Le 20 juillet 1954, les accords de Genève ne désignant ni vainqueur ni vaincu, partageaient le Viêt Nam en deux. Le fabuleux projet d'une Union française entre métropole et outre-mer, disparaissait de la Constitution et des coeurs. Les "idiots utiles", les pacifistes à sens unique, les antimilitaristes saluaient le courage du peuple vietnamien censé combattre pour son indépendance, mais oubliaient que cette indépendance lui était acquise depuis des années.
L'armée française ne se battait plus pour une quelconque reconquête coloniale, mais simplement pour éviter que le pays ne tombe aux mains de communistes fanatiques. Au départ de la France, après l'armistice de Genève, le Sud-Viêt Nam était une république libre qui n'avait pas besoin d'être libérée et, surtout, qui n'en avait nullement envie. Ce n'est pas uniquement un idéal d'indépendance qui a poussé les dirigeants viêt-minh à mettre et remettre leur peuple dans la guerre, mais l'installation dans toute l'ancienne Indochine française d'un pouvoir marxiste aligné sur Moscou.
C'est pourquoi, cette guerre fut de la part du Viêt-minh une immense imposture ; les dirigeants d'Hanoi, l'oncle Hô le tout premier, sont des assassins. Il peut paraître étonnant, cinquante ans après, de vouloir rappeler cela, mais aujourd'hui encore, alors que l'on nous bassine avec le "devoir de mémoire", la désinformation sur la présence de la France en Indochine est totale.
Ce livre - aux témoignages inédits, aux photos exceptionnelles et aux documents rarissime - est d'abord un hommage à tous les soldats des forces de l'Union française et à tous leurs frères d'armes du Laos, du Cambodge et du Viêt Nam, mais, cet ouvrage, précis et documenté, prend aussi la valeur d'un témoignage pour l'Histoire.