Mémoires à contretemps 1945-1972

"La vérité historique au sujet de ces années de guerre peine à se frayer un chemin en France. Mais il y a encore des hommes comme Pierre Ordioni", écrit à l'auteur, le 24 mars 1990, le Prof. Dr Elmar Krautkrârner, titulaire de la chaire d'histoire de la guerre 1939-1945 à l'université de Fribourg.
En réponse à ce défi, les Mémoires à contretemps révèlent les faits - de 1945 à 1972 - en contradiction formelle avec l'"histoire" officielle. L'histoire officielle ne peut être réduite au silence. Elle ment tout simplement !
Un fait parmi d'autre ? La France doit la perte de son influence sur ses possessions d'outre-mer au réseau solidement structuré à l'intérieur même de l'administration du Quai d'Orsay, gouverné de Lausanne, la "capitale" du protestantisme en Europe, où siège le Réarmement Moral... et son alliée la démocratie-chrétienne de souche romaine. 
Le général de Gaulle s'est-il suicidé comme le fait a été admis dans les sphères gaullistes de l'Armée ? L'auteur analyse le contexte politique qui pouvait (ou devait) amener le général à accomplir ce geste. Sans compter les symptômes évidents de sa déchéance intellectuelle et physique.
Pierre Ordioni fut, après la guerre, le porte-parole des ministres des Affaires étrangères. Appelé en juin 1954 par le général Koenig comme conseiller diplomatique, il l'est resté jusqu'en janvier 1956.
En 1959, il est chargé de régler la délicate question de l'indemnisation par l'Allemagne Fédérale des victimes du national-socialisme.
L'auteur est décédé le 12 novembre 1999 à 92 ans. 
Commandeur de la Légion d'honneur pourfaits de guerre, Pierre Ordioni est titulaire de la croix des combattants volontaires de la Résistance.