Dans son encyclique Dominum et Vivificantem au §17, Jean Paul II professe l'hérésie de la christologie selon l'Esprit : "Il convient de souligner ici que l'"esprit du Seigneur", qui "repose" sur le futur Messie, est clairement et avant tout un don de Dieu pour la personne de ce Serviteur du Seigneur. Mais lui-même n'est pas une personne isolée et existant par elle-même, parce qu'il agit par la volonté du Seigneur, en vertu de sa décision ou de son choix."
"Le Saint-Esprit n'est en aucune manière un don pour la "personne du Messie", parce que celle-ci, en raison de l'union hypostatique, est la seconde personne de la divinité, de laquelle procède le Saint-Esprit, à partir du Père et du Fils", écrit le professeur Johannes Dörmann : "La voie théologique de Jean-Paul II jusqu'à la Journée mondiale de prière des religions à Assise. II/3, La trilogie trinitaire", page 127 dans l'édition allemande, Senden/Westf. 1998.
Le pape Adrien Ier, ayant en vue les adoptionistes du VIIIème siècle en Espagne, interdit l'application de l'expression "serviteur de Dieu", en raison de l'union hypostatique ; [Denz. 313].
Selon la Christologie selon l'esprit telle qu'exprimée par la nouvelle forme du rite Novus Ordo de la consécration épiscopale de Paul VI , le Saint-Esprit apparaît comme un don au Messie qui ne le possédait pas auparavant : "Et maintenant, Seigneur, répands sur celui que tu as choisi la force qui vient de toi, l'Esprit qui fait les chefs, que tu as donné à ton Fils bien-aimé, Jésus-Christ, qu'il a lui-même donné aux saints Apôtres qui établirent l'Église en chaque lieu comme ton sanctuaire, à la louange incessante et à la gloire de ton Nom".