Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Et la Levêche souffla sur l´Oranie - Mémoires d'un résistant de l´Algérie française

Référence : 106898
2 avis
Date de parution : 1 avril 2019
Auteur : GUILLEM (Régis)
EAN 13 : 9782846686341
Nb de pages : 392
30.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 1 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Et La Levêche souffla sur l'Oranie raconte une histoire dans l'histoire. Ce livre vous entraîne et vous fait vivre la vie d'un département français outre-Méditerranée. Il redonne la vie à des hommes et à des femmes venus d'horizons les plus divers, les plus opposés mais qui toutes et tous forgèrent un pays, du soldat-laboureur au cireur de chaussures. À travers ce récit intime, vous allez vivre, comme si vous y étiez, l'épopée de l'Algérie française lors de ses derniers instants, la vie quotidienne de ces Français des marches profondément attachés à l'image idyllique qu'ils se faisaient de la France métropolitaine, le courage et la pugnacité de ce peuple qui a entièrement construit ce pays. Vous y découvrirez une des plus belles pages de l'Histoire d'une poignée de Français d'Algérie attachée à leur petite patrie jusqu'à lui sacrifier consciemment leur vie.
L'auteur est natif d'Assi-Bou-Nif, petit village situé entre Oran et Mostaganem. Il vécut ensuite son adolescence dans un quartier d'Oran (Medioni), essentiellement composé de musulmans. Les communautés - Européens, musulmans, juifs, selon les appellations de l'époque - vivaient en parfaite harmonie. En 1952, il a 8 ans lorsque sa famille s'installe à Aïn-Séfra, dans le sud oranais, suite à la mutation de son père. La tourmente s'installe alors qu'il n'a que 10 ans. Sa première vision des horreurs de cette guerre sera celle des têtes de voisins, un garde-barrière et son épouse, piquées de part et d'autre des rails de chemin de fer. Pourtant, la guerre est bien loin, hormis quelques attaques du FLN. Nul ne se doute alors de l'importance et des conséquences de cette rébellion armée. Régis, comme tous les enfants d'Aïn-Séfra, sera élève de l'institution Lavigerie, dirigée par les Pères Blancs ; sur les bancs de l'école les trois communautés sont assises fraternellement. Traditionnellement, l'enseignement est précédé de prières chrétiennes ; chacun les récite, y compris les musulmans et les juifs, sans la moindre remarque de la part de quiconque. Au fil des ans, Régis commence à prendre la mesure de la nature cruelle de la guerre, bien qu'Aïn-Séfra en soit quelque peu épargnée du fait de la présence de la Légion étrangère. Il a 15 ans lorsqu'une nouvelle mutation de son père le conduit à Mostaganem. L'année précédente, le général de Gaulle avait retrouvé le pouvoir en faisant la promesse d'une Algérie définitivement française. Les événements, alors, s'accélèrent et Régis prend chaque jour davantage conscience de l'étendue du parjure de de Gaulle et de la nécessité de se défendre par soi-même. Il commencera à militer dans les rangs de Jeune Nation puis des Légions Nationalistes.
Le massacre du cirque Monte-Carlo en septembre 1960 à Mostaganem déclenche chez lui une grande détermination. Il s'engage alors ouvertement dans la lutte anti-FLN. Ainsi, d'électron libre, il rejoint ce qui deviendra en quelques semaines l'OAS. Il rejoint Oran puis un maquis implanté dans les monts du Dahra où il se singularisera en combattant l'ALN avec détermination par les armes. Mais la lâcheté de l'armée française, l'obstination de de Gaulle alliée à celle du FLN et la pusillanimité du peuple auront raison de l'Organisation. Néanmoins, il tiendra bon. Arrêté par les ATO et remis à la très sévère Mission C d'Oran, il sera cependant brusquement rendu à la vie civile par les ultimes, fragiles, éphémères et tacites accords du 26 juin 1962 entre Katz et les émissaires de l'Organisation. Esseulé, il gagnera difficilement l'inconnue et peu accueillante France.
