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Medjugorje démasqué (1981-2010) ´Constat de non supernaturalitate´

Référence : 21157
3 avis
Date de parution : 18 février 2010
Auteur : CHIRON (Yves)
EAN 13 : 9782916727707
Nb de pages : 98
14.50
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Description
Alors que se poursuivent depuis près de trente ans les "apparitions" de la Vierge à Medjugorje, petite ville de Croatie et que des centaines de milliers de catholiques dans le monde croient encore à l'origine surnaturelle de ces phénomènes, voici le témoignage critique de l'historien autant que de l'homme de foi. L'auteur s'est rendu à Medjugorje pour les besoins de son enquête. Il y a rencontré voyants et guides spirituels, assisté aux "apparitions" et interrogé l'évêque du lieu. Il livre ici le résultat de ses recherches avec pour la première fois en français le texte de la longue conférence de Mgr Péric donnée en 2004 où l'évêque de Mostar analyse les faits, en souligne les contradictions et rappelle le "constat de non supernaturalitaté".
Outre trois autres interventions épiscopales, Yves Chiron fait également le point sur la position du pape Benoît XVI et les condamnations les plus récentes du Saint Siège, éclairant catholiques et tout homme soucieux de vérité.  

Yves Chiron, né en 1960, est membre de la Société d'histoire religieuse de la France, directeur du Dictionnaire de biographie française et de la lettre d'informations religieuses Aletheia. Il a notamment publié Enquête sur les apparitions de la Vierge (Perrin, 2007), Paul VI (Via Romana, 2008) et prépare en 2010 pour Via Romana une biographie du bienheureux Urbain V, dernier pape français d'Avignon.
TitreMedjugorje démasqué (1981-2010) ´Constat de non supernaturalitate´
Auteur CHIRON (Yves)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution18 février 2010
Nb de pages98
EAN 139782916727707
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.12
Critique du libraire
Voici le témoignage critique d´un historien des apparitions mariales et d´un homme de foi sur les faits de Medjugorje qui durent depuis 30 ans. Yves Chiron s´est rendu à Medjugorje en 1993 et y a rencontré les voyants, guides spirituels et interrogé l´évêque du lieu, Mgr Péric. Il publie ici ses notes de voyage, mais aussi, et pour la première fois en français le texte de la longue conférence de Mgr Péric donnée en 2004 où l´évêque analyse les faits, en souligne les contradictions et rappelle le ´constat de non supernaturalitate´. Il fait également le point sur la position de Benoît XVI et les condamnations plus récentes du Saint-Siège.
Les avis clients
Intéressante !
5/5 Catholica.
.----. Courte mais intéressante enquête sur les lieux de présumées apparitions mariales particulièrement incongrues, drainant pourtant des foules innombrables. L’originalité par rapport à des précédents du même ordre est l’implication de religieux et même de hauts prélats dans la caution apportée à ces imprudents engouements – ce que confirme le récent faux pas en ce sens du cardinal Schönborn. En annexe, une conférence de l’évêque de Mostar, Mgr Peric, puis un entretien avec lui, et un texte de Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay. (Aux dernières nouvelles, la question devrait être examinée pour de bon par la Congrégation de la Foi.) [ Catholica, n° 107, printemps 2010 ]
Comme à La Salette ?
4/5 La Nef .
.----. Entretien avec Yves Chiron [...] Quelle est la position officielle de l’Église actuellement sur Medjugorje et que signifie-t-elle concrètement ? Il y a eu trois jugements successifs. En 1986, la Commission d’enquête réunie à l’initiative de l’évêque de Mostar de l’époque, Mgr Zanic, a conclu à un Non constat de supernaturalitate (« Le caractère surnaturel [des apparitions] n’a pas été établi »). En 1991, après le travail d’une autre commission, la Conférence des évêques de Yougoslavie aboutit à la même conclusion. Enfin, en 1997 (et en 2006, à nouveau, lors d’une audience avec Benoît XVI) l’actuel évêque de Mostar, Mgr Peric, a pris une position plus sévère encore : Constat de non supernaturalitate (« Le caractère non surnaturel [des apparitions] a été établi »). Certains contestent ce jugement estimant qu’il ne s’agit là que de la position « personnelle » d’un évêque. Là aussi, il y a erreur. Selon les Normes relatives au discernement des apparitions privées publiées par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 1978, c’est à l’évêque du lieu des apparitions que revient la décision d’enquêter et de prononcer un jugement. La Congrégation peut intervenir soit à la demande de l’évêque du lieu où se déroulent les faits, soit à la demande d’« un groupe qualifié de fidèles ». À ce jour, malgré les rumeurs, il n’y a, ni dans le diocèse de Mostar ni en lien avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, aucune nouvelle commission d’enquête. N’y a-t-il pas une incohérence à permettre les pèlerinages privés si le jugement actuel de l’Église est négatif ? Est-ce une démarche habituelle ? Les pèlerinages officiels (organisés par l’Église) sont interdits, les pèlerinages à titre privé sont autorisés. Car nul ne nie qu’il puisse y avoir des fruits spirituels positifs en lien avec Medjugorje. Mais, outre le fait qu’il y a aussi des fruits négatifs, les fruits positifs ne sont pas une preuve décisive de l’authenticité d’apparitions ou de révélations. Comme le dit Mgr Peric, « ils peuvent s’interpréter comme un produit de l’œuvre normale de la grâce divine ». Medjugorje est un sujet qui passionne et divise; beaucoup témoignent qu’il s’y fait du bien et personne n’est obligé d’y aller (certains affirment que le statut des apparitions y est le même qu’à La Salette) : pourquoi dès lors intervenir et ne pas laisser faire ? À La Salette, après une enquête rigoureuse, l’évêque du diocèse, Mgr de Bruillard a publié un mandement reconnaissant comme « indubitable et certaine » l’apparition de 1846. À Medjugorje, c’est exactement l’inverse. L’évêque de Mostar et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sont fondés à intervenir pour mettre en garde les fidèles contre une illusion de nature religieuse qui a toujours des conséquences spirituelles néfastes. Propos recueillis par [ Christophe Geffroy dans La Nef, n° 213, mars 2010 ]
medjugorje
3/5 emilie
Attendons le jugement de l'Eglise et ne portons pas de jugement hâtif qui pourraient décourager les âmes de la prière. Il faut aussi considérer les vocations de prêtres et de religieuses avant de déclarer qu'il y a mystification.