L´intelligence en péril de mort
Référence : 67614
7 avis
Date de parution : 11 février 2019
Éditeur : HOMME NOUVEAU (EDITIONS DE L') ED HN
Collection : FOCUS
EAN 13 : 9782915988932
Nb de pages : 288
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Description
Publié pour la première en 1969, L'Intelligence en péril de mort du philosophe catholique belge Marcel De Corte était épuisé depuis longtemps, bien que ce livre ait connu en 1987 une deuxième édition, revue par l'auteur. Vingt trois ans après la mort de Marcel de Corte, cette troisième édition démontre que l'analyse de l'auteur, à bien des égards prophétique, n'a pas perdu de son intérêt tant ce qu'il décrit correspond à notre société contemporaine.
Pour saisir la profonde mutation à laquelle sont soumis aujourd'hui l'homme et les sociétés, Marcel De Corte offre une analyse implacable, s'appuyant sur la philosophie classique et les lumières de la Révélation chrétienne, qui établit la généalogie des maux contemporains et indique des voies de redressement. Ce que Orwell et Huxley ont romancé, Marcel De Corte l'a prédit par le raisonnement et l'a analysé à l'aune de la Sagesse.
Pour saisir la profonde mutation à laquelle sont soumis aujourd'hui l'homme et les sociétés, Marcel De Corte offre une analyse implacable, s'appuyant sur la philosophie classique et les lumières de la Révélation chrétienne, qui établit la généalogie des maux contemporains et indique des voies de redressement. Ce que Orwell et Huxley ont romancé, Marcel De Corte l'a prédit par le raisonnement et l'a analysé à l'aune de la Sagesse.
Titre | L´intelligence en péril de mort |
Auteur | DE CORTE (Marcel) |
Éditeur | HOMME NOUVEAU (EDITIONS DE L') ED HN |
Date de parution | 11 février 2019 |
Nb de pages | 288 |
Collection | FOCUS |
EAN 13 | 9782915988932 |
Épaisseur (en mm) | 16 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 220 |
Poids (en Kg) | 0.36 |
Biographie
Marcel DE CORTE (1905-1994) Marcel De Corte est né, en Belgique, en 1905 et est décédé en 1994. Voir plus
Critique du libraire
" Ce livre pose ... un diagnostic très grave et s'attaque à la racine du mal qui ronge la civilisation contemporaine, un mal qui s'attaque à la définition même de l'homme qui est un "animal raisonnable". "
Les avis clients
Livre capital .
5/5 Plaisir de Lire .
.----.Intelligence et volonté, telles sont les deux qualités qui expriment la supériorité naturelle et objective de l'homme sur le reste de la création visible . Mais il convient de ne pas confondre et de hiérarchiser ces deux notions . Voilà le but que se propose l'auteur : l'intelligence permet à l'homme de saisir l'intelligible à partir d'une observation de la réalité sensible ; la volonté d'entériner les jugements de l'intelligence dans une action concrète . Il convient donc qu'un acte soit d'abord pensé et jugé avant d'être appliqué . L'erreur de l'homme moderne et le péril de mort qui menace l'intelligence est précisément de renverser cette hiérarchie ou de faire abstraction d'une de ces deux qualités .
Deux dangers sont alors stigmatisés par l'auteur : celui de l'intellectuel totalement déconnecté du réel, qui méconnait la complexité du réel, les différences qui existent entre les hommes ; danger d'abstraction nihiliste et abusive où intelligence ne se rattache plus à l'objet même de sa fonction : la réalité des choses ; danger qui menace les tentatives abusives de planification mondialiste ou de centralisation . L'autre danger stigmatisé par l'auteur est celui d'un romantisme volontariste et destructeur qui s'adresse uniquement aux sentiments et qui refuse le primat de la raison sur la sensibilité ; c'est l'attitude de celui qui ne reconnaît à l'intelligence qu'une fonction purement pratique, une fonction de justification a posteriori d'actes commis sous la seule impulsion des sentiments : c'est la position romantique .
Ces deux dangers se résument dans les mots "Utopie et Imagination" : "l'imagination au pouvoir, c'est la mort de l'intelligence . L'homme moderne cultive l'utopie et les illusions car il refuse de considérer le réel dans sa totalité . L'information contribue à accentuer l'utopie : l'information déforme, affame l'intelligence en la privant du contact avec le réel, en attisant la puissance de l'imagination qui constitue un écran entre la réalité et l'intelligence .