TitreEt la Levêche souffla sur l´Oranie - Mémoires d'un résistant de l´Algérie française
Auteur GUILLEM (Régis)
ÉditeurYVELINEDITION (EDITIONS)
Date de parution1 avril 2019
Nb de pages392
EAN 139782846686341
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.60
Les avis clients
Compte rendu sur la visioconférence
5/5 https://www.monsieur-legionnaire.org/
.----. Commissaire en chef Jean-Noël BEVERINI, membre de l'ANACLE, «Commission culture» Compte rendu sur la visioconférence « ET LA LEVÊCHE SOUFFLA SUR L’ORANIE » Ce 2 octobre 2021, le lieutenant-colonel Constantin Lianos, président de l’ANACLE (Association Nationale des Anciens Combattants de la Légion Étrangère) présentait une conférence de Régis Guillem intitulée : « Et la Levêche souffla sur l’Oranie » Quel magnifique titre ! Cependant le non-initié était en droit de se poser deux questions : Quid de la Levêche ? Quid du conférencier, Régis Guillem ? Vent du désert, sec et étouffant, la Levêche souffle effectivement sur l’Oranie, à savoir l’Ouest algérien. Rassurons-nous tout de suite, la conférence n’eut rien ni de sec, ni d’étouffant mais, bien au contraire, captiva l’auditoire pendant plus de deux heures. Quant au conférencier, Régis Guillem, l’homme apparaît à l’écran, visage et regard francs, chemise blanche à pattes d’épaules, rayonnages de livres sur sa gauche. Rien d’étonnant, le conférencier est aussi écrivain. Il a précisément publié un ouvrage sous le titre de sa conférence, augmenté du sous-titre : « Mémoires d’un résistant de l’Algérie Française » Quand on apprend que l’auteur est un ancien membre actif de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète), on se demande si le vent qui va souffler sur la conférence ne risque pas de provoquer une tempête ? Rien de tel. Deux heures de présentation, d’explications, de conviction, de pondération, de retenue, d’émotion, d’Histoire et de passion, tout simplement. Un engagement Pourquoi Régis Guillem a t-il fait ce choix en janvier 1960, il était tout jeune, de rejoindre et d’animer cette Organisation de résistance à l’abandon de l’Algérie française ? Le moment est lourd d’émotion. Présent à Mostaganem, j’apprends avec un ami qu’un attentat vient d’être commis dans un établissement appelé « Cirque de Monte Carlo ». Nous nous y rendons précipitamment. Mon camarade sait que sa fiancée est allée à ce spectacle. Il la cherche. Il la recherche. Il la retrouve enfin. … Sans jambes. Elle n’a plus de jambes. Silence. Nous nous sommes dits : «Cela ne peut plus durer». Nous avons décidé de réagir. Les commandos ont été formés, à Alger, à partir d’avril 1961. … Christian avait 22 ans. Il a posé la première bombe. Au moment de la faire exploser, il aperçoit une jeune maman avec son enfant. Il tente de désamorcer son engin. C’est lui qui explose. Tout cela ne se sait pas parce que tout est occulté. Et le conférencier de retracer l’histoire de l’Algérie. Depuis Rome, Byzance … Tous ces conquérants, mis à part Rome qui a tracé des milliers de kilomètres de routes, aucun durant mille ans ne sut, ni ne voulut mettre en valeur cette terre. Aucun. Lorsque la France met le pied en Algérie (le « pied noir », terme que refuse notre conférencier en raison de son caractère péjoratif), dès 1830, elle seule a à cœur de faire de ce pays un pays prospère. Les « aïeux » avaient défriché ces terres souvent infestées, que personne auparavant n’avait mises en valeur. Ces français d’alors considéraient, à juste titre, cette terre comme la leur. D’autant que cette terre était devenue Département français. (Maroc et Tunisie n’étant que Protectorats). Un abandon En 1959, de Gaulle, arrivé au pouvoir grâce à l’armée d’Algérie, pense Auto Détermination. Les français d’Algérie pensent Trahison. Promesses non tenues. L’OAS devient le dernier espoir de l’Algérie française. L’Organisation est créée à Madrid le 1° février 1961. Les trois lettres O. A. S. apparaissent