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Meknès en 1950 - La Cité impériale au milieu du XXe siècle (2e édition)

Référence : 89008
2 avis
Date de parution : 1 novembre 2016
Collection : XENOPHON
EAN 13 : 9782357910928
Nb de pages : 254
24.00
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Description
La ville de Meknès a pris son essor, dans un Maroc en formation, avec Moulay Ismaël, sultan magnifique, contemporain de Louis XIV. Elle a été réactivée avec le Protectorat et la pacification de l'Est du pays. En 1950, elle présente avec sa région une scène fondée sur une riche histoire, composite, très active et fertile. Un cadre géographique admirable, une cohabitation paisible et féconde méritaient cette reconstitution d'un tableau original, vivant, mais temporaire et révolu. Il intéressera ceux qui l'ont connu, mais également tous ceux qui aiment l'histoire ou se sentent concernés par la façon dont des communautés très diverses peuvent cohabiter et même fraterniser, collaborer et se moderniser, non sans frottements parfois, mais sans les affrontements violents ou durables observés ailleurs, encore de nos jours. 
Les auteurs : nés autour de 1940, élèves du lycée Poeymirau, les auteurs se sont retrouvés, au terme de carrières très diverses, pour rassembler leurs souvenirs d'adolescence, en les confrontant entre eux et avec d'autres sources.
TitreMeknès en 1950 - La Cité impériale au milieu du XXe siècle (2e édition)
Auteur BENABOU (M.) , GUERIN (J.) , HOERNI (B.) , MREJEN (D.
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2016
Nb de pages254
CollectionXENOPHON
EAN 139782357910928
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.42
Critique du libraire
Préface de Marc Fumaroli. Témoignages personnels de M. Chatton, M. Bénabou, A. Nouchi-Bénabou, A. Raphaël-Chakiri, P. Wind, B. Hoerni, J.-F. Pidancet, D. Mrejen, J.-J. Hodara, C. Belot-Liétard, J.-C. Gohlinger, J. Guérin.
Les avis clients
L’ancien Versailles chérifien .
5/5 La Nouvelle Revue d’Histoire
.----. Meknès en 1950. La cité impériale au milieu du XXe siècle Voilà un livre palpitant de vie, écrit et préfacé par d'authentiques Meknassis, chrétiens ou israélites, sur l’ancien Versailles chérifien et ses formidables murailles, écuries, palais et bassins, qui devint, sous le protectorat français (1912-1956) le bastion du colonat européen (les Marocains, grâce à une décolonisation « douce » ont su, contrairement aux Algériens, conserver ce joyau agricole) et aussi la seconde base militaire française du monde, après Metz. Certes, il y eut les massacres de civils français, en 1956, juste après l'indépendance mais ils furent surtout le fait de fellagas algériens infiltrés. Le Lyautey de Meknès fut le général pyrénéen Poeymirau. Outre des pionniers de l'agriculture moderne, Meknès et sa région donnèrent le vétérinaire et artiste Matteo Brondy, l'homme d'État Michel Jobert et la grande plume Marc Fumaroli. Une belle aventure française outre-mer. [ Signé : Péroncel-Hugoz dans " La Nouvelle Revue d’Histoire ", n° 75, novembre-décembre 2014 ]
Souvenirs du Maroc heureux
5/5 Présent .
.----. Meknès est l’une des quatre cités impériales du Maroc avec Rabat, Marrakech (à qui le Maroc doit son nom) et Fès. Meknès doit son nom, pour sa part, à la tribu berbère des Meknassa (des Zénètes venus de l’Est). Léon l’Africain l’appelle Mec-nase. Les Espagnols Mequinez. Et Pierre Loti, dans son admirable Au Maroc (réédité en 2000 par Péroncel- Hugoz), Mékinez. Préfacé par Marc Fumaroli de l’Académie française, lui-même natif de Meknès, l’ouvrage est l’oeuvre d’une « bande » de copains (une vingtaine), anciens pour la plupart du lycée Poeymirau. Au terme de carrières diverses mais toujours brillantes, ils se sont ligués pour rassembler leurs souvenirs d’enfance et d’adolescence, les confrontant et les soumettant à d’autres sources. Dans un Maroc alors en proie à des mouvements de dissidence, Meknès prit son essor avec Moulay Ismiil, contemporain de Louis XIV Quelque peu « endormie » par la suite, la ville va prendre un coup de jeune avec le Protectorat français et la pacification, au bénéfice du maghzen de l’époque, de l’Est du pays. Les auteurs nous disent : « Nous nous sommes efforcés de brosser un tableau qui, sans exclure des anecdotes significatives, instructives ou pittoresques, soit à la fois précis et, naturellement, exact. Lorsque les mémoires se sont montrées défaillantes ou contradictoires, nous nous sommes reportés à des sources supposées fiables, mais quelques points de vue divergents ont été gardés. » C’est donc un livre où l’histoire est au détour de chaque page. Mais aussi un témoignage de piété filiale. Avec des hommages, souvent émouvants, à tous ceux – et notamment des professeurs – qui ont contribué à faire de ces hommes et de ces femmes, de ces Meknassi, ce qu’ils sont devenus. Dès le XVIIIe siècle, Meknès reçoit des visiteurs de marque : entre 1704 et 1712, Dominique Busnot, de l’ordre des Mathurins, venu négocier (en vain, d’ailleurs) la libération d’esclaves français ; l’historien John Winders, chargé de mission par George let (les Anglais eurent très tôt des vues sur le Maroc pour nous contrecarrer) ; plus tard, des ambassadeurs de Louis-Philippe ; Delacroix ; Pierre Loti, nous l’avons dit ; etc. Dès les débuts du Protectorat Lyautey, qui est le créateur du Maroc moderne, demandera à l’architecte urbaniste Henri Prost (1884-1959) « d’imaginer » une ville nouvelle à côté de la ville ancienne. On y verra venir, là encore, des hôtes prestigieux : l’Américaine Edith Warthon, la romancière Henriette Célarié, Eleanor Roosevelt, etc. Les lecteurs de la BD « Tanguy et Laverdure » de Charlier et Goscinny, se souviennent que le premier album de la série (et quelques autres ensuite), L'École des Aigles, a pour cadre – « Contrôle Meknès à Tango Coca » – la base aérienne française où furent formés nombre de nos pilotes : la BE 708 de Meknès abritait alors l'Ecole de chasse Christian- Martell. Meknès ? Un pôle d'excellence. Et un grand témoin de l'amitié franco-marocaine. [ Signé : Alain Sanders dans " Présent ", n° 8758 du samedi 17 décembre 2016 ]