Un livre à lire.
5/5 L'homme nouveau. N 1551 Samedi 12 oct 2013
C'est devenu une habitude. Et, une bonne habitude ! À chaque fois que l' association
Renaissance catholique publie les Actes de son université d'été, le volume tombe à pic. Comme une réponse aux questions du moment. Avec L'Ordre immoral, il était difficile de faire mieux alors que nous venons de vivre une année d'opposition au projet de révolution anthropologique et sociale dont Christine Taubira fut la mère porteuse. Les quinze personnalités - historiens, philosophes, juristes ou témoins (dont notre jeune collaboratrice Adélaïde Pouchol) - qui apportent ici leur analyse décryptent dans le détail le changement de civilisation qui s'opère depuis plusieurs décennies. Ils démontent l'idéologie dominante dans tous les domaines (nombreux !) où elle exerce son impitoyable dictature morale et politique. Ils fournissent en contrechamp les indicateurs nécessaires pour rebâtir une société chrétienne respectueuse de l'homme et de ses lieux de vie, à commencer par la famille. A lire d'urgence.
<p align="right"> Philippe Maxence <a href= http://www.hommenouveau.fr target=_blank> www.hommenouveau.fr </a>
Les Actes de la vingtième Université d'été de Renaissance Catholique
5/5 Rivarol N°3111 - 10 Octobre 2013
Sous ce titre paradoxal viennent de paraître les Actes de la vingtième Université d'été de Renaissance catholique tenue en juillet 2011, certaines conférences étant dûment mises à jour sous l'éclairage de la loi instituant l'invraisemblable "mariage pour tous". Jean-Pierre Maugendre est heureusement surpris de la levée de boucliers suscitée par cette révolution anthropologique, pourtant à l'oeuvre dès 1967 avec la loi Neuwirth commercialisant la pilule contraceptive, prélude à la longue cohorte des mesures mortifères édictées par les édiles qui, dans l'indifférence générale de la population et la discrétion des autorités religieuses, débouchèrent sur l'arrêté de Luc Chatel instaurant en 2010 l'enseignement à l'école de la théorie du gender et, en 2011, l'autorisation de procéder à des manipulations génétiques sur l'embryon. Pour le président de RC, le "printemps français" témoigne d'un magnifique réveil des consciences guidées par l'instinct de survie.
Claude Rousseau rappelle les concepts philosophiques régissant les sociétés traditionnelles et décrit "l'immoralisme de masse" engendré par l'hédonisme induit de l'hérésie protestante que l'Eglise condamna selon lui sans suffisamment de rigueur, saint Thomas lui-même ayant "quelque indulgence pour le monde des marchands." Quand "l'échange acquiert une finalité spéculative", la moralité régresse. Il est illusoire d'escompter un retour spontané à l'Ordre naturel ; seule la crise économique qui se profile et dont le dénouement ultime coïncidera avec des mesures répressives, voire guerrières, que le professeur appelle de ses voeux, amènera à résipiscence l'homme fourvoyé dans son consumérisme frénétique.
La causerie de Jean Sévillia rend compte de l'évolution sémantique du langage. Ainsi le caractère péjoratif désormais attaché à la "discrimination" dénote la volonté de subvertir le sens originel du vocable afin de gommer les différences existant entre les sexes, les ethnies, les nations, les civilisations, au nom bien entendu des droits-de-l'homme et de l'antiracisme. Une étude du psychanalyste Mgr Anatrella prouve la radicale antinomie de l'homosexualité et de la conjugalité ; il explique l'influence exorbitante du lobby homosexuel en regard du pourcentage dérisoire de la population concernée par la présence tentaculaire de cette communauté dans les media. Anne-Marie Libert définit le rôle de l'ONU dans la destruction de la famille, Adélaïde Pouchol nous introduit dans les arcanes nauséeuses du Planning familial, l'enseignant et syndicaliste Philippe Isnard, militant pro-vie dénonçant la propagande de l'enseignement public en faveur de la pédophilie, raconte ses démêlés avec l'Education nationale. Rapportés par Jean-Marie Le Méné, les Etats généraux de la bioéthique font le dernier point sur l'eugénisme et les manipulations génétiques tandis que Laurent Dandrieu décline "Les Dix Commandements de la morale médiatique."
