Un terrorisme !
5/5 Présent .
.----. Terrible néologisme que celui créé par Yves Gerardin : Lutherrorisme . Pour rappeler, ce qui est rarement fait, que c'est par une indicible violence - un terrorisme - que le protestantisme s'est imposé dans une partie de l'Europe il y a cinq siècles. En Suède où le roi lutherien Gustave Vasa (1496-1560) massacra les catholiques. Au Danemarck, en Norvège, en Islande où Christian III fit emprisonner tous les évêques catholiques en une seule nuit (11 août 1536). En France, où les michelades furent particulièrement féroces et nombreuses, mais où on ne parle jamais que de la seule Saint-Barthélemy... [ Présent , numéro 9053 du 17/02/2018 ; Chronique " L'histoire à la devanture des librairies " signée Alain Sanders . ]
Une plaquette utile
5/5 AFS n° 254
Notre pays, à peine sorti des ravages de la guerre de Cent Ans, connaît une ère de guerre civile par suite de la Réforme de Luther en Allemagne et de Calvin en France. Quand on parle en France des horreurs des guerres de religion, on veut donner à entendre qu'elles sont du fait des catholiques, les protestants étant en fin de compte les malheureuses victimes de l'intolérance. Cela est un mensonge. En réalité, tout comme deux siècles plus tard le terrorisme jacobin s'étendra à tout le pays, le terrorisme politico-religieux protestant a gagné toute l'Europe, mise à feu et à sang. À 200 ans d'écart, le même processus révolutionnaire se répète ; contestant ce qui faisait l'ossature et l'âme de la chrétienté, exécutions massives, destructions et terreur sont les moyens ordinaires d'une prise du pouvoir par les protestants, y compris politique. La "conversion" de nombreux souverains d'Europe du Nord en témoigne.
Les catholiques n'étaient pas plus que les protestants des "statues vivantes" et là où il y a de l'homme, il y a de "l'hommerie" ! Il ne s'agit pas d'absoudre les violences catholiques commises. Mais la simple impartialité exige de rappeler chronologiquement d'où est partie la violence, qui était l'agresseur et quelles furent les mesures de salut public nécessaires pour défendre les catholiques, une majorité, face à la minorité des réformateurs. Si violence catholique il y eut, ce ne fut qu'une réaction défensive face aux agressions protestantes. Mais le fait est avéré que le protestantisme, partout, s'est imposé par la violence, le seul crime étant à ses yeux de croire encore à ce que lui, novateur, reniait. Les victimes ont d'abord été les catholiques qui se sont défendu face à ce que l'on pourrait appeler une invasion.
Louis Réau, membre de l'Institut et spécialiste de l'histoire de l'art, notait dans son Histoire du vandalisme (collection Bouquins) : « Les huguenots, entraînés à déclarer une guerre sans merci, non seulement à leurs adversaires, mais à l'art religieux… non contents de massacrer leurs compatriotes… se sont acharnés à détruire les "pierres de France" qui portaient témoignage de la foi de leurs ancêtres ». Et l'auteur ne s'était intéressé qu'à la France !
Extraite des magistrales études publiées en 2017 dans le Sel de la Terre, pour évoquer Cinq siècles de subversion protestante [1], voilà une courte brochure qui ne donne pas dans la repentance ! Elle démontre l'installation violente du protestantisme dans le nord de l'Europe, recourant tant au terrorisme physique qu'au terrorisme intellectuel ; mais sont aussi évoqués l'inquisition espagnole, la Saint Barthélémy, les dragonnades et la révocation de l'Édit de Nantes. Deux courtes pages relatent les origines protestantes du système éducatif totalitaire que nous connaissons. Ce qui explique l'association surprenante de Ferry à Luther dans le titre de la brochure.
Cette utile plaquette, facile à lire, est un excellent outil pour rectifier toute la désinformation ambiante. Parents et enfants doivent la lire et en parler en famille. Un excellent outil de formation ! Merci aux éditions du Sel.
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