L´Ordre de la Merci en France 1574-1792 - Un ordre voué à la libération des captifs
Référence : 103251
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Date de parution : 20 juillet 2007
Éditeur : L'HARMATTAN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782296036970
Nb de pages : 324
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Description
Né à Barcelone, au XIIIe siècle, dans le contexte de la Reconquista, l'ordre de la Merci est un institut religieux, fondé pour la libération des prisonniers ou des otages, dans les royaumes musulmans d'Espagne. A la différence des ordres militaires, il se spécialise dans la négociation et le paiement des rançons des captifs d'origine chrétienne, pour obtenir leur délivrance et leur retour dans leur pays d'origine. La présente étude se limite à la partie française de cet Ordre. Implantée dans le sud-ouest dès le Moyen Age, la province de France connaît, après les troubles religieux du XVIe siècle, un renouveau, grâce notamment à l'application des réformes du concile de Trente. Au début du XVIIe siècle, quelques mercédaires aquitains fondent un couvent à Paris, dans le Marais. Cette commanderie devient, en 1668, le centre d'une nouvelle province, la Congrégation de Paris. Elle devait disparaître à la veille de la Révolution française, en même temps que celle de l'Ancienne France, demeurée toujours plus importante. Après avoir contribué au développement de cet Ordre en France, le pouvoir royal accentue son contrôle sur celui-ci. Dans le même temps, ses religieux, par la publicité qu'ils donnent à leurs actions, contribuent à une certaine connaissance de l'autre et à la naissance de l'orientalisme en France. Le présent ouvrage repose notamment sur un dépouillement des fonds français de cet Ordre, ce qui n'avait jamais été entrepris.
Hugues Cocard, né en 1953, religieux de la Communauté Saint-Jean, docteur en histoire, est titulaire, depuis 2001, d'une licence de l'Institut Pontifical d'Etudes Arabes et Islamiques (PISAI). Il a travaillé deux ans à Rome, de 2003 à 2005, au Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux et il continue de donner un enseignement sur le dialogue islamo-chrétien.
Hugues Cocard, né en 1953, religieux de la Communauté Saint-Jean, docteur en histoire, est titulaire, depuis 2001, d'une licence de l'Institut Pontifical d'Etudes Arabes et Islamiques (PISAI). Il a travaillé deux ans à Rome, de 2003 à 2005, au Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux et il continue de donner un enseignement sur le dialogue islamo-chrétien.
Titre | L´Ordre de la Merci en France 1574-1792 - Un ordre voué à la libération des captifs |
Auteur | COCARD (Hugues) |
Éditeur | L'HARMATTAN (EDITIONS) |
Date de parution | 20 juillet 2007 |
Nb de pages | 324 |
EAN 13 | 9782296036970 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 18 |
Largeur (en mm) | 155 |
Hauteur (en mm) | 237 |
Poids (en Kg) | 0.56 |
Biographie
Père Paul COCARD (1953 - ) Le Père Paul Cocard, né en 1953, est Frère de Saint-Jean depuis 1981. Voir plus
Critique du libraire
Préface de Jean de Viguerie
Les avis clients
saint Pierre Nolasque .
5/5 Réseau Regain.
.----. Créé à Barcelone en 1218 par le
Français saint Pierre Nolasque, dans le
contexte de la Reconquista, l’ordre de
la Merci est un institut religieux, fondé
pour la libération des prisonniers, dans
les royaumes musulmans d’Espagne. Il
est approuvé par le pape Grégoire IX en
1235. À la différence des ordres militaires,
il se spécialise dans la négociation
et le paiement des rançons des captifs
ou otages d’origine chrétienne,
pour obtenir leur délivrance et leur retour
dans leur pays d’origine. Cet ordre a un quatrième vœu auquel étaient astreints
les religieux, fondé sur la parole
du Christ, dans l’évangile de saint
Jean, "personne n’a de plus grand
amour que celui qui livre sa vie pour
ses amis". La présente étude se limite
à la partie française de cet Ordre. Implantée
dans le sud-ouest dès le Moyen
Age, la province de France connaît,
après les troubles religieux du
XVIe siècle, un renouveau, grâce notamment
à l’application des réformes
du concile de Trente. Au début du XVIIe
siècle, quelques mercenaires fondent
un couvent à Paris. Cette commanderie
devient, en 1668, le centre d’une
nouvelle province, la Congrégation
de Paris. Elle devait disparaître à la
veille de la Révolution française, en
même temps que celle de l’Ancienne
France, demeurée toujours plus importante.
Après avoir contribué au développement
de cet Ordre en France,
le pouvoir royal accentue son contrôle
sur celui-ci. Dans le même temps, ses
religieux, par la publicité qu’ils donnent
à leurs actions, contribuent à la naissance
de l’orientalisme en France. Le
présent ouvrage repose notamment
sur un dépouillement des fonds français
de cet Ordre, ce qui n’avait jamais été
entrepris. [ Note de lecture de Georges Leroy du mois de mars 2008 ]