L'étonnante fortune de cet ouvrage tient du prodige car aucun autre, sans en excepter les livres bibliques, n'a eu, en France, le quart des traductions qu'on y a faites de l'Imitation. L'Imitation de Jésus-Christ - même si l'on accorde cependant actuellement cette œuvre à Thomas Kempis - est une oeuvre anonyme de piété chrétienne de la fin du XIVe siècle ou du début du XVe siècle. Ce qui fit dire à Fontenelle : "L'Imitation de Jésus-Christ est le plus beau livre qui soit parti de la main d'un homme, puisque l'Évangile n'en vient pas". Et son succès ne se dément pas depuis des siècles. En 1450, il en existait plus de deux cent cinquante manuscrits et de nouvelles éditions sortent encore régulièrement. L'Imitation a été traduite dans toutes les langues des peuples civilisés par des missionnaires qui se sont accordé à considérer le livre de l'Imitation comme le meilleur manuel de la vie spirituelle, comme "le plus utile semeur de la morale du Christianisme". Parmi la centaine de traductions françaises de l'Imitation, une des plus célèbres est la traduction commentée de l'écrivain, philosophe et prêtre français, l'abbé Hugues-Félicité Robert de Lamennais, né le 19 juin 1782 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), mort en 1854 à Paris. C'est cette version, précédée d'une notice historique complète, lu à deux voix : François Jouatte pour le texte proprement dit et Emmanuelle Lafeferrier-Hamel pour le commentaire.
Critique du libraire
Texte intégral lu par Emmanuelle Lafferrière-Hamel. Musique Guy Robert Durée 8 h