Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Avant Noël, nous expédions tous les articles disponibles de vos commandes ; les reliquats sont livrés ultérieurement.

L´islamo business, vivier du terrorisme

Référence : 87845
1 avis
Date de parution : 22 septembre 2016
Collection : PGDR EDITIONS
EAN 13 : 9782363711687
Nb de pages : 216
19.90
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 1 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
L'islamo-business, concept novateur dans le champ politique, désigne deux réalités mal connues et complémentaires : d'une part le financement de l'islamisme radical par les revenus de l'économie informelle (taxes, confiscations, racket, pillages, trafics, rançons, esclavage sexuel) et le détournement de procédures en vigueur dans le monde musulman (jizya, zokat, sadaqah, hawala), ce qui représente plus de 1000 milliards de dollars par an, d'autre part les méthodes de recrutement des candidats terroristes et leur parcours, qui commence par la fraude et la délinquance, se poursuit par la réhabilitation grâce à l'islam et s'achève par le choix ultime de la posture du héros, voire du martyr.
Jean-Paul Gourévitch dresse un état des lieux de la galaxie islamiste, explicite les mécanismes de l'islamo-business, ses ressources, ses méthodes et celles qu'emploient ses adversaires pour le combattre. Il analyse enfin la validité de plusieurs scénarios pour l'avenir : ceux de l'affrontement, du vivre-ensemble, de la coexistence, de la crise ou du déclin. Dans cette analyse, la France occupe une place particulière-elle est en effet le pays occidental qui abrite le plus grand nombre de musulmans : entre 8 et 9 millions, dont 3,5 millions de pratiquants et plus d'une centaine de milliers d'islamistes radicaux, dont environ 10 000 activistes.
Un ouvrage documenté, pédagogique et impartial.  
Jean-Paul Gourévitch a enseigné à l'université Paris XII-Créteil ; consultant auprès de divers organismes au sujet de l'Afrique et des migrations, il est également spécialiste de l'islamisme radical, de l'image politique et de la littérature de jeunesse. Il est l'auteur (inclassable) de quelque soixante-dix ouvrages.
TitreL´islamo business, vivier du terrorisme
Auteur GOUREVITCH (Jean-Paul)
ÉditeurPIERRE GUILLAUME DE ROUX (EDITIONS) (PGDR)
Date de parution22 septembre 2016
Nb de pages216
CollectionPGDR EDITIONS
EAN 139782363711687
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.29
Les avis clients
Un entretien avec Jean-Paul Gourévitch
5/5 Présent n° 8717 - 19 oct 2016
Consultant international sur l'Afrique et les phénomènes migratoires, Jean-Paul Gourévitch a publié plusieurs ouvrages, dont un dans la célèbre collection « pour les nuls » : Les Migrations pour les nuls (2014). Très attaqué pour ses analyses, il tient à souligner qu'il est « totalement indépendant et n'a aucune attache avec aucune formation politique (y compris le Front national) ». Son nouveau livre, consacré à « l'islamo-business », ne plaira pas davantage à ceux qui refusent de regarder la réalité en face. Êtes-vous le créateur de l'expression « islamo-business » et quelle définition en donneriez-vous ? - Cette expression se trouve déjà dans mon ouvrage La Croisade islamiste : pour en finir avec les idées reçues paru fin 2011 chez Pascal Galodé et aujourd'hui introuvable car l'éditeur est en liquidation. Je l'ai reprise en 2014 au colloque du 11 décembre sur la géopolitique du terrorisme organisé par l'Académie de géopolitique de Paris, et développé dans l'ouvrage qui vient de sortir. Lislamo-business désigne deux phénomènes différents mais convergents : le financement du terrorisme par l'économie informelle et le recrutement des futurs djihadistes selon un parcours dont le point de départ est justement l'économie informelle. Une bonne partie de l'islamo-business relevant de l'économie informelle, à partir de quelles sources chiffrées et statistiques avez-vous travaillé ? - Je travaille sur l'économie informelle depuis très longtemps, puisque mon premier ouvrage sur la question L'Economie informelle (Le Pré aux Clercs) est paru en 2002. A l'époque, c'était un concept qui venait trop tôt. D'ailleurs, l'ouvrage a eu peu de succès