Philippe Conrad s'insurge véhémentement contre "la diffamation de l'histoire nationale" véhiculée dans les manuels scolaires. Ainsi qu'il ressort des conférences internationales sur l'environnement dont Martin Peltier dégage la finalité patente, l'écologisme est le vecteur privilégié de la "gouvernance globale" dont Jacques Trémolet de Villers expose le processus juridique instaurant, avec le "principe de précaution, la dictature de la sécurité." "Morale et économie" : le point de vue chrétien oriente la réflexion de Michel Sarlon-Malassert qui, se référant aux Saintes Ecritures, définit la distinction irréductible entre justice et charité et recherche la méthode adéquate pour fixer "le juste prix" un retour au franc lui semblant souhaitable. A "l'antimorale" régissant les moeurs contemporaines, Bruno Gollnisch oppose le principe intangible du bien commun qui doit orienter toute politique, naturellement subordonnée, dans l'ensemble des sociétés civilisées, aux règles morales et spirituelles. Il estime (ce qui est pour le moins discutable) que le mouvement national possède la volonté et les moyens de mettre un coup d'arrêt à la dégénérescence du monde actuel. Avec constance et confiance, l'ouvrage s'appuie sur les déclarations, soigneusement sélectionnées, des pontifes et autres prélats postconciliaires qui, par ailleurs, n'ont pas toujours montré la même fermeté de langage.
<p align="right">Marie-Gabrielle Decossas <a href= http://www.rivarol.com/ target=_blank>www.rivarol.com</a>
Pour se défendre contre la montée de l'immoralisme !
5/5 Politique Magazine N° 122 Oct 2013
Nous ne sommes pas en train d'assister seulement à une défaillance de la morale traditionnelle mais à l'institution d'une nouvelle morale. Plus exactement, la situation actuelle peut être caractérisée de façon très adaptée par le mot "inversion". Au nom de quels principes se met-elle en place et avec quels moyens pour s'imposer ? En guise de morale, rebaptisée plus souvent éthique, se met en place un prétendu "système de valeurs" qui sert de masque à un consensus des individualismes bien éloigné du véritable bien commun.
La police de ce consensus se met alors au service de la dictature du relativisme pour réprimer tout retour à l'ordre naturel. Publiées deux ans après l'université d'été de Renaissance Catholique où elles ont été données, les conférences qui le nécessitaient ont ici été mises à jour. Parmi les principaux intervenants : Jean-Marie Le Méné, Claude Rousseau, Jean Sévillia ou encore Jacques Trémolet de Villers.
Une introduction détaillée fait le récit de la contestation actuelle autour de la dénaturation du mariage en montrant comment la loi Taubira, avec sa "tragique apparence de légalité" (Jean-Paul II), s'inscrit absolument dans le cadre des analyses présentées dans ce livre. Les réflexions rassemblées dans L'Ordre immoral - quinze chapitres pour quinze aspects de nos combats actuels - éclaireront tous ceux qui sont légitimement indignés par la réforme de civilisation annoncée par le pouvoir en place et enrichiront efficacement leur argumentaire pour se défendre contre la montée de l'immoralisme.
<p align="right"> <a href= http://www.politiquemagazine.fr/ target=_blank>www.politiquemagazine.fr</a>
Un recueil passionnant !
5/5 Les 4 Vérités N° 907 Vendredi 6 septembre 2013
Il est d'usage dans les médias post-soixante-huitards de crier au "retour de l'ordre moral". Naturellement, ce retour est purement fantasmatique. Ce qui ne l'est pas, c'est l'existence d'un ordre profondément immoral, s'imposant avec l'aide de la propagande et de la "justice". Un ordre qui ne respecte pas la famille, la propriété, la tradition nationale, rien sauf les tabous du politiquement correct. L'association Renaissance catholique a consacré son université de l'été 2012 à ce sujet. On lira, en particulier, avec profit l'excellente contribution de Laurent Dandrieu, journaliste à "Valeurs actuelles", sur les "dix commandements de la morale médiatique" ou celle de Martin Peltier sur "écologie et mondialisme". Un recueil passionnant !
