Maurice Clavel, Pierre Fresnay.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Jacques Vier classe à part les livres de Maurice Clavel, dans lesquels il reconnait liées l'Eglise et l'Université. Son roman : "Le tiers des étoiles" et sa profession de foi : "Ce que je crois" révèlent un talent réel et une passion telle que notre auteur la nomme : "tentation de l'Apocalypse". Enfin un éloge de Pierre Fresnay trouve dans ce cahier une place méritée puisque ce comédien a fait œuvre d'"auteur" en révélant au public des textes littéraires méconnus.----....---...--..-. A l'occasion de ce huitième cahier, si dense, nous pouvons redire, comme précédemment, que l'auteur "exerce la critique comme un magistère".----....---...--..-. Le lecteur est heureux de suivre un esprit hautement cultivé, au jugement incisif, qui respecte les vraies valeurs et l'affirme avec courage. ( numéro 1, octobre 1977 ).
Virgil Gheorghiu, Bernard Fay, Frédéric Valensole.
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.----. A ces auteurs qui utilisent la méthodologie psychanalitique en littérature, Jacques Vier en oppose d'autres dont il fait ressortir les mérites. Citons notamment : "Dieu ne reçoit que le dimanche, de Virghil Gheorghiu, "De la prison de ce monde", de Bernard Fay, "Comment va périr l'Occident", de Frédéric Valensol, et il est satisfaisant pour l'esprit de voir chaque sujet situé dans son contexte avec d'abondantes références. Ainsi l'auteur rapproche-t-il, par exemple, les livres de V. Gheorgiu et celui de Frédéric Valensole : "on voit comment l'analyse politique de Frédéric Valensole rejoint le fulgurant diagnostic de Virgil Gheorgiu. Les deux livres contemporains se complètent d'autant plus que l'un a tendance à simplifier les desseins des hommes pour mieux faire entrevoir les itinéraires de la grâce et de l'esprit, tandis que l'autre s'en tient aux prévisions de la seule intelligence, interprète de l'expérience et d'une information aussi vaste que nuancée". ( suite... ).
Pierre Barbéris sur le René de Chateaubriand.
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.----. La même virulence porte Jacques Vier à attaquer la nouvelle critique universitaire et, à travers les éloges mérités qu'il prodigue, il ne craint pas de dénoncer les faiblesses de jugement et d'expression. L'analyse de Pierre Barbéris sur le René de Chateaubriand soulève son indignation. Il dénonce, avec exemple à l'appui, un auteur "prisonnier d'un système établi a priori et dans lequel le plus arbitrairement du monde il enferme René... Pourquoi ramener l'impatience et même l'intolérance des limites,caractéristique essentielle de René et dont les NATCHEZ en particulier accentuent l'extension métaphysique, à l'évasion hors d'une société bloquée...".----....---...--..-. Quant au langage, Jacques Vier cite quelques perles du même auteur, comme : "Avant de se lancer dans la lecture provisionnelle du dit et du non dit dans ce texte..." et il ajoute : "Tout se passe comme si l'orthodoxie marxiste exigeait que la correction, la fermeté, l'élégance de la phrase fussent proscrites comme coupables de révéler une tare bourgeoise". ( suite... ).
Abbé Six, Jean Montaurier.
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.----. Mais cette "Eglise contemporaine aux outrages" a aussi besoin d'un accusateur lucide : il faut lire les critiques de Jacques Vier sur certains livres, ou déclarations qui se réclament de la nouvelle théologie et ses vives réticences devant la profession d'une foi revue et corrigée par Freud et Marx. Ces ouvrages d'auteurs tristement connus et ces émissions comme celle de l'abbé Six à l'O.R.T.F. sont dénoncés à juste titre comme incroyablement destructeurs. Mais en chrétien, notre auteur passe de "l'assassinat à la résurrection de la Foi" et achève sur une note d'espérance avec le livre de Jean Montaurier : "Conduis-moi plus loin". ( suite... ).
Bossuet, Saint Simon, Bélanger, Dom Soltner...
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Aux côtés de ces auteurs contemporains figurent des témoins choisis dans l'histoire de l'Eglise, chez qui Jacques Vier découvre des liens étonnants avec notre actualité : Bossuet et l'Honneur de Dieu, Saint Simon, Rome et les Cardinaux. Citons aussi le texte sur le livre de l'abbé Jules Bélanger : Bertrand de Latour et la querelle du théâtre au XVIIIe siècle, l'article rassemblant plusieurs livres publiés "Autour du curé d'Ars", et celui qui est consacré à La restauration de l'ordre bénédictin, par Dom Louis Soltner. Ce sont des critiques qui permettent de songer à ces personnalités d'Eglise sous un jour réconfortant pour k
l'intelligence et la foi. ( suite... ).
L'église et l'université.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Jacques Vier a fait paraître au début de cette année un nouveau cahier de ses critiques "à l'emporte-pièce" que nos lecteurs connaissent bien.----....---...--..-. Que ce titre ne soit pas mal compris : ces jugements perspicaces sont emportés tour à tour par l'admiration ou l'indignation, mais toujours dans la sagesse et ils entrainent le lecteur dans un précieux tourbillon d'idées.----....---...--..-. A deux "grandes dames", dont l'autorité est également contestée, il dédie sa virulence : l'Eglise et l'Université ; chez l'une et l'autre, qui devraient, chacune dans son domaine, tenir le rôle de "gardiennes" des valeurs essentielles, Jacques Vier dénonce, à propos d'écrits et de déclarations précises, une certaine lâcheté, une certaine inconscience peut-être, à reconnaître comme leur étant destinées les idées de leurs détracteurs et à se laisser démolir de l'intérieur. Mais quelques grands esprits veillent et le lecteur découvre ou retrouve dans ces pages des auteurs comme Dalbiez, "Angoisse de Luther", Dom Oury, de Solesmes, "Marie de l'Incarnation", Jean Guitton, "Ecrire comme on se souvient", Gustave Thibon, "L'ignorance étoilée", Marcel Clément, "Combat pour l'espérance", des auteurs capables de défendre l'Eglise immuable, fondée sur la sainte Trinité : "quel réconfort, écrit Jacques Vier, d'entendre le maître des études bibliques que fut le Père Lagrange inspirer à Jean Guitton cette affirmation qui nous console de tant de reniements ou de mauvaises hontes : "Seul le catholique a l'esprit assez ouvert et vacant, assez SCIENTIFIQUE, pour accepter la réalité objective". ( suite... ).