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La Closerie de Champdolent

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Référence interne : 107947
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Date de parution : 20 mars 2019
Auteur : BAZIN (René)
Éditeur : EDILYS (EDITIONS)
EAN 13 : 9791094912577
Nb de pages : 180

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Référence interne: 107947

Description

Un jour de mai 1913, le Cormoran entra dans la rivière d'un petit port de Vendée. Le patron était à l'avant, debout, vêtu de son suroît jaune. La pêche avait été bonne : dix mille sardines. Mais, sur le quai, plus de vingt hommes attendaient, et des femmes en jupe courte, aussi animées que le patron semblait calme, les excitaient, disant :
- Pas d'étrangers aujourd'hui, mes petits gars ! Ils nous enlèvent le pain de la bouche ! Faut pas permettre qu'il débarque, celui-là !
Le patron se tourna vers les quatre hommes et le mousse qui attendaient, les uns assis, les autres debout.
- Débarquez la sardine : la mer est à tout le monde !
- Le port est à nous ! cria une femme.
Une autre, jeune et jolie, cria :
- Faut les tuer ! A mort les Bretons !
D'une grande finesse psychologique, à la fois roman et Récit du temps de la Guerre, c'est paradoxalement l'épreuve de la guerre qui permettra au ménage éclaté, l'héroïsme et la rédemption...
Titre La Closerie de Champdolent
Auteur BAZIN (René)
Éditeur EDILYS (EDITIONS)
Date de parution 20 mars 2019
Nb de pages 180
EAN 13 9791094912577
Présentation Broché
Épaisseur (en mm) 14
Largeur (en mm) 140
Hauteur (en mm) 200
Poids (en Kg) 0,230

Critique du libraire

Écrit pendant la grande Guerre, publié en 1917, cet ouvrage est un de ceux où René Bazin s'est surpassé : à la fois roman d'une grande finesse psychologique et récit de guerre où l'on voit la vie des soldats au front. Les personnages masculins nous sont sympathiques, le vieux père Quéverne, son fils Jean, prêtre, et bien sûr son jeune frère, Pierre, ce Breton malheureux en son mariage, mais aussi le valet Kerdudal, transfiguré par le métier de soldat, sans oublier le capitaine, qui ressemble certainement au capitaine Nicolas-René Bazin, fils aîné de l'auteur, modèle d'officier (voir le Journal d'un civil pendant la guerre). Dans ce roman, René Bazin montre le rôle nécessaire de la femme, et le péril qui guette ces ménages dont l'épouse n'a pas reçu une solide éducation religieuse : "Il était plus dévot que sa femme". "Marie Quéverne n'appartenait point à une famille aussi saine ; elle n'avait point reçu les mêmes leçons. On ne l'avait pas élevée. Elle ignorait la contrainte, la règle, la raison de vivre, et le bonheur des autres. Elle s'aimait elle-même au-dessus de tout, et cela gâtait ce qu'il y avait de bon en elle." La Guerre, paradoxalement, va apporter, à ce ménage éclaté, la réconciliation, le pardon chrétien, en des pages poignantes.

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