N° 119 (nouvelle série), mars 2021 : Pascal, l´autre crise de la conscience européenne - Entretien avec Louis-Edgard de Pinieux
Date de parution :
22 mars 2021
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
0000001171990
Nb de pages :
32
Référence interne:
117199
Description
- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 2 de couverture)
- Pascal, l'autre crise de la conscience européenne. Entretien avec Louis-Edgard de Pinieux (p. 1)
- Dom Aubourg : un moine au cœur du monde, de sœur Ambroise-Dominique Salleron (par Olivier Destouches) (p. 8)
L'exilé intérieur ou la souffrance offerte (p. 8) - La reconstruction en Normandie après la guerre (p. 10) - Le grand théologien au service des âmes (p. 11)
- Christus Vincit. Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps, de Mgr Athanasius Schneider (par Joseph Rabany) (p. 13)
Introduction (p. 13) - « Les tribulations de ce jour-là » (p. 13) - « Le soleil s'assombrira » (p. 14) - « La lune ne donnera plus sa lumière » (p. 15) - « Les étoiles tomberont du ciel » (p. 18) - Conclusion (p. 19)
- Augustin Cochin et la grande fumisterie, 3e partie (par Philippe Lauria) (p. 21)
Titre | N° 119 (nouvelle série), mars 2021 : Pascal, l´autre crise de la conscience européenne - Entretien avec Louis-Edgard de Pinieux |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 22 mars 2021 |
Nb de pages | 32 |
EAN 13 | 0000001171990 |
Présentation | Journal, Revue |
Épaisseur (en mm) | 3 |
Largeur (en mm) | 148 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,050 |
Critique du libraire
ÉDITORIAL : « Que d'intelligences politiques guillotinées par le rasoir janséniste et pascalien (...) C'est à de tels hommes que l'on doit principalement l'effondrement de la Cité catholique... ». Cette phrase est la dernière prononcée par Louis-Edgard de Pinieux en conclusion de l'entretien qu'il nous a accordé pour exposer le contenu du livre qu'il vient d'écrire : Pascal. L'autre crise de la conscience européenne. Du fait de la réputation octroyée à Blaise Pascal dans les milieux catholiques, ce jugement iconoclaste ne va pas être du goût de la majorité ; et cependant, il n'y a rien à y redire : les éléments, les preuves, les recoupements sont réunis dans cet ouvrage pour confirmer le poids de cette lourde responsabilité. « Séduisant, éminemment talentueux, il était un des meilleurs écrivains de son époque et un grand scientifique », dit L.-E. de Pinieux. En effet, à l'âge de 16 ans, Pascal avait inventé la machine arithmétique, puis entreprit de mesurer la pression atmosphérique. C'est à la suite de sa conversion au jansénisme qu'il rejoignit Port-Royal des Champs, en 1654 (il avait 31 ans) où il rédigea les traités qui lui ont valu sa notoriété, Les Provinciales (1656), puis les Pensées (1658), avant de mourir quelques années plus tard, en 1662, à l'âge de 39 ans, seulement. C'est probablement son intelligence supérieure qui l'a rendu si séduisant. Mais elle fut parallèlement une arme à double tranchant, puisqu'il est impossible de ne pas accorder du crédit à ce qu'en dit L.-E. de Pinieux : « Il était l'archétype des jansénistes revendiqué par eux-mêmes tout au long du XVIIIe siècle et peut être assurément considéré comme un des principaux chaînons reliant la tradition à la modernité, devenant ainsi le responsable de l'effondrement de la pensée traditionnelle [...] Les intelligences catholiques ont été entraînées par Pascal à ignorer tout ce sur quoi était établie la société très chrétienne, à mépriser ce à quoi ils devaient de vivre catholiques [...] Le jansénisme est un anti-Concile de Trente, d'autant plus efficace qu'il passe pour le contraire de ce qu'il est ! Il a ouvert la route aux révolutionnaires, la route des intelligences et des idées... ». Ces quelques courts extraits sont une invitation pressante à la lecture de ce livre que l'on peut considérer comme une pierre supplémentaire et indispensable apportée à l'entreprise de reconstruction de l'édifice authentiquement catholique, très sérieusement ébranlé depuis tant d'années. Jérôme SEGUIN