Ce livre pose donc un diagnostic très grave et s'attaque à la racine du mal qui ronge la civilisation contemporaine, un mal qui s'attaque à la définition même de l'homme qui est un "animal raisonnable".
POUR QUI CE LIVRE ? : 18 ans . Livre capital mais dont la lecture pourrait sembler ardue aux lecteurs plus jeunes ; le langage reste celui d'un philosophe . [ " Plaisir de Lire " , numéro 33 , Noël 1975 ]
Ce chef de croisade est un précurseur ! !
5/5 L'appel des pins .
.----. On pourrait compter sur les doigts de la main les livres qui éclairent jusqu'à une telle profondeur les convulsions de notre temps. Tout ce dont nous souffrons (dans la société et danS l'Etat, dans nos âmes et dans l'Eglise, dans la pensée enfin) est ici mis à nu, disséqué, analysé, expliqué avec une acuité de jugement et une maîtrise incomparables. Et parce que ce diagnostic de nos maux importe tant à la guérison, Jacques Vier a pu dire de Marcel De Corte : " Ce chef de croisade est un précurseur ".
Etabli sur les remparts de la cité, depuis sa jeunesse et sans faiblir jamais, Marcel De Corte y accomplit la fonction éminente du sage qui est de "faire de l'ordre" . Dévoilant la racine intellectuelle de nos maux, il pourfend impitoyablement ces nuées auxquelles, depuis les "immortels principes" de 89, tant de millions de vies humaines ont été sacrifiées. Le sens du réel chez lui, est vraiment magnifique. On le voit paré et tout resplendissant des armes du vrai.
"L'intelligence en péril de mort" couronne l'oeuvre féconde de Marcel De Corte, trois thèmes en forment l'ossature : L'intellectuelle et l'utopie. Le romantisme et la science. L'information déformante. Rappelons ses ouvrages sur quatre Vertus Cardinales : "De la justice", "De la force", "De la prudence" et "De la tempérance" . [ Numéro 75 - avril 1988 du bulletin trimestriel des Amis de Garabandal - Directeur-gérant : Abbé Jehan de Bailliencourt ]
Prendre conscience de notre décadence
5/5 Réseau Regain
L’homme•homo – c’est-à-dire raisonnable – est assurément en perdition ;
L’homme•lette – l’abruti•tine et l’idiot•te – sont en vue... interdit de les distinguer.
Voilà où nous en sommes !
L’âme fait l’homme (vir et mulier : homme et femme) par son esprit qui la relie à son corps, et l’anime. Ce trio, cette tripartition, cette ternarité confère à l’homme, avec son humanité : sa liberté, ses facultés de connaître et d’apprendre, de comprendre et d’expliciter, et enfin de vouloir et de faire.
Pour transformer cette liberté en esclavage, il suffit de faire disjoncter cette fonction essentielle... qui entraînera celles qui constituent notre existentiel... C’est ce à quoi le premier pouvoir – culturel – s’applique avec succès depuis quelque deux à trois siècles.
Tel est, réduit à sa plus simple expression, le procédé employé par les idéologues arrogants du mondialisme, afin de fabriquer les naïfs et les sots, souvent doublés de méchanceté, qui désormais tendent à constituer – pour une part qui devient envahissante – la pâte humaine avec laquelle ils entendent faire une humanité nouvelle, indifférenciée et atomisée, pour régner.
L’on ne peut descendre en-deçà sans atteindre l’animal. Sortir l’homme de cette déchéance consiste donc à réactiver l’esprit d’intelligence – cœur et raison – qui, entre corps et âme, assure avec sa cohésion, son humanité, et ce qui s’ensuit.
C’est de cette base qu’il nous faut repartir. Pour cela il convient de se familiariser avec la fonction qui fait l’homme et, par là, la société dans laquelle il vit. C’est le moment de rappeler en quelques mots ce que nous devrions tous savoir... mais qui, par ces temps d’obscurantisme, va mieux en le disant : le fonctionnement intime de l’homme, en cohérence avec la constitution tripartite de sa nature, est ternaire, et non duel.
Si nous prenons les réalités dans le déroulement de leur cours, il convient de considérer les hommes, les familles, les communautés et la société qu’ils constituent, dans leur bain existentiel, civilisationnel. Car, chaque fois qu’un homme pense, il opère une fonction que nous avons maintes fois décrite au long de nos réflexions rassemblées ici, que nous pouvons résumer ainsi : Chaque pensée est une opération psychique qui s’amorce par la connaissance – issue du bain civilisationnel ou de sa mise en mémoire – d’une vérité antérieure (tenant) que la personne met, par son intelligence, en relation avec la ou les réalité(s) (aboutissant) qu’elle veut maintenir, amender, voire changer ou supprimer. Les allers-retours, entre ces deux pôles de la pensée, activent la volonté, éventuellement suivie de la mise en application de ses objectifs.
