Un automne romain - Journal sans moi

« L'origine, ou la genèse, de ce livre remonte à l'année 1996 lors de la saison automnale, quand l'écrivain et journaliste Michel De Jaeghere fut envoyé à Rome pour " couvrir " l'actualité religieuse de l'époque, puisque l'on s'attendait à la mort très prochaine du pape Jean-Paul II, hospitalisé pour subir une opération chirurgicale. Le Saint-Père disposant encore d'une robuste constitution, s'est rétabli sans trop de difficulté, déjouant les pronostics les plus pessimistes. Dans l'attente de l' " événement " qui ne s'est pas produit, Michel De Jaeghere et ses confrères journalistes et correspondants de diverses publications, se retrouvèrent désœuvrés. Pour occuper cette sorte d'oisiveté forcée, De Jaeghere ne resta pas inactif et s'est mis en quête de renseignements auprès d'un certain nombre d'ecclésiastiques sur les probabilités de la réunion d'un éventuel prochain conclave, supputant les chances des uns ou des autres pour occuper le siège de Pierre. Peine perdue, Jean-Paul II a résisté ! « Parallèlement notre ami se promena dans la ville, " chargée d'histoire " et de tellement d'événements historiques, tant religieux que profanes. Pratiquement chaque bâtiment, chaque édifice, chaque rue sont une source de réminiscences et la seconde nature de l'homme écrivain est de noter par écrit ce qu'il voit, ce qu'il ressent, ce dont il se souvient, tenant ainsi un journal qui pourrait être assimilé à un guide. Plus de vingt années plus tard, il a pris la décision de publier un livre à partir de ses nombreuses promenades. Pour quelle raison a-t-il attendu si longtemps pour le faire ? Nous ne le savons, mais c'est une excellente initiative, comme le confirme notre confrère Livr'arbitres (n° 27, 36 rue Balard, 75015 Paris) : " Le livre est aussi bigarré que la Ville est baroque, et sa lecture enchanteresse : il fera naître une certaine nostalgie chez ceux qui connaissent la Ville et donnera aux autres envie d'aller la (re)voir et de la (re)découvrir sous la conduite de Michel De Jaeghere " » Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 745 (mai 2019)