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Louis Veuillot et les mauvais maîtres des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles

Référence : 16963
Date de parution : 1 janvier 2004
EAN 13 : 0010334500008
Nb de pages : 252
18.00
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Description
Vous ne vous bornez pas à présenter l'éloge de Louis Veuillot et à rappeler ses travaux; vous montrez clairement que vous avez pénétré son esprit; vous faites plus encore, vous poursuivez son œuvre.
Son œuvre maîtresse, En effet, c'est l'apostolat par la plume, Il n'a jamais écrit, si merveilleux que fût son art, pour le plaisir de se mirer dans ses phrases ou pour l'amusement d'analyser le langage et la pensée de ses contemporains; il n'a jamais écrit que pour défendre la vérité, et par là procurer à ses frères un plus sûr moyen de la connaître et de la vivre.
Supérieur aux critiques de son temps dans l'appréciation de la beauté littéraire, il savait éminemment la définir et la juger; mais il entrait plus à fond dans l'examen des auteurs; il pénétrait jusqu'au vif de l'âme.
Quelle influence un écrivain pourra-t-il exercer sur l'esprit, sur la conduite, sur le salut éternel des hommes: voilà ce qu'il recherchait avant tout, parce qu'il y voyait, et à bon droit, l'essentiel.
C'est que Louis Veuillot pourchassait le libéralisme sur tous les terrains, sans en excepter le terrain littéraire.
Un des effets du libéralisme est de soustraire à Dieu une part de cette activité humaine qu'il doit gouverner tout entière. Et cet effet se traduit, dans la littérature, par cette audacieuse illusion qui prétend libérer l'écrivain de la morale commune.
Mais ce n'est pas seulement le culte de la vérité qui dirige ici son jugement; c'est encore le souci de la charité. On ne redira jamais trop que ce batailleur, prétendu féroce, fut un grand charitable. Passionné des âmes, il voulait, par-dessus tout, leur procurer le bien suprême. En attaquant les malfaiteurs littéraires, il se préoccupait essentiellement de protéger le peuple chrétien contre les plus redoutables fléaux : l'immoralité et l'incrédulité.
"La croyance en Dieu, déclare-t-il encore dans un des passages que vous avez judicieusement choisis, la charité du prochain, le bénéfice de tous les dévouements que la foi suscite au sein des populations chrétiennes, tel est l'héritage auquel a droit tout homme qui naît dans une société fondée sur la parole de Jésus-Christ."
François Veuillot  
TitreLouis Veuillot et les mauvais maîtres des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles
Auteur BONTOUX (Chanoine G.)
ÉditeurDELACROIX (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2004
Nb de pages252
EAN 130010334500008
Épaisseur (en mm)9
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.31
Critique du libraire
La lecture des ouvrages de l´abbé Bontoux est comparable à l´effet de l´acide sur le vernis. C´est décapant ! L´abbé est le restaurateur, Veuillot l´acide et le vernis cette gloriole accumulée par le temps sur les ´grands noms´ de la littérature. Voici ce que dit François Veuillot dans la lettre-préface : ´Classées avec ordre, soulignées avec tact, présentées avec goût, ces citations forment une oeuvre harmonieuse et complète. Elles constitueront, pour les générations nouvelles, un précieux document, une leçon salutaire.´ En effet, l´essentiel de ce travail a été de lier les propos de Louis Veuillot sur chacun des auteurs qu´il a pu critiquer. Premier volume : Luther, Calvin, Rabelais, Montaigne, Shakespeare, Molière, Lesage, Buffon, Beaumarchais, Voltaire, Rousseau. Deuxième volume : Hugo, Lord Byron, Musset, Lamartine, Sand, Thiers, Michelet, Renan, Sainte-Beuve, Proudhon et quelques autres. Il est réellement profitable de prendre le temps de s´intéresser aux fines analyses de ce catholique intégral , qui sait toutefois reconnaître le talent de ses victimes.