Cette fonction a sa litote latine : "adaequatio rei et intellectus", pour ne pas dire "adaequatio rei et veritatis per intellectum" qui peut s’expliciter par : "chercher à établir la meilleure concordance (ou adéquation) possible (adaequatio) entre une réalité (rei) telle qu’elle est objectivement (veritas), et l’idée que l’on a (intellectus) de maintenir, d’amender, voire de remplacer cette réalité (volonté)."
Cette opération, éminemment humaine, relève de l’intelligence, qui n’est donc pas un organe mais une fonction. Cette faculté régit notre liberté ; elle ne nous est donc pas octroyée, mais nous appartient personnellement, et nous la partageons collectivement.
Or, ce n’est plus à démontrer : "on" – ceux du mondialisme – veut nous diluer dans un grand tout, rangé autour de la mangeoire dont ils entendent détenir l’approvisionnement. Pour arriver à leurs fins – se rendre maître du monde – ils s’évertuent à actualiser la formule devant leur assurer cette mainmise universelle : est bon tout ce qui divise, affaiblit et handicape les personnes, les familles et les communautés (non communautaristes) et la société qu’ils forment.
Tous les moyens sont bons: laïcité absolutiste, principes de précaution, multiculturalisme, multiethnisme, pensée correcte et obligatoire... en tous domaines: enseignement, média, économie, politique, religions, culture, atomiser pour régner, et pour cela, tout égaliser, indifférencier, individualiser... afin de neutraliser les intelligences en paralysant cette fonction essentielle qui, précisément, consiste d’abord à distinguer. Opération qui revient à réduire jusqu’à l’anéantir l’autonomie et la liberté des personnes, des familles, des communautés et de la société civile.
Cette manœuvre consiste à pervertir, à subvertir, à inhiber, voire à supprimer la conjonction de coordination – si bien nommée – "et" qui unit toute fonction, toute activité, tout phénomène. Tant et si bien que l’on peut confirmer, avec Marcel Decorte, que oui, l’intelligence est bien en péril de mort, et qu’avec cette déshumanisation, notre servitude est en vue.
Il convient donc d’urgence de prendre conscience de cette cause première de notre décadence, et réactiver le balancement des intelligences afin d’entreprendre la reconquête de notre liberté et, avec elle, de notre humanité. Pour cela nous devons passer du duel au duo : de la dualité à la ternarité, en réanimant le moyen terme.
<p align="right">Michel Masson <a href= http://www.reseau-regain.net/ target=_blank>www.reseau-regain.net</a>
l intelligence en peril de mort
5/5 dominique
livre merveilleusement ecris tout a fait d actualite ,MARCEL DE CORTE de part sa clairvoyance
et son intelligence fut un grand visionnaire,il nous ouvre les yeux sur la verite
pour ,comme il le dit "le concept est fils des noces de l intelligence et du reel"
il est un guide precieux sur le chemin de la foi.
l intelligence en peril de mort
5/5 dominique
livre formidable incroyablement d actualite a lire vraiment!
La menace de l'utopie .
5/5 Lectures Françaises / 1969 .
.----. Au début du siècle, dans un livre resté célèbre : " L'Avenir de l'intelligence ", Charles Maurras mettait les Français en garde contre la Ploutocratie. Il y montrait que l'écrivain était alors presque toujours asservi au plus dégradant des despotismes, celui de l'Argent. Le professeur Marcel De Corte, qui doit beaucoup à Maurras, considère, lui, que l'intelligence est aujourd'hui menacée par l'Utopie, qui va du romantisme de la science à l'information déformante. ( numéro 149 - septembre 1969 ).
PENSEUR PUISSANT.
5/5 JEAN SAUMUR 49
.----. Ce livre couronne l'œuvre féconde de Marcel De Corte. Trois thèmes en forment l'ossature : L'intellectuel et l'utopie, Le romantisme de la science, L'information déformante. Ce penseur puissant cloue au pilori les esprits faux qui, "s'enveloppant eux-mêmes dans les ombres de leurs propres ténèbres ", inoculent à la société tout entière le venin le plus funeste et le plus corrupteur qui soit. Ainsi nous rend-il la joie du bien penser. ( notice figurant dans mon exemplaire mais sans source et sans signature! ).
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