sur les murs d’Alger. Le FLN ne saurait être considéré comme le seul interlocuteur. Il convient de contrer les Accords de 1962. Les généraux Challe, Salan, Jouhaud, et Zeller décident du Putsch. Ils se sont illustrés sur les champs de bataille de l’Indochine. Les officiers qui les suivent sont la crème de l ‘Armée française … Le ton est posé, réfléchi, sans excès, sans passion. Avec conviction. Simplement. Oui, l’Organisation s’est élevée contre le pouvoir gaulliste de l’époque. Mais de « L ‘Algérie française » nous étions passés à « L’Algérie algérienne ». En 1960 la guerre était gagnée ; il n’y avait plus de rebelles sur le terrain. Mais il fallait traquer l’OAS. Cette guerre devenait une guerre Franco-Française. Les conséquences d’hier pour aujourd’hui et demain Les conséquences ont été, sont et seront toujours lourdes. Des fractures ont été créées entre français et entre deux peuples. Chacun aujourd’hui a le droit d’avoir son « ressenti » selon sa propre perception des événements et de se forger son opinion. À chacun de répondre ; les questions ont été remarquablement posées par le conférencier. Telle est, à l’unanimité, l’opinion de tous les participants. Dernière information. J’oubliai de vous dire : Régis Guillem a été arrêté et emprisonné le 19 juin 1962. Il s’est ensuite engagé dans la Légion étrangère. Il servit avec honneur. Soixante ans après tout cela, la Levêche n’a pas balayé ses idées, ni étouffé ses convictions. Ce vent souffle toujours, un vent de liberté pour qu’aujourd’hui et demain vive la France. À Marseille, le 4 octobre 2021 Propos recueillis parJean-Noël Beverini P.S. : Monsieur-légionnaire ?. "Dans le monde entier le réseau de Monsieur Légionnaire est visité. Aux endroits les plus retirés, il y a un membre du réseau de Monsieur Légionnaire qui veille et nous informe..." Constantin LIANOS ancien Légionnaire-Officier à titre étranger
Récit franc et réaliste .
5/5 http://chardon-ardent.blogspot.com/
.----. Régis Guillem est né à Assi-Bou-Nif, petit village entre Oran et Mostaganem, dix ans avant novembre 1954. Une adolescence dans un faubourg d’Oran, Médioni, où il fréquentait majoritairement des musulmans. Très jeune, en pleine guerre d’Algérie, Régis Guillem rejoindra les rangs de ces natifs ordinaires d'Algérie qui souhaitaient seulement rester chez eux… Il sera arrêté par les barbouzes gaullistes, en juin 1962 puis libéré par la Mission C le 29 juin avant d'être expédié en exil en Métropole, cette terre inconnue… Il était âgé alors de seulement 18 ans… Régis Guillem témoigne de sa vie intense et déchirée de jeune Européen, français d'Algérie, né seulement dix ans avant novembre 1954, entre Oran et Mostaganem à Assi-Bou-Nif… Récit franc et réaliste d'une enfance puis d'une adolescence en Algérie… Sa famille, ses amis… Chronologie d'évènements tragiques trop souvent occultés… 18 ans, exilé d'autorité en France métropolitaine… Hostilité de l'accueil dans cette prétendue mère-patrie… Hexagonaux naïfs ignorants la réalité des faits et abrutis de propagande, alors gaullo-communiste… Récit pointilleux, imagé, coloré d'une page dramatique de l'Histoire de France. Horreur, complots, imposture… trahison et connivence avec l'ennemi au plus haut niveau de l'État… tout y est. Résistance et engagement dans l'OAS… Oran, ses commandos… Incarcération à Fresnes… Engagement dans le 2? Régiment étranger d'infanterie, la Légion Étrangère !… éviter ainsi un nouveau bagne gaulliste… alors que le Régime et nombre d'Hexagonaux réservent tous les honneurs à l'avant-garde du terrorisme islamiste en Métropole… Récit d'une vie pleine et à jamais meurtrie d'un homme qui ne renie rien… toujours fidèle à la multitude de ces musulmans, amis d'enfance, frères d'armes, compagnons d'exil… Récit extraordinaire d'un homme héroïque chez lequel transparait toujours ce gamin ordinaire né à Assi-Bou-Nif 10 ans avant novembre 1954… [ Publié le 13 mai 2020 ]