" Un sale nègre " .
5/5 Robert Spieler.
Le titre du livre écrit par Lionel de Marcy est " Ma vie en noir et blanc ". L'auteur est un ami du marquis Jean-Paul chayrigues de olmetta qui m'offre cette dédicace : "cher Robert, touchez pas à mon pote ! " diable ! De quoi s'agit-il ? D'autant que l'auteur m'offre en prime la sienne : encore un sale nègre qui a frappé ! Et puis je découvre que Jean-Marie Le Pen évoque sur son blog hebdomadaire le livre et son amitié avec Lionel de Marcy. Il était temps de lire ce livre paru aux éditions Via Romana ! Lionel de Marcy est un enfant de la Martinique, dont le père, absent, est un notable socialiste, ami du grand poète indépendantiste Aimé Césaire. Marcy évoque dans le livre sa passion libératrice pour l'Histoire et l'âme de la France royale et chrétienne et les tensions psychologiques et identitaires que lui valent sa situation de "nègre blanc", noir de peau, mais blanc dans sa tête.
Voici quelques extraits de ce livre qui mérite d'être lu. L'auteur évoque les Africains : "Dans notre culture antillaise l'Africain est considéré comme inférieur à nous, tels les Haïtiens d'ailleurs". Il s'installe à Paris : "Je n'ai pas été confronté aux racistes. Où sont-ils. C'est plutôt moi qui serais raciste, ne supportant pas l'attitude de la plupart des noirs africains. Racisme de proximité qui a fait de moi un Nègre révolté parmi les noirs. Je suis devenu blanc dans ma tête persuadé que le salut était là. Je souhaite oublier encore et toujours ma négritude".
Il évoque l'esclavage : "Pourquoi les blancs, la plupart sémites, traitèrent-ils plus mal que du bétail des créatures de Dieu ?" Il parle de Voltaire qui "tenait scrupuleusement ses comptes de ventes d'esclaves". On apprend que Césaire, dans un souci d'objectivité, relevait qu'il y eut plus d'esclaves Blancs et Noirs transportés par les négriers arabes qu'ils n'y eut d'esclaves noirs dans la traite transatlantique, évoquant le rôle des chefferies et des métis affranchis venus des États-Unis dans cette traite. Lionel de Marcy nous apprend qu'il existe aujourd'hui aux États-Unis une obédience maçonnique qui n'accepte pas les Blancs et qui essaime en Afrique noire. Il insiste sur le fait que les Falachas, "nègres" (c'est son qualificatif) de confession juive sont aujourd'hui des sous-hommes méprisés par les Israéliens.
Lionel de Marcy se livre dans ce livre : "L'une de mes fiertés tricolore est de savoir chanter les trois couplets de la Marseillaise" et il raconte : "Oui j'aime la musique classique, l'opéra, la danse, la mode et le rite tridentin". Il raconte son amitié avec Jean-Marie Le Pen qu'il a rencontré il y a quelques années : "Jamais je n'avais été aussi à l'aise face à un "raciste" et l'on découvre que le président maîtrise aussi bien le créole que le grec et le latin ! On apprend aussi, ce que nous ignorions, que l'avocat Gilbert Collard tenta d'obtenir, avec l'avocat belge Claude Ndjakanyi, en 2007, une interdiction du livre d'Hergé, Tintin au Congo.
Dans les dernières pages du livre, l'auteur raconte que cette "idiotie qui lui embue les yeux" et dénonce la "bêtise crasse des gauchos-bobos". Voici son récit : "Dans les années soixante, à la terrasse du Fouquet's, un noir de petite taille et sans âge cirait les chaussures du tout cinéma français. Assis sur un banc muni de roulettes, armé de brosses, Saïd sans relâche faisait reluire les producteurs (de cinéma) au profil de Rastapopoulos, à la satisfaction générale. Un funeste jour quelques connards, à qui il n'avait jamais rien demandé, décrétèrent urbi et orbi qu'il était ignoble (sic) de se faire cirer les pompes. Ils manifestèrent devant la terrasse de la célèbre brasserie. La "cause du trouble", harcelé, renonça… Sept mois plus tard, des voisins découvrirent Saïd mort dans sa minuscule chambre de service. L'autopsie conclut à une "malnutrition prolongée"". Commentaire de Lionel de Marcy, en guise de conclusion : "Il n'avait sûrement pas compris qu'on "lui souhaitait du bien". L'antiracisme qui tue ! Il n'a jamais été remplacé. Les cons ont gagné. Au fond, la vie du petit cireur, ils n'en avaient rien à cirer"… [ Robert Spieler sur le site de l'éditeur ]
La Chronique Tendancieuse ??????
1/5 Trouvé sur Facebook .
.----. La Chronique Tendancieuse ( 19 septembre 2016 ) ·
Il s'appelle Lionel DE MARCY, c'est un antillais originaire de la Martinique. Il se dit français, blanc dans sa tête. Il vient de publier un livre particulièrement et ouvertement raciste contre les africains. J'en suis incroyablement ahuri non seulement par la violence des mots employés mais aussi par la purulence de la haine qui en découle. Je suis écœuré par de tels propos. Même Jean-marie LE PEN n'aurait pas osé allé aussi loin. Bref, lisez vous-mêmes !!! La profonde aliénation dont ce type souffre est vraiment spectaculaire. Malheureusement, je dis bien malheureusement, il n'est pas le seul antillais à penser comme ça. C'est très grave ! Ecoutez l'interview qu'il a récemment donné sur une radio d'extrême-droite. Ecoutez surtout à partir de la minute 07.50 où il affirme très clairement au journaliste son racisme envers les africains. Je suis d'autant plus choqué que de tels propos aient pu être diffusés sur une chaîne de radio. Fanon, AU SECOURS !!! [ Précision : je n'ai pas trouvé l'émission dont il est question ]