L'indochine ; le Mexique...
5/5 Présent.
.----. Avec Sanders, de l’Indo…
L’Indochine : sans jamais y être allés (au moins pour beaucoup d’entre nous), nous
avons tous au coeur le refrain de Marie-Dominique, l’inoubliable chanson de Mac Orlan,
ou des images du Crabe-Tambour. Bien assez pour nous donner à tous une petite pointe
de « mal jaune ». Et ce n’est pas la lecture du dernier ouvrage d’Alain Sanders qui va
nous en guérir.
Sanders conte ses souvenirs avec le talent du romancier. Le lecteur part avec lui à la
recherche de son ami Sean, l’Irlandais fou ; il se retrouve, en mars 1975, enfermé avec lui
dans Danang cerné par les Viets. Cette panique, qu’il décrit, de la population de villes
entières devant l’avancée des Rouges rappelle celle des chrétiens d’Orient devant
l’avancée des djihadistes : même fuite éperdue à la pensée du sort atroce réservé à ceux
qui seront pris dans la nasse.
Sanders, dont on connaît la passion pour l’Amérique et les Américains, n’hésite pas à
rapporter les paroles désenchantées d’un médecin vietnamien : « C’est la fin. S’ils
arrivent à Saïgon je me suiciderai avec ma famille. Nous avons fui le Tonkin en 1954.
Pourquoi avoir fait tuer tant de soldats américains pour en arriver là ? Il aurait mieux
valu nous livrer aux communistes tout de suite. Ou nous laisser nous débrouiller seuls.
Le Vietnam restera le péché mortel des Américains. Ce qu’ils font aujourd’hui est la pire
des lâchetés. Ils ont tellement promis. Tellement… »
Il rappelle aussi la geste de Jean Dyrac, ambassadeur de France au Cambodge, livrant
Ung Boun Hor, président de l’Assemblée nationale cambodgienne, et le prince Sirik
Matak, venus chercher refuge à l’ambassade, aux Kmers rouges, qui les assassinent
immédiatement. Pendant ce temps, les Français professeurs de gauche s’empressent de
prendre l’avion pour ne pas expérimenter le paradis de l’oncle Ho, qu’ils appelaient
pourtant de leurs voeux.
Vivre une telle expérience empêche de se faire trop d’illusions sur la nature humaine.
Mais 40 ans plus tard, Sanders tient à témoigner. Et ce témoignage va droit au coeur.
… au Mexique
Les cristeros sont revenus sur le devant de la scène avec le film récent qui leur a été
consacré, en faveur duquel Présent a mené une véritable campagne. Mais pour
comprendre le combat de ces « chouans mexicains », il convient de remonter à l’époque
de l’indépendance du Mexique, en 1821, et de redécouvrir la tentative de Napoléon III
de mettre sur le trône du pays Maximilien, le frère de François-Joseph alors empereur
d’Autriche, en 1861.
Les cristeros, soldats du Christ, dans leur combat qui dure de 1926 à 1930, se voient
opposer de véritables « colonnes infernales », en tout point semblables à celles qui
écrasèrent les Vendéens. Là encore, Sanders ne cache pas le rôle peu glorieux du
gouvernement américain de l’époque, conduit par l’appât du gain et, surtout, par les
directives des loges.
Deux ouvrages vivants, bien documentés, qui peuvent « accrocher » de jeunes lecteurs et
leur ouvrir l’esprit. Deux excellentes lectures de vacances.
[ Signé : Anne Le Pape dans " Présent ", n° 8373 du 12 juin 2015 ]
Crimes maçonniques ?
5/5 Le Sel de la Terre .
.----. Une longue suite de crimes maçonniques jalonne l'histoire du Mexique avant même la
tyrannie de Callès (1924-1934) et le martyre des Cristeros.
Alain Sanders l'avait
retracée en feuilleton il y a une quinzaine d'années (dans Présent du 19 au 29 juillet
2000), sous le titre expressif : La Preuve par le Mexique. Augmentée de plusieurs
annexes (sur Camerone ; la mort de l'empereur Maximilien ; le Père Pio ; etc.), cette
série d'articles vient d'être rééditée en une brochure d'une centaine de pages. Outre la
vibrante épopée des Français au Mexique, les jeunes gens (et les adultes) y découvriront
les œuvres sanglantes de la maçonnerie. « Arrachez-lui son masque » disait de cette secte
le pape Léon XIII.
A travers l'exemple mexicain, c'est ici fait de main de maître Il suffit
d'ajouter que l'on retrouve les mêmes crimes maçonniques au Portugal (ex. : Sidonio
Païs), en Equateur (Garcia Moreno), en Italie (le comte Rossi) et, bien sûr, en France ! [ Le Sel de la Terre, n° 92, printemps 2015 ]
Non !
5/5 Jean Saumur 49 .
Non, vous êtes dans l'erreur, plus il y a de livres divers plus il y a de lecteurs. Chaque titre touche des personnes différentes le plus souvent. C'est à vous de choisir en fonction de vos goûts, de vos auteurs préférés ... etc - Pour moi le numéro de " Lecture et Tradition " reste le meilleur sur ce sujet !
Pourquoi ?
3/5 Mexicain de coeur.
Pourquoi ce nouveau livre sur ce sujet ? J'ai déjà Keraly, Meyer,et le numéro de "Lecture et Tradition" . Sanders apporte-t-il du nouveau ? Que faut-il faire pour enrayer la surproduction nuisible aux bons livres ? Je ne dis pas que celui-ci est mauvais mais les choix sont trop difficiles !