Marie Heurtin - DVD

" Dieu m'envoie une âme à sauver "

5/5 Sachem .

" Dieu m'envoie une âme à sauver ".C'est ainsi qu'une jeune religieuse aperçoit la petite Marie Heurtin arriver dans sa communauté qui s'occupe de jeunes filles sourdes. Mais Marie est également aveugle, et la supérieure ne peut accepter sa prise en charge. La religieuse, convaincue qu'elle seule saura s'en occuper, force l'autorisation de sa supérieure et se donne désormais entièrement à son enfant. Un chemin de croix, non exempt de consolations, commence alors afin, d'abord de civiliser l'enfant sauvage, puis d'éveiller en elle la foi chrétienne. Le film raconte assez fidèlement cette histoire vraie vécue en France au XIXe siècle . Si l'on peut regretter que la vie religieuse, surtout sacramentelle, de la communauté soit totalement éclipsée, le scénario développe finement l'art délicat de l'éducation dans les milieux difficiles, que seule la foi catholique est à même de développer, surtout à l'heure où la tendance revient, comme aux heures sombres, à vouloir éliminer les inutiles ou " ceux qui souffrent trop " ou " ne sont pas capables de communiquer ". [ Numéro 170 - septembre 2017 de " Sachem " revue scout ]

Conquis par cette leçon de tout.

5/5 Minute .

.----. Allez voir Marie Heurtin, le film étonnant de Jean-Pierre Améris, basé sur l'histoire vraie d'une adolescente ( Arianna Rivoire, jeune sourde très convaincante ) qui, dans le film, est non seulement sourde mais aveugle et à laquelle il ne reste pour communiquer avec le monde que le sens du toucher ( et accessoirement le goût ). Ses parents, impuissants face à leur fille qui est devenue une véritable sauvageonne, veulent la confier à une institution religieuse. Une sœur ( Isabelle Carré, lumineuse ) est volontaire pour tenter de sortir cette enfant de l'enfermement psychique et moral dans lequel elle est plongée. Ce sera long. Ce qui va permettre l'humanisation de l'enfant sauvage ? L'amour, dont elle découvre qu'il implique un devoir de réciprocité et puis aussi l'espérance ( qui connaît la mort et la dépasse, en croyant en une vie au-delà du temps de la vie ). Dans la salle où j'ai vu ce film, le public, ému, a applaudi à la fin, conquis par cette leçon de tout. ( Joël Prieur dans " Minute " numéro 2694 du 10 novembre 2014 ].

Je l'ai vu !

5/5 Jean Auguy.

Bien que n'allant jamais au cinéma ( de l'ordre de 2 fois tous les quatre ans ) je suis allé le voir, et je suis sorti conquis au point que je lis actuellement le livre de Louis Arnould dans une ancienne édition ; il faut dire que le livre dépasse le film mais celui-ci reste une bonne introduction . Précisons que notre librairie-édition " Chiré " se trouve à quelques kms de Larnay à côté de Poitiers.