La Grande Mosquée de Paris a été financée par les loges maçonniques !
3/5 Bibliothèque de combat .
.----. Pour information : Au lendemain de la guerre de 1870, les catholiques français avaient édifié – grâce à leurs aumônes – la basilique de Montmartre.
Au lendemain de la guerre de 1914-1918, c’est une mosquée que les loges maçonniques décident d’édifier – sur fonds publics.
Leur but n’est pas de satisfaire les musulmans (qui, à l’époque, ne demandent rien de tel), mais d’humilier les catholiques.
Née dans les loges, l’idée est aussitôt adoptée par le Gouvernement français et par Jules Cambon (gouverneur général de l’Algérie).
Edouard Herriot présente le projet (juin 1920)
Les frais de construction sont énormes, mais Edouard Herriot lui-même s’en occupe. Le 30 juin 1920, le député anticlérical (qui milite au même moment pour l’expulsion des moines et la confiscation des écoles catholiques) présente à la Chambre des députés un projet de loi accordant une subvention de 500 000 francs « pour la construction d’une mosquée, d’une bibliothèque, d’une salle d’études et de conférences (…), une vraie maison de l’islam. »
Tout le camp « laïc » applaudit. Les députés radicaux, qui ne peuvent pas voir une soutane sans hurler à la mort, bondissent de joie à l’idée de construire une mosquée. (…)
Discussion au Sénat (31 juillet 1920)
C’est Raphaël-Georges Lévy qui défend le projet au Sénat, au nom du Gouvernement. Le sénateur israélite invoque l’urgence, demande la discussion immédiate à la séance du 31 juillet 1920, et n’hésite pas à affirmer – sans aucun fondement, mais sans recevoir de réplique – que Paris est la seule grande capitale sans mosquée.
Le sénateur Dominique Delahaye réagit en soulignant qu’on vient de débattre, quelques minutes auparavant, de l’affectation d’un bâtiment confisqué aux jésuites. On vole aux uns et on donne aux autres. Il s’exclame : « Il serait bientôt temps de traiter les catholiques aussi bien que les musulmans ! ».
Riposte immédiate du sénateur François Albert : « C’est de la jalousie ! ». Ce cri du cœur mérite d’être retenu. François Albert sera bientôt élu président de la très maçonnique « Ligue de l’enseignement » puis Ministre de l’Instruction publique (15 juin 1924). (…)
La municipalité de Paris offre le terrain (janvier 1921)
(…) Dans un généreux enthousiasme, le conseil municipal de Paris décide d’octroyer gratuitement le terrain municipal de l’ancien Hôpital de la Pitié pour l’édification de la Mosquée. C’est une subvention en nature.
Lorsqu’il s’agit du culte catholique, les subventions municipales sont interdites et, au besoin, annulées par l’autorité préfectorale. (…)
En République laïque, ce qui est interdit pour les catholiques est permis pour les musulmans.
Construction de la mosquée (1922-1926)
Le 1er mars 1922, la Société des Habbous de l’islam prend possession du terrain et fixe l’orientation de la mosquée. (…)
Le 13 juillet 1926, Moulay-Youssef, sultan du Maroc et « Commandeur des croyants » depuis la chute du califat de Constantinople, arrive à Paris pour l’inauguration de la mosquée. (…)
Dans L’Action Français, Charles Maurras demande : « Qui colonise, désormais ? Qui est colonisé ? Eux ou nous ? ». (…) [ Louis Medler–Laïcislamisation dans le Sel de la Terre , numéro 94 ]