est le monarque imaginaire : la chimère d'Antoine de Tounens a pris corps, le pont lancé par l'imagination sur la réalité a été relevé. Il refuse un monde qui identifie l'avenir au présent, qui met l'espérance hors la loi, qui gomme les différences : le pauvre hère de l'histoire est transcendé en un symbole de foi brûlante. ( suite... ).