"En nous attirant vers la solitude, Marie nous ramène vers Dieu en nous ramenant à nous-mêmes, et elle nous fait comprendre que le véritable progrès spirituel se trouve toujours dans le calme intérieur et le recueillement de l'âme."
Dans un monde de bruit, d'agitation, de violence, beaucoup de nos jours, croyants et parfois non croyants, se sentent attirés par ces lieux saints, abbayes, sanctuaires, pour une halte de quelques jours ou de quelques heures. Ils espèrent y retrouver un sens à leur vie, ou au moins la petite étoile à l'intérieur d'eux-mêmes qui les rassurera, en réunifiant leur être comme dispersé, disloqué par les vents contraires d'une société qui tourne trop vite, et parfois à vide.
Livron est un de ces lieux bénis, "simple et calme, humble, pauvre et quelque peu sauvage mais nullement dépourvu, avec les charmes pénétrants d'une poésie aussi exquise qu'austère."
Le sanctuaire a une longue histoire, où le merveilleux se fait grâce mariale. Le P. Marie-Antoine, avec toute la fougue de ses trente-sept ans, écrira, de 1862 à 1903, un morceau de cette histoire, comme prédicateur attitré de la Retraite de Septembre.
Plus récemment, en 1956, les Carmélites Missionnaires s'y sont installées dans le sillage de leur fondateur, le P. François Palau, qui y vécut en ermite de 1842 à 1851, il y accueillait parfois un autre Bienheureux, le prédicateur Pierre Bonhomme,"le Saint de Rocamadour".
La Communauté carmélitaine, associée au Diocèse, a fait aujourd'hui du Sanctuaire de Notre-Dame de Livron, un centre spirituel actif tout au long de l'année, avec deux moments forts de pèlerinage, le Mois de Marie et la Semaine Mariale début septembre, présenté à la fin du livret préfacé par Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban.