Marescot, le Vauban de Napoléon
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Surnommé le Vauban de Napoléon, Marescot fut, de 1800 à 1808 - date de sa chute spectaculaire - un lointain successeur du maréchal de Louis XIV, comme lui à la tête du Génie et des fortifications. Il a contribué à nombre des célèbres victoires de son chef, mais dans l'ombre. Il est aussi le grand "fortificateur" de l'Empire français.
Au sommet de la hiérarchie militaire et de la haute société impériale, il est un des supports du trône, sans être un proche de Napoléon. Mais rendu coupable de la catastrophe de Baylen en 1808, il est dégradé, humilié et paye sa prétendue faute de quatre ans de prison sans jugement.
Après la chute de Napoléon, il entame une carrière de libéral et devient pair de France sous la Restauration, jusqu'à sa mort en 1832.
Une telle existence chahutée, dramatiquement romantique, illustre ce que fut la vie de tant de jeunes officiers depuis les Lumières jusqu'aux premiers moments du "roi bourgeois" Louis-Philippe. Une époque terrible. L'Histoire roulait alors un train d'enfer. C'est aussi un des intérêts de cette biographie singulière que d'éclairer ce moment si particulier de notre histoire.
Titre | Marescot, le Vauban de Napoléon |
Auteur | ERMISSE (Gérard) |
Éditeur | PIERRE DE TAILLAC (EDITIONS) |
Date de parution | 2 juin 2023 |
Nb de pages | 216 |
Collection | MEMOIRES ESSAIS |
EAN 13 | 9782364452381 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 22 |
Largeur (en mm) | 162 |
Hauteur (en mm) | 239 |
Poids (en Kg) | 0.36 |
Recension dans Plaisir de Lire n° 206, mars 2024Quelque peu oublié aujourd'hui, Marescot fut un militaire d'importance, que cette première biographie, nourrie de vraies recherches, sort de l’ombre. Artisan du passage réussi du Grand-Saint-Bernard en 1800, coordinateur d’un Atlas des places fortes de France en l’an XII, il est nommé en 1804 « premier inspecteur général du Génie », soit un des huit « grands officiers de l’Empire ». À l’image de Vauban, il déploie une activité intense, jusqu’à sa chute inattendue en 1808. Assistant alors à la défaite française du général Dupont à Baylen, il prend maladroitement part aux négociations avec les Espagnols vainqueurs.Pour Napoléon, ce rôle joué dans la capitulation est une trahison. Marescot est destitué, jeté en prison, puis contraint de se retirer sur ses terres de Touraine. Cette disgrâce brise une réussite remarquée dans le système napoléonien, que traduit un magnifique portrait associant l’épouse, dame du Palais, et le fils, page de l’Empereur.Conservé dans un château de famille du Vendômois, ce portrait collectif, véritable affirmation de statut, est élégamment choisi pour illustration de couverture de ce livre bien mené.