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Microcéphalopolis

Référence : 15644
1 avis
Date de parution : 6 janvier 2009
Auteur : CARON (Maxence)
EAN 13 : 9782916727431
Nb de pages : 50
9.50
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Description
Microcéphalopolis : voici le roman de la fin des temps et de l'éternité, œuvre baroque dont la langue, l'énergie, la musicalité sont inconnues du paysage littéraire contemporain. L'auteur s'y livre à une démystification méthodique qu'il définit lui-même comme anarchiste de droit divin où concept et poésie pourfendent la plupart des tabous de la société moderne dans un fascinant exercice de style. Un récit décapant à lire d'un trait de cognac.  

Né en 1976, Maxence Caron est lauréat de l'Académie française, agrégé de l'Université, docteur en philosophie, directeur de collection aux Editions du Cerf. Il a publié plusieurs ouvrages dont le désormais classique Heidegger, pensée de l'être logique et origine de la subjectivité (Paris, Ed. du Cerf, 2005), mais également Saint Augustin, La Trinité (Paris, Ellipses, 2004), et Être et identité : méditation sur la logique de Hegel et sur son essence (Paris, Ed. du Cerf, 2006). Son dernier livre, La Vérité captive - De la philosophie (Genève, Ad Solem, 2009), propose un "système nouveau de la philosophie et de son histoire".
TitreMicrocéphalopolis
Auteur CARON (Maxence)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution6 janvier 2009
Nb de pages50
EAN 139782916727431
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)3
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.69
Critique du libraire
Maxence Caron, dont le talent philosophique est connu, revient cette fois comme romancier et il nous donne un petit chef-d'œuvre.
Les avis clients
Petit chef-d'oeuvre !
5/5 La Nef.
.----. Maxence Caron, dont le talent philosophique est connu, revient cette fois comme romancier et il nous donne un petit chef-d'œuvre. Le style y est impressionnant. On perçoit immédiatement que l'auteur est attiré par tout ce qu'il y a de plus noble, nourri des plus grands ; il retravaille de fond en comble la langue et sa texture, en un acte simultané de renouvellement et d'hommage afin de nous offrir une langue inédite de beauté et de vigueur, combative, pleine d'humour, de hardiesse et d'harmonie, dans une alchimie qui semblait impossible en ce siècle vagissant. Orwell ou Burgess écrivaient des novlangues pour montrer les dangers d'une société totalitaire ou violente, Muray nous distanciait ironiquement par son classicisme aux prises avec Homo Festivus. Pour Maxence Caron, la langue est primordialement une émanation de la perfection divine qui doit se mettre à l'écoute de sa dignité après avoir constaté les déchéances verbales. Ainsi le style retrouve-t-il pleinement son efficacité à dire et contempler l'essentiel, et, en contrepartie, à dresser de manière panoptique un constat intraitable et définitif de notre temps qu'il qualifie d'« outre-modernité ». Ce dernier thème révèle une autre facette essentielle de l'œuvre, la faillite de l'humanité, non pas sa future mort mais un coma présent et dépassé car déjà enfoui dans la proche venue de Dieu. Description apocalyptique inouïe et annonce du Règne, Microcéphalopolis est une eschatologie vivante et féroce, sombre parce que lumineuse, dont les descriptions drôles nous rappellent les audaces d'un tableau de Bosch et l'horizon apaisé un ciel de Giotto. Musicalité d'une prophétie biblique composée par Liszt. [ Éric Thirion dans La Nef, n°201, février 2009 ]