puisqu'il a fallu attendre six ans pour qu'une équipe d'« Envoyé Spécial » s'occupe de la question et me demande de la piloter dans cet univers complexe. Il n'y a évidemment pas de statistiques précises sur la question, néanmoins on trouvait déjà en France comme à l'étranger des approches chiffrées de certains des aspects de l'économie informelle rose (par exemple les SEL - systèmes d'échanges locaux), de l'économie informelle grise (par exemple la contrefaçon, la fraude fiscale, sociale et à l'identité), de l'économie informelle noire (par exemple les trafics et la prostitution). Je les ai complétées par un travail de terrain, puisque j'étais en relation avec certaines des diasporas implantées en France. Aujourd'hui, la documentation est beaucoup plus abondante, en France comme chez nos voisins. Que vous inspire la sur-représentation des musulmans dans les prisons françaises (70 % en gros, contre 10 à 20 % chez nos voisins) ? - Tout d'abord, il faut mettre le nombre de musulmans dans les prisons en perspective avec le poids réel de la communauté musulmane. En France, elle n'est pas de 4 à 6 millions de musulmans comme on l'affirme couramment mais d'environ 8,5 millions, comme je l'ai montré en utilisant trois méthodes scientifiques distinctes. Ceci posé, il est indiscutable que les musulmans et notamment les jeunes sont très présents dans la petite délinquance, celle qui est visible, mais beaucoup moins dans la grande délinquance, dont les commanditaires sont rarement arrêtés. Le système de recrutement des apprentis djihadistes est précisément en partie fondé sur la propagande dans les prisons. Dépouiller le jeune de la victimisation née de son arrestation en lui faisant entendre que ce n'est pas pour lui qu'il commettait des exactions mais contre une société qui ne lui fait pas de place et qu'il récuse. Le convaincre d'entrer dans une perspective nouvelle et positive, celle de la société islamiste qui va le réhabiliter à ses propres yeux en le transformant en combattant d'Allah, en héros voire en kamikaze. Les terroristes qui passent à l'action en France où ils sont nés ont tous un passé de délinquants. Or cette délinquance est elle-même une des quatre sources de financement du terrorisme, écrivez-vous. Cela n'éclaire-t-il pas d'un jour nouveau ce que certains appellent lâchement « les incivilités » ? - Le terme d'incivilité est à l'évidence une litote utilisée par les médias et la pensée dominante pour camoufler des opérations qui peuvent tourner au meurtre. C'est une des formes de la novlangue, où des délinquants sont appelés des « sauvageons », terme plutôt chargé de positivité que Bernard Cazeneuve a repris à Jean-Pierre Chevènement, qui l'avait lui-même emprunté à Louis Pergaud : celui-ci, dans La Guerre des Boutons (1912), exalte « notre vie enthousiaste et brutale de vigoureux sauvageons ». La peur inspirée par la judiciarisation systématique de tout écrit dérangeant par des associations donneuses de leçons et la complaisance d'une partie de la magistrature expliquent malheureusement cette pusillanimité, alors que la délinquance est un des terreaux majeurs sur lequel s'épanouit le terrorisme. Sur la question du financement des mosquées, entre financement étranger et financement par l'Etat ou les collectivités, quelle est pour vous la solution la plus efficace ? - Je vais probablement vous décevoir. Mon travail n'est pas de privilégier des solutions mais d'analyser des situations, afin de fournir des outils de travail à l'opinion publique qui fera ses choix. Si le financement des mosquées était assuré en totalité par les cotisations des fidèles, le problème ne se poserait pas. La lutte contre l'islamo-business international peut-elle être uniquement nationale ? - A l'évidence non. Mais les institutions internationales sont mal outillées pour la conduire, car elles ne savent ni gérer ni combattre l'économie informelle. Et si cette lutte n'est pas également menée avec fermeté à l'échelon national, il n'y aura pas de contrepoids pour combattre une mouvance qui encaisse plus de 1 000 milliards de dollars par an. <p align="right">Propos recueillis par Samuel MARTIN <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>