<p align="right">Les 4 Vérités <a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
A lire d'urgence !
5/5 Minute N°2625 Mercredi 24 juillet 2013
Avec son nouveau volume sur L'Ordre immoral, le mouvement Renaissance catholique tape dans le mille. Chaque année voit l'édition d'un collectif reprenant les universités d'été d'années précédentes. Quinze volumes ont paru et, chaque fois, l'on se demande, qu'il s'agisse du Piège de la laïcité, de La Pensée unique, de La Démocratie totalitaire : l'ont-ils bien descendu ? Cette fois, la victime est encore fraîche.
L'Ordre immoral, c'est l'extraordinaire système de contrainte des esprits et des moeurs qui se met en place sous le signe de la mondialisation. Dans une très belle contribution sur Les Dix Commandements de la morale médiatique, Laurent Dandrieu nous permet d'en comprendre rapidement le contenu : "Le pouvoir de faire l'opinion est délégué aujourd'hui à un sous-prolétariat intellectuel, qui répand mécaniquement, sans trop les comprendre, les clichés de la nouvelle morale. Nouvelle morale qui n'est d'ailleurs pas, à proprement parler, "nouvelle", mais qui serait plutôt l'ancienne morale inversée, ce qui la rend infiniment plus facile à comprendre par ceux qui sont chargés de la répercuter : tout ce qui avait autrefois le signe "+" se voit désormais attribuer le signe "-", et vice versa, le summum du positif étant maintenant constitué par ce qui n'existait pas autrefois, et la crème de la crème par ce qui était autrefois inimaginable."
Les magazines féminins constituent un bon indicateur de cette évolution profonde de la morale collective. Mais on regardera aussi avec intérêt dans les séries télévisées ou de télé-réalité, qui nous vendent, à longueur d'images, la nouvelle morale.
Dans une autre contribution, tout aussi passionnante, le prêtre psychologue Tony Anatrella désigne le coeur du combat aujourd'hui et demain, avec beaucoup de perspicacité ; sa conférence date de 2011. Son diagnostic ne fait que se confirmer : "Durant les XIXè et XXè siècles, nous avons eu à traiter un problème de philosophie politique lié à la sécularisation des sociétés occidentales.
L'image dominante était le marxisme, véritable laminoir des sociétés, un laminoir économique fantastiquement destructeur. La question que les générations actuelles ont à traiter pendant peut-être cinquante ans est celle de la différence sexuelle, la question homme-femme qui est devenue un enjeu politique." La guerre des sexes aurait remplacé la lutte des classes ? C'est plus compliqué que cela. Nous sommes dans un moment historique où l'on vise, au niveau mondial, à favoriser par tous les moyens l'indifférenciation entre les humains. Le champ par excellence où cette indifférenciation doit s'opérer, c'est celui du rapport entre les sexes. Particulièrement intéressante à cet égard est la contribution d'Anne-Marie Libert sur l'ONU et la destruction de la famille.
Le détricotage de toute la culture humaine
Celle qui a été pendant vingt ans la principale collaboratrice du prélat belge Michel Schooyans, parfait connaisseur des instances internationales, souligne combien, dans ces instances justement, il existe des directives depuis longtemps qui vont dans ce sens : il faut dématerniser la femme et finalement la déféminiser, lui faire croire qu'elle est un homme comme les autres. Anne-Marie Libert produit les textes. L'ordre humain était fondé partout sur la complémentarité des sexes. Le nouvel ordre qui naît est immoral parce qu'il organise méthodiquement le détricotage de toute la culture humaine en faisant du sexe un genre, c'est-à-dire une construction sociale qu'il importe de "défaire" selon l'expression de Judith Butler. Défaire les hommes, défaire les femmes et leur faire croire qu'ils sont juste des consommateurs, dont on pourra gérer les flux et la reproduction au niveau mondial, voilà qui ressemble de moins en moins à une utopie et de plus en plus aux hauteurs béantes de notre avenir radieux. Un livre à lire d'urgence.
<p align="right">Joël Prieur <a href= http://www.minute-hebdo.fr/ target=_blank>www.minute-hebdo.fr</a>