Marcel Légaut, Michel Ciry.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. L'exécution du fade modernisme de Marcel Légaut : il n'y a plus ni péché, ni pardon, ni révélation, ni autorité. A peine de Dieu, mais un objet de vagues pensées, d'aspirations confuses, ruminées plutôt que méditées.----....---...--..-. Notons aussi avec plaisir le juste éloge fait du Journal de Michel Ciry : peintre, graveur, musicien, il écrit aussi et fort bien. Des convictions nettes l'animent. L'artiste doit croire, admirer, aimer, pour nourrir son pouvoir créateur, et lui garder la pureté et la sincérité.----....---...--..-. Oui ? M. Vier exerce la critique comme un magistère : il nous signale le bon et nous garde du mauvais. ( numéro 4, janvier 1975 ).
Renan, Rebatet, Brasillach, Roger Bésus, Jean Montaurier.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Si les études sur Renan sont d'une modération et d'une justesse remarquables, nous croyons devoir recommander particulièrement les articles consacrés à des morts assez récents, comme Lucien Rebatet et Robert Brasillach, méconnus par esprit de parti ; à des contemporains de haute valeur comme Roger Bésus, Jean Montaurier, dont les romans ont une valeur de document et de témoignage, qui s'ajoute à une hauteur de vues et à une santé morale aujourd'hui plutôt rares. ( suite ).
Gustave de la Tour.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Il y a un point d'histoire moderne très curieux et absolument inédit (pages 52 à 64). C'est une analyse du rôle politique du conte Gustave de la Tour : maire de Tréguier, membre du conseil général des Côtes-du-Nord, député de 1852 à 1869. Catholique avant tout, comme Louis Veuillot, il se rallia au Second Empire, espérant trouver dans ce nouveau régime un protecteur des droits et des libertés de l'Eglise. Le comte de la Tour était singulièrement perspicace : "l'aristocratie sera détrônée en Angleterre par le courant de l'envie révolutionnaire, par la médiocrité industrielle. Alors ce grand échafaudage croulera en un instant (20 juillet 1851).----....---...--..-. Dans sa correspondance avec Louis Veuillot, avec Napoléon III ? le comte DE LA Tour, rapidement désenchanté, prodigue les plus sages avertissements : la dernière pièce citée (décembre 1869) est pour déconseiller formellement un ministère Emile Ollivier, ce prodige d'infatuation et d'incapacité, qui jeta la France, tête baissée, dans la guerre de 70. ( suite ).
Molière et Don Juan ; Père Comblin
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Il y a toujours plaisir et profit à lire M. Vier. Dans le flot de ce qui paraît, il sait à merveille choisir et faire connaître son jugement. Quand le jugement est sévère, il est motivé, il est exprimé, comme le dit le titre de son recueil, à l'emporte-pièce.----....---...--..-. Le présent volume comprend vingt trois études : Molière, et Don Juan, toujours d'actualité, qui permet au critique de mettre le doigt sur une plaie : (l'hypocrisie, jadis cultivée dans les cours, est devenue affaire de masse. La vérité qui nous délivrera sert, en des mains infidèles, à nous plonger dans l'équivoque). C'est à bon droit que M. Vier qualifie d'inapte un certain Père Comblin, auteur d'une "Théologie de la Révolution", qui veut à toute force faire voir aux dupes dans le communisme, destructeur de toute religion positive, l'accomplissement de la fraternité. ( suite ).