Maxime ou le secret Weygand
Référence : 35344
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Description
Pendant des décennies, la naissance de "Maxime", futur général Weygand, l'un des chefs les plus prestigieux des armées françaises du XXe siècle, est demeurée un mystère. Venu au monde officiellement le 21 janvier 1867 à Bruxelles, de père et de mère inconnus, il n'aurait jamais su qui étaient ses parents. De nombreux historiens se sont passionnés pour cette énigme, mais les diverses solutions proposées ne reposaient pas sur de véritables preuves. On a cité plusieurs pères possibles. Parmi eux : le roi des Belges Léopold II ; l'empereur Maximilien du Mexique, son beau-frère ; le général Alfred van der Smissen, commandant la Légion des volontaires belges au Mexique, à cause d'une troublante ressemblance ; David Cohen, le tuteur de "Maxime". En tête des mères supposées figuraient l'impératrice Charlotte du Mexique, sœur de Léopold II ; la femme d'un jardinier mexicain ; une dame hongroise ou polonaise de la haute société ; Thérèse Denimal, épouse du tuteur.
Après deux années d'une enquête extrêmement approfondie, tant en Belgique qu'en Autriche et en France, une ample moisson de documents inédits, venant s'ajouter à ceux déjà découverts, permet d'élucider enfin le secret du général Weygand.
Dans l'ombre ont œuvré des personnes souvent haut placées : ce sont elles qui ont unanimement évoqué la protection de la Cour de Belgique et montré le chemin de la vérité.
Spécialiste en histoire dynastique européenne, Dominique Paoli a déjà publié chez Racine les biographies de Clémentine Princesse Napoléon, de Henriette - Duchesse de Vendôme et de La duchesse d'Alençon - Sophie-Charlotte, sœur de Sissi.
Après deux années d'une enquête extrêmement approfondie, tant en Belgique qu'en Autriche et en France, une ample moisson de documents inédits, venant s'ajouter à ceux déjà découverts, permet d'élucider enfin le secret du général Weygand.
Dans l'ombre ont œuvré des personnes souvent haut placées : ce sont elles qui ont unanimement évoqué la protection de la Cour de Belgique et montré le chemin de la vérité.
Spécialiste en histoire dynastique européenne, Dominique Paoli a déjà publié chez Racine les biographies de Clémentine Princesse Napoléon, de Henriette - Duchesse de Vendôme et de La duchesse d'Alençon - Sophie-Charlotte, sœur de Sissi.
| Titre | Maxime ou le secret Weygand |
| Auteur | PAOLI (Dominique) |
| Éditeur | RACINE (EDITIONS) |
| Date de parution | 4 mai 2005 |
| Nb de pages | 230 |
| EAN 13 | 9782873863012 |
| Présentation | Broché |
| Épaisseur (en mm) | 21 |
| Largeur (en mm) | 146 |
| Hauteur (en mm) | 234 |
| Poids (en Kg) | 0.41 |
Biographie
Dominique PAOLI (1941-2021) Petite-nièce de Charles Maurras, Dominique Paoli de son prénom et nom de naissance, Danielle Colle, est née le 18 novembre 1941 à Marseille. Voir plus
Critique du libraire
Mme Paoli a consacré deux ans à éclaircir la généalogie du Général Maxime Weygand dit de Nimal. A la suite de toutes les recherches déjà effectuées, elle s´applique à démanteler les erreurs d´interprétations, de dates, de faits pour conclure sur l´hypothèse la plus vraisemblable mais non la moins surprenante. Etude passionnante digne d´un Sherlock Holmes pour l´enquête et d´un Simenon pour le style !
Les avis clients
Les hypothèses !
5/5 Valeurs actuelles .
.----. Selon la plus fameuse, il serait le fils caché de l'impératrice Charlotte du Mexique, fille de Léopold Ier, et de son aide de camp belge, le colonel Alfred Van der Smissen. Une variante lui désigne pour père un officier mexicain, voire le président Benito Juârez lui-même ! Hélas pour cette théorie, Charlotte résidait au château de Miramare, près de Trieste, à l'époque de la naissance. Pour d'autres sources, il serait le fruit d'une liaison du roi Léopold II de Belgique avec une comtesse Kosakowska, d'origine lituanienne. Ou bien encore Van der Smissen serait bien son père mais sa mère serait Mélanie Zichy-Metternich, fille du prince de Metternich. Weygand ne laissera rien à ce sujet, sans doute parce qu'il n'en savait pas plus. " Je n'ai pas demandé à naître ! ", lâchait-il parfois, avouant que la méconnaissance de ses racines était pour lui un " tourment perpétuel ". [ Signé Philippe Delorme dans " Valeurs actuelles " , le 22 septembre 2016, numéro 4165 ]
On n'a pas cru devoir m'informer !
5/5 Valeurs actuelles .
.----. On n'a pas cru devoir m'informer ! C'est par cette boutade que le général Weygand répondait à ceux qui insistaient trop sur le secret de sa naissance, le 21 janvier 1867, à Bruxelles. Il fut en effet déclaré deux jours plus tard à l'état civil sous le seul prénom de Maxime. De père et de mère inconnus. Confié à une nourrice, Mme Saget, l'enfant deviendra à l'âge de 6 ans le pupille d'un riche négociant juif de Marseille, David de Léon Cohen. C'est sous le nom de la future épouse de celui-ci, de Nimal, que Maxime poursuivra des études à Cannes puis à Paris. .****. Elève à Saint-Cyr, puis à Saumur, il est finalement reconnu comme son fils naturel, en 1888, par un certain François-Joseph Weygand, comptable employé par son tuteur. Il acquiert ainsi la nationalité française, préalable à une brillante carrière militaire. Le 11 novembre 1918, il aura le privilège de lire les conditions de l'armistice aux plénipotentiaires allemands, dans la clairière de Rethondes. Deux ans plus tard, alors qu'il combat les bolcheviques aux côtés des Polonais, la légende commence : Weygand serait de sang royal ! Dès lors, les hypothèses vont se multiplier. ( suite ... )