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L´islamogauchisme ne m´a pas tué - Un enseignant défend la liberté d´expression

Référence : 122717
2 avis
Date de parution : 2 mars 2022
Auteur : KINZLER (Klaus)
EAN 13 : 9782268106625
Nb de pages : 344
19.90
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Description
Peut-on imaginer, en France, qu'à la suite d'un échange de mails entre enseignants, dans une société déjà traumatisée par l'assassinat de Samuel Paty, un professeur se trouve accusé de "fascisme" et d'"islamophobie" par un syndicat étudiant ? C'est la singulière mésaventure dont a été victime, le 4 mars 2021, Klaus Kinzler, professeur d'allemand à l'IEP de Grenoble depuis vingt-six ans. Du jour au lendemain, sa vie tranquille d'enseignant alliant dans ses cours rigueur et fantaisie a changé : déferlement de haine sur les réseaux sociaux, menaces de mort, protection policière au quotidien, enquête ouverte pour "injure publique", intervention gouvernementale, absence de soutien de la direction de l'IEP, etc. Mais aussi des centaines, et plus encore, de messages de soutien.
La "faute" de Kinzler ? Avoir osé discuter la notion d'islamophobie, en la remettant dans une perspective historique. Un an après ce "tourbillon", aussi violent que médiatique, dont il n'est pas sorti indemne, Klaus Kinzler revient, dans un récit où profondeur de réflexion et humour se mêlent, sur cette "affaire de Grenoble", cas d'école qui en dit long sur l'état de la liberté d'expression aujourd'hui. Et par-delà ce qu'il a vécu, il nous livre un salvateur et brillant manifeste pour la démocratie. 
Klaus Kinzler est professeur de langue et de civilisation allemande.
TitreL´islamogauchisme ne m´a pas tué - Un enseignant défend la liberté d´expression
Auteur KINZLER (Klaus)
ÉditeurROCHER (EDITIONS DU)
Date de parution2 mars 2022
Nb de pages344
EAN 139782268106625
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.34
Les avis clients
Remplacer nos libertés par une tyrannie ?
4/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Retour en France loin des grands conflits géopolitiques du moment avec la publication de cet ouvrage de Klaus Kinzler, ce professeur de langue et civilisation allemande qui, en quelques mois, au gré d'échanges de mails et d'une campagne extraordinairement violente sur les réseaux sociaux, a vu sa tête mise à prix pour « islamophobie » au sein même de l'IEP de Grenoble. Nous sommes le 4 mars 2021, il y a tout juste un an, jour où étudiants et enseignants découvrent des affiches placardées sur la façade de l'établissement avec ces mots « Des fachos dans nos amphis, Klaus Kinzler et Vincent Tournier démission, l'islamophobie tue. » Une campagne relayée par l'UNEF Grenoble sur Twitter. La suite d'un long calvaire pour Klaus Kinzler et son collègue qui a débuté en novembre lors de la mise en place d'un groupe de travail pour la « semaine de l'égalité édition 2021 » avec une table ronde intitulée « Racisme, antisémitisme et islamophobie ». Pour avoir douté de la pertinence de ce concept d'islamophobie et tenté d'ouvrir un débat avec leurs étudiants, les deux enseignants se trouveront inéluctablement entraînés dans une spirale infernale. Pour Klaus Kinzler, l'islamophobie (un concept scientifiquement contestable et non juridiquement défini) est une arme de propagande pour extrémistes islamiques. Il le dit et l'écrit. Et provoque dénonciations, plainte d'une de ses collègues, abandon de sa direction, déchaînement d'une minorité d'étudiants et campagne de haine sur les réseaux sociaux. De nos jours, « ce n'est pas l'islamophobie qui tue mais l'accusation d'islamophobie ». Chacun le sait désormais dans cette France de Samuel Paty et de Charlie Hebdo. Des affaires suffisamment récentes pour que les autorités prennent l'affaire de l'IEP de Grenoble très au sérieux : quatre mois durant, Klaus Kinzler sera placé sous protection policière nuit et jour. Difficile, alors, de comprendre l'attitude de la direction de l'IEP, son silence et son manque de soutien pour l'enseignant, sans les explications de Klaus Kinzler qui décrit ce climat de terreur installé par une minorité d'étudiants avec la complicité d'enseignants acquis à la cause. Et l'affaire « sciences porc » qui éclate au même moment n'arrange rien : les révélations d'une étudiante toulousaine victime de violences sexuelles et qui accuse le corps enseignant d'indifférence achèvent de tétaniser toutes les directions de tous les instituts de sciences politiques de France. Une prise de pouvoir sidérante par une génération dite « offensée » adepte du « je bloque donc je suis » à « un rythme insupportable » à l'IEP de Science Po Grenoble comme ailleurs. Peu importent les causes, certaines ne la concernent même pas (réformes des retraites ou précarité des personnels infirmiers, par exemple). Mais son terrain de prédilection demeure le wokisme, tout problème lié à la justice sociale et à l'égalité raciale : écriture inclusive (adoptée par l'administration de l'IEP de Grenoble, abandonnée depuis), féminisme et genre, décolonialisme et, bien sûr, islamophobie. Et parce qu'elle est « hyper sensible », cette jeunesse qui vit dans « une ère douillette » (selon l'expression de l'écrivain Frédéric Beigbeder) ne supporte pas la contradiction à ses « propres valeurs ». Au risque de la fin programmée de l'université, lieu de débat par excellence... À la faveur, sans doute, de l'ultra médiatisation de l'affaire IEP Grenoble, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, et Jean-Michel Blanquer ont paru, un temps, prendre conscience de cet « islamo-gauchisme qui gangrène l'université et la société dans son ensemble ». Au point de commander une enquête interne IEP Grenoble. Objectif atteint pour Klaus Kinzler qui espère qu'avec son livre, « peut-être commençons-nous lentement mais sûrement à réaliser que les clowns qui nous terrorisent avec leur jargon à dormir debout songent sérieusement à remplacer nos libertés par une tyrannie » ? Rien n'est moins sûr. Car depuis, les étudiants poursuivis pas la commission de discipline ont été relaxés sans que la direction de l'établissement ait songé à faire appel. Les individus responsables du collage d'affiches ne sont, à ce jour, pas identifiés. Klaus Kinzler lui, est toujours interdit d'enseignement, sous le coup d'une suspension hiérarchique pour « propos diffamatoires ». Quant à la ministre Frédérique Vidal, citée par Vincent Tournier, elle s'est expliquée à la télévision : « La polémique sur l'islamo-gauchisme qu'elle a elle-même lancée juste avant l'affaire des collages est désormais close. » Dans le JDD, cette semaine, la directrice de l'IEP brise le silence pour dire que « plusieurs facteurs ont joué. Le premier, c'est la pandémie, qui nous a obligés, comme tout le monde, à travailler à distance. » Autant dire qu'on n'est pas sorti de l'auberge... [ Signé : Sabine de Villeroché , Juriste le 11 mars 2022 ] P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : Œuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias.
Miné par les dérives idéologiques
4/5 https://lanef.net/
.----. Les ennuis de l'auteur, professeur de langue et de civilisation allemande, commencent à l'automne 2020 lorsqu'une Semaine de l'égalité ayant pour thème « Racisme, islamophobie, antisémitisme » est annoncée à l'Institut d'Études politiques (IEP) de Grenoble où il enseigne. Cette initiative, inspirée par l'assassinat de Samuel Paty près de son lycée à Conflans-Sainte-Honorine après qu'il eût promu durant son cours la liberté d'expression en utilisant des caricatures de Mahomet, devait permettre de réfléchir à diverses formes de discriminations. Or, Klaus Kinzler refuse l'équivalence des trois termes et le fait savoir, arguant que le concept d'islamophobie n'équivaut pas à un racisme antimusulman, qu'il ne vise pas des personnes mais le contenu d'une religion ou d'une idéologie et qu'il doit donc pouvoir être examiné en recourant à la critique scientifique associée au principe de la liberté d'expression. Cible d'une campagne de diffamation menée par des étudiants soutenus par une partie du corps enseignant, le professeur doit aussi affronter la lâcheté de sa direction, l'enquête gouvernementale et l'emballement médiatique, au point que cette affaire prend une ampleur nationale. Le récit de cette mésaventure offre à Kinzler l'occasion d'apporter un éclairage hallucinant sur l'ambiance vécue à l'intérieur du système universitaire, miné par les dérives idéologiques (écriture inclusive, absence de débat et d'humour) mais aussi de mettre en valeur la sincérité et le courage de certains acteurs concernés par cette triste affaire. Permettra-t-il à l'Université de retrouver sa vocation ? [ Signé : Annie Laurent dans Lecture, juin 2022 ] PS : Qu'est-ce que La Nef ? : La Nef a été créée en décembre 1990, c'est un magazine mensuel, catholique et indépendant. Ce faisant, La Nef s'inscrit clairement et sans complexe dans une ligne de totale fidélité à l'Église et au pape qui la gouverne.