Martyrs des Sables

Un autre titre .

5/5 X. X. X.

Il existe un autre titre de cet auteur : " Martyrs des Neiges ", il a été présenté dans " Lectures des Jeunes " numéro 3 - pâques 1967 .

Goût des épopées héroïques

5/5 LECTURES DES JEUNES

Sur le plan documentaire, ce livre nous montre le travail et l'effort faits par la France en Afrique de 1850 à 1930 ; on découvre le caractère des autochtones, leur vie, leurs moeurs, leur religion par contraste avec celle des Français. Ce livre présente encore un autre intérêt, et qui n'est pas moindre : il ouvre l'esprit à de nouvelles lectures. On éprouve le besoin de connaître la vie de ces hommes qui ont su si bien mourir. Ces cinq récits sont une introduction à une biographie plus détaillée ( Nous pensons plus précisément à la vocation saharienne du Père de foucauld de René Pottier). C'est Thérol qui raconte ces cinq histoires d'une façon magistrale, sauf celle du père de Foucauld, qui est dite par un musulman, et d'une très grande sobriété. Les autres sont lyriques avec des détails poétiques et colorés sur le désert . Mais certaines scènes sur les massacres de tous ces hommes sont très impressionnantes et on ne peut recommander cette lecture aux enfants émotifs. Le livre gagnerait à avoir une présentation plus moderne et plus attirante ; pas une illustration n'égaye les pages POUR QUI CE LIVRE? POUR CEUX QUI ONT L'ESPRIT MUR ET LE GOUT DES EPOPEES HEROIQUES. Pour les garçons aimant les belles épopées chevaleresques, les récits de guerre, pour tous les jeunes admirant Charles de Foucauld, à partir de 17 ans. (Numéro 2 -- Novembre 1966 ).

Aventure extraordinaire

5/5 LECTURES DES JEUNES

"Le transsaharien ce fut d'abord une épopée" : traverser le désert, c'était affronter la mort. Mais ceux qui traversèrent ce pays inexploré et tentèrent d'y apporter la civilisation chrétienne ne sont pas morts en vain. Voulant d'abord conquérir les âmes, ils ont ouvert la route à ceux qui les suivront. Joseph Thérol nous le prouve en nous contant l'aventure extraordinaire de foi, de force et de volonté de ces hommes : Flatters, les Pères Blancs, le marquis de Morès, le Père de Foucauld, le général Laperrine. Ils connurent les embûches, les traquenards, la trahison des Touaregs. Mais, pire que tout, le soleil implacable, le sol brûlant, la soif torturante et enfin la mort. Mais la mort acceptée. Très beau livre, plein d'espérance et de foi, qui montre dans quels sens doit se faire toute éducation sociale "une oeuvre d'élévation morale" : celui qui donne sa vie pour cette oeuvre ne la donne pas en vain, car les valeurs spirituelles sont les seules durables. Cependant, on pourra peut-être regretter l'imprudence de ces hommes, en particulier celle de Morès ; imprudence qui semble téméraire : un voyage mal préparé, une équipée mal conduite, ce qui ne révèle pas un grand sens de l'action : manque de jugement et de prévoyance. Un combat n'est pas plus beau parce que désespéré et l'on pourrait faire à Morès le reproche d'un certain romantisme politique. (Numéro 2 -- Novembre 1966 )