Lettre ouverte aux contribuables
Référence : 13337
Date de parution : 1 janvier 1985
Éditeur : ALBIN MICHEL (EDITIONS)
EAN 13 : 9782226022059
Nