Je suis l´Immaculée conception - Le dogme contesté par un certain clergé

Saint Thomas d’Aquin admet que "si la Sainte Vierge avait été exempte du péché originel dans sa conception elle n’aurait pas eu besoin de la rédemption". Or, la Bulle Ineffabilis Deus de Pie IX en 1854 nous oblige à croire que

Marie fut "préservée et exempte de la tache originelle dès le premier instant de sa conception" (non purifiée ou sanctifiée après). L’émouvante et merveilleuse déclaration d’identité de la Vierge de Lourdes confirme ce dogme en

1858. L’Immaculée n’a pas été "rachetée".

Nonobstant ces deux évènements cardinaux, des ecclésiastiques d’avant Vatican II, au motif de sauvegarder le dogme de la Rédemption universelle, affirmaient que Marie devait son privilège à l’application anticipée des

mérites de Jésus-Christ. Ils justifiaient cette affirmation en disant que Marie "a été dépendante du péché aussi longtemps qu’Elle a été dans les reins d’Adam et de ses autres parents", donc en état de virtuelle souillure et en

puissance de pécher, en conséquence de quoi, le Christ sanctifia son âme au moment où celle-ci lui fut insufflée.

De plus, bien qu’affirmant croire au dogme, plusieurs soutenaient cependant que cela ne se fît pas à l’instant de sa conception mais après celle-ci. Dans ces conditions, que reste-t-il du dogme de l’Immaculée Conception promulgué sous peine d’encourir le courroux du Dieu tout-puissant ?

Une enveloppe vide.

La présente étude cite de nombreux ecclésiastiques du XX° siècle ainsi qu’un clerc issu de la Tradition, obstinés partisans d’opinions devenues obsolètes depuis Rome (1854) et Lourdes (1858), et les réfute par une

argumentation claire, serrée et bien documentée.