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L´OAS et ses appuis internationaux

Référence : 416
2 avis
Date de parution : 5 janvier 2009
EAN 13 : 9782357910010
Nb de pages : 143
18.00
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Description
Guerre coloniale ? Guerre franco-française ? Guerre internationale ? Les "événements d'Algérie" lors de ces dernières décennies ont été soigneusement catalogués en fonction de la vision partisane de chacun. En rupture avec l'Histoire officielle, cet ouvrage explore des aspects méconnus et inédits de la vie internationale d'une organisation clandestine (l'OAS) durant la fin de la guerre d'Algérie. Son entrée difficile sur la scène internationale, certes tardive, faite d'embûches les plus diverses, compromise par l'accélération du fameux "sens de l'Histoire", aurait pu faire basculer la guerre en faveur de la communauté pied-noire. C'est ce cheminement qui est raconté en démythifiant des légendes sur les activités de l'OAS qui ont dénaturé durablement son combat.   

Originaire d'Oran, encore enfant au moment des faits, Jean-Bernard Ramon a vécu à travers ses proches les "événements d'Algérie" et le tragique abandon de l'Algérie française. Ancien journaliste, il entend apporter un éclairage différent sur une organisation de résistance populaire et les relations internationales que cette dernière a pu difficilement nouer et dénouer. Il appartient au Comité des disparus du 5 juillet 1962. Chercheur indépendant, il a écrit divers articles sur l'Algérie contemporaine qu'il connaît bien.
TitreL´OAS et ses appuis internationaux
Auteur RAMON (Jean-Bernard)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution5 janvier 2009
Nb de pages143
EAN 139782357910010
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.18
Les avis clients
Un sujet difficile !
4/5 Rivarol .
.----. Chercheur indépendant, l’auteur s’est attaqué, non sans courage, à un sujet difficile. On ne peut accéder, pour l’instant, aux archives officielles, si bien qu’il faut s’appuyer sur des articles, livres et témoignages personnels. Les dirigeants de l’OAS ont, à divers moments, cherché des soutiens dans des pays qui auraient compris leur action pour empêcher que l’Algérie indépendante ne tombe dans l’orbite soviétique. Un argument fort dans le contexte de la guerre froide. Les résultats, ici étudiés minutieusement, ont été décevants. De l’Espagne (des sympathies mais un donnant-donnant avec la France) au Portugal (accueil réservé) en passant par l’Italie (des complicités) ou la Belgique (des amitiés). Quant aux Etats-Unis, il y aurait bien eu une livraison d’armes (de la CIA ?) mais la diplomatie américaine jouait à fond le FLN. Après 1962, le droit d’asile accordé aux proscrits s’effondra devant la pression diplomatique gaullienne et les intérêts d’Etat (exemple de l’Allemagne avec l’enlèvement à Munich du colonel Argoud et l’exil de Georges Bidault). L’OAS fut d’ailleurs très divisée, même à son apogée (octobre- décembre 1961), sur la stratégie vis-à-vis de l’extérieur. Salan estimait, contre le clan OAS de Madrid (autour d’Argoud), que l’urgence du combat était d’abord sur le sol algérien et ensuite en Métropole. Jean-Bernard Ramon fait justice de ce qu’il nomme « les grands fantasmes » : l’OAS responsable de l’élimination du fameux magnat italien du pétrole Mattei, voire de... Î’assassinat de Kennedy ! Par contre, d’anciens OAS ont participé aux activités du contre-terrorisme espagnol (le Gal) contre l’ETA. Et on a retrouvé des « soldats perdus » (oubliés dans le livre) au Yémen, en Angola, aux Comores... En conclusion le témoignage d’un militant de l’OAS-Métro qui nous paraît discutable. Il affirme que l’attentat meurtrier d’Issy-les-Moulineaux (mars 1962) est le résultat « d’une erreur de réglage et d’appréciation d’un de nos militants ». Si c’est exact (exprimons notre doute), c’est l’exemple même de ce que Raoul Salan et son principal représentant en France, le capitaine Pierre Sergent, avaient interdit de faire. Car cela ne pouvait que radicaliser contre l'OAS une opinion déjà massivement conditionnée. [ Signé : J.-P. dans " Rivarol ", n° 2889 du 23 janvier 2009 ]
Alliés, influences et manipulations extérieures
3/5 L’Algérianiste .
.----. Alliés, influences et manipulations extérieures La guerre d’Algérie (1954-1962) parasite, si l’on peut dire, les cent trente-deux ans d’histoire de l’Algérie française ; de la même manière, la période OAS (1960-1962) masque relativement les autres années des « événements ». Le retard relatif de la réaction à la politique gouvernementale hésitante d’abord, puis carrément orientée vers l’indépendance, s’explique par la confiance de la population « pied-noire » en la « mère-patrie » et par sa foi en l’armée. La recherche d’appuis internationaux ne fut envisagée qu’en 1960 et par Jo Ortiz. Jean-Bernard Ramon a retrouvé dans les multiples livres et mémoires relatifs à la guerre d’Algérie, les éléments d’information sur les appuis internationaux apportés à l’OAS. Ces appuis ont été modestes à l’opposé des aides obtenues par le FLN. C’est en Espagne et au Portugal que les partisans de l’Algérie française trouvèrent le plus de sympathisants, sans que les gouvernements s’engagent tant soit peu. Cet ouvrage apporte des révélations et éclaire certains aspects de l’organisation de résistance à la politique de De Gaulle. A lire. [ Sigé : Y. N dans " L’Algérianiste ", n° 126, juin 2009 ]