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Pierre CHATEAU-JOBERT (1912-2005)

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Référence interne : 85360
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Auteur : CHATEAU-JOBERT (Pierre)
Éditeur : AUTEURS
EAN 13 : 0000000853606

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Description

Biographie Né à Morlaix (Finistère), le 3 février 1912. Colonel, officier d'artillerie à l'origine, blessé pendant la campagne de France, il rejoignit l'Angleterre (juillet 1940) et combattit dans les F.F.L. en Erythrée, en Syrie et en Lybie : il était à la tête des commandos parachutistes à la fin de la guerre (connu sous le pseudonyme de Conan). Il combattit, toujours dans les parachutistes, en Indochine (1947-1952), puis à Port-Saïd (1956) et en Algérie (1957-1958). Nommé commandant d'une brigade parachutiste à Bayonne (1959), il ne cachait pas ses sentiments "Algérie française" : à la suite du putsch d'Alger (avril 19610), il fut condamné à 45 jours d'arrêts de forteresse. Muté à l'E.-M. de la région de Cherbourg, il déserta (janvier 1962) et rejoignit l'OAS en Algérie. Revenu en Métropole, il reconstitua divers réseaux clandestins en France, distincts de ceux du C.N.R. et qui s'inspiraient de la doctrine catholique traditionaliste. Depuis l'amnistie de 1968, le colonel Château-Jobert poursuit ses activités politiques sous une autre forme : la propagande et l'instruction des militants contre-révolutionnaires (ou contrerévotuionnaires). Il a publié à la Diffusion de la Pensée Française plusieurs ouvrages très répandus parmi les traditionalistes. (Henry Coston Dictionnaire de la Politique Française, Tome 3, 1979) Condamné à mort par contumace en 1965, il fut gracié en 1968. Très proche de Jacques Meunier qui était son correspondant en France pendant sa période clandestine en Espagne, il se lia ensuite avec Jean Auguy et venait souvent à Chiré ou l'on se souvient encore de discussions mémorables en particulier sur le problème du vote ! Il est décédé le 29 décembre 2005 dans le Calvados à Caumont-l'Eventé, une messe fut dite le 3 janvier en l'église de Sartilly oùJean Auguy et Claude Mouton représentaient l'équipe de Chiré, il fut inhumé ce même jour à Morlaix. Le 16 mai 2001, le PC du 2è Régiment parachutiste d'Infanterie de Marine à l'île de la Réunion a été baptisé "PC Lieutenant-Colonel Château-Jobert". Le 22 octobre 2010 un buste a été inauguré dans l'enceinte de l'Ecole des Troupes Aéroportées à Pau. Son oeuvre Doctrine d'action contrerévolutionnaire, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil Manifeste politique et social, Diffusion de la Pensée Française La confrontation révolution contrerévolution, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil Feux et lumières sur ma trace : faits de guerre et de paix La Voix du pays réel, Nouvelles Éditions latines SCOR : Sos Contre la Révolution, SCOR
Titre Pierre CHATEAU-JOBERT (1912-2005)
Auteur CHATEAU-JOBERT (Pierre)
Éditeur AUTEURS
EAN 13 0000000853606
Présentation Broché

Critique du libraire

Biographie Né à Morlaix (Finistère), le 3 février 1912. Colonel, officier d'artillerie à l'origine, blessé pendant la campagne de France, il rejoignit l'Angleterre (juillet 1940) et combattit dans les F.F.L. en Erythrée, en Syrie et en Lybie : il était à la tête des commandos parachutistes à la fin de la guerre (connu sous le pseudonyme de Conan). Il combattit, toujours dans les parachutistes, en Indochine (1947-1952), puis à Port-Saïd (1956) et en Algérie (1957-1958). Nommé commandant d'une brigade parachutiste à Bayonne (1959), il ne cachait pas ses sentiments "Algérie française" : à la suite du putsch d'Alger (avril 1960), il fut condamné à 45 jours d'arrêts de forteresse. Muté à l'E.-M. de la région de Cherbourg, il déserta (janvier 1962) et rejoignit l'OAS en Algérie. Revenu en Métropole, il reconstitua divers réseaux clandestins en France, distincts de ceux du C.N.R. et qui s'inspiraient de la doctrine catholique traditionaliste. Depuis l'amnistie de 1968, le colonel Château-Jobert poursuivit ses activités politiques sous une autre forme : la propagande et l'instruction des militants contre-révolutionnaires (ou contrerévotuionnaires). Il a publié à la Diffusion de la Pensée Française plusieurs ouvrages très répandus parmi les traditionalistes. (Henry Coston Dictionnaire de la Politique Française, Tome 3, 1979) Condamné à mort par contumace en 1965, il fut gracié en 1968. Très proche de Jacques Meunier qui était son correspondant en France pendant sa période clandestine en Espagne, il se lia ensuite avec Jean Auguy et venait souvent à Chiré ou l'on se souvient encore de discussions mémorables en particulier sur le problème du vote ! Il est décédé le 29 décembre 2005 dans le Calvados à Caumont-l'Eventé, une messe fut dite le 3 janvier en l'église de Sartilly où Jean Auguy et Claude Mouton représentaient l'équipe de Chiré, il fut inhumé ce même jour à Morlaix. Le 16 mai 2001, le PC du 2è Régiment parachutiste d'Infanterie de Marine à l'île de la Réunion a été baptisé "PC Lieutenant-Colonel Château-Jobert". Le 22 octobre 2010 un buste a été inauguré dans l'enceinte de l'Ecole des Troupes Aéroportées à Pau. Son oeuvre Doctrine d'action contrerévolutionnaire, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil Manifeste politique et social, Diffusion de la Pensée Française La confrontation révolution contrerévolution, Éditions de Chiré, Chiré-en-Montreuil Feux et lumières sur ma trace : faits de guerre et de paix La Voix du pays réel, Nouvelles Éditions latines SCOR : Sos Contre la Révolution, SCOR Un article de Boulevard Voltaire : Les vrais héros ne bombent pas le torse : hommage à Chateau-Jobert ! Ce vendredi 27 novembre, Régis Debray était l'invité du « Grand Entretien » de France Inter, pour la sortie de son livre D'un siècle l'autre ; clin d'œil au grand Louis-Ferdinand, ballotté de château en château, d'un monde mort à un monde survivant. Évoquant l'engagement de Daniel Cordier dans la Résistance, l'écrivain relève : « Daniel avait gardé cette passion [...] de savoir exactement ce qu'il avait fait et pour qui il l'avait fait. ». Et ajoute : « Et surtout, il ne bombait pas le torse. » Quoi qu'on puisse penser de l'engagement politique de Régis Debray, lui aussi sait ce qu'il a fait et pour qui il l'a fait. Même si, capturé en Bolivie, il reste en lui une part d'ombre, après qu'il eut peut-être « parlé plus que nécessaire » à la CIA qui traquait le Che ; il fut de ceux qui mirent leur peau au bout de leurs idées. Debray n'est pas un héros. Plutôt un commissaire politique adouci par le temps. Daniel Cordier l'était-il ? Ce 26 novembre, le Président Macron a salué sa mémoire par un hommage national. Daniel Cordier, qui eut le cran de s'engager, à 20 ans, en 1940, pour une cause qui le dépassait ; qui eut - peut-être - la chance de n'être pas pris ; bien qu'il ait eu, comme beaucoup, à nager dans les eaux troubles des luttes internes de la Résistance*. Dans son discours, depuis la cour des Invalides - devant un cercueil drapé de tricolore et les cyrards au garde-à-vous -, Emmanuel Macron a dit ceci : « Il fit partie des résistants de la première heure, de ceux qui restèrent debout quand tout s'effondrait, prêts à tous les sacrifices pour que la France restât à la France. [...] Il avait en lui une part du roman national [...] Le goût de l'action et du dépassement, une bravoure impétueuse, une soif d'absolu, une liberté totale et surtout l'amour de sa patrie, la France. » Lui qui fut l'un de ces 1.038 compagnons de la Libération : « Cette confrérie de rebelles qui a choisi de relever l'honneur et de reforger la nation. » Si ces 1.038 sont comme ces Immortels qui défendaient le trône des Darius, l'un d'eux, qui fut honni parce qu'il croyait à la parole donnée, aurait bien mérité de ces mêmes paroles, dans cette même cour, veillé d'autres cyrards. Pierre Chateau-Jobert, Conan, fin et rugueux comme un cap de Bretagne, fut le plus libre de cette France libre ! Ce vendredi, Régis Debray nous dit que « la révolution, ce n'est pas le terrorisme », mais « une vue sur le futur » et « un projet moral et intellectuel ». C'était, à l'autre extrémité d'engagement, le même projet de Conan, qui préféra l'honneur à l'étoile dorée en s'engageant pour l'OAS. Jamais pris, jamais traître. Pierre Chateau-Jobert est décédé le jeudi 29 décembre 2005, à 93 ans. Jean Sassi prononça son éloge funèbre, appelant la patrie sourde à la reconnaissance. Il repose à Morlaix. Le 22 octobre 2010, à l'initiative de l'Union nationale des parachutistes, une stèle à son effigie fut inaugurée à Pau, dans l'enceinte de l'École des troupes aéroportées dont il fut l'un des créateurs. Un individu - aliéné par la propagande FLN et marxiste - ayant dénoncé « cette infamie » avec l'appui de Mediapart, aucun édile de la République n'eut le courage de venir saluer sa mémoire. Tous frémirent : de Martine Lignières-Cassou, maire, issue de pied-noir, à Hervé Morin, ministre replié sur son siège éjectable. Tous portés pâles. Voilà son plus bel hommage. Car Conan restera pour l'éternité de « cette confrérie de rebelles », de ces héros qui risquent sans compter et surgissent parfois de notre glèbe pour « relever l'honneur » et pour « reforger la nation ». Que nos jeunes s'inspirent de lui ! Les vrais héros ne bombent pas le torse. * Dans son livre Présumé Jean Moulin (Grasset, 2006, p. 776), l'historien Jacques Baynac évoque l'éventuelle arrestation de Daniel Cordier par les Allemands autour du 14 juin 1943, une semaine avant la capture de Jean Moulin. Le colonel Pierre CHATEAU-JOBERT dit CONAN a été porté en terre, le 3 janvier 2006, par sa famille ses amis et l'UNP. Vous trouverez ci-dessous l'éloge funèbre prononcée par la colonel Jean SASSI. ELOGE FUNEBRE du Colonel Chateau Jobert Mon Colonel, Votre famille, vos anciens compagnons d'armes, vos camarades, vos amis, les parachutistes de tout grade d'hier et d'aujourd'hui sont réunis ici pour vous rendre un dernier hommage et un ultime adieu. Tous sont venus pour témoigner la considération, l'estime et l'affection qu'ils portent au grand soldat, à la figure de légende, au chef prestigieux et hors du commun, à l'homme de caractère, d'action et de convictions que vous avez été et dont il convient de retracer l'exceptionnel destin. "Deuxième classe" en 1936, colonel en 1956. Quel parcours prestigieux ! Depuis 174 ans devise des étrangers volontaires au service de la France, "Honneur et fidélité" aura aussi été la votre. Homme d'engagement, passant votre vie en première ligne, vous vous êtes battu en des temps difficiles sur plusieurs continents pour défendre la liberté et une certaine idée de la France. Vous avez affronté le nazisme, le communisme, l'islam, mais aussi côtoyé l'abandon et le doute. Confronté à la faiblesse, au reniement et souvent à la lâcheté, vous avez cependant toujours refusé la compromission. Votre royaume i

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