Louis Martin, mon père (1884-1971)

Dans la préface de son livre Sully-Le-Grand l'historienne Marie-Madeleine Martin a rendu hommage à la formation intellectuelle que son père lui avait donnée pendant ses années d'enfance. Mais en 1960 Louis Martin vivait encore, et l'ouvrage s'inscrivait en son temps.
En Juillet 1971, Louis Martin a quitté cette terre et c'est, cette fois, le poignant hommage à un disparu qui se révèle dans ces pages.
Certains évènements rendent le récit encore plus bouleversant.
Marie-Madeleine Martin révèle la vie d'un "homme d'autrefois" qui lutta pourtant, plus que tout autre, dans sa ville et dans sa région, pour résoudre les problèmes de l'époque. Louis Martin a été et n'a voulu être qu'un homme de sa province et de sa ville, obstinément, farouchement, parce qu'il connaissait les virtualités des traditions séculaires provinciales. Au moment où l'on ne parle que de régionalisme (à la mode de la centralisation parisienne ) ce texte réveillera partout, sur la terre de France, ce qui demeure de permanent et d'invincible, dans les racines les plus cachées, les plus volontairement contrariées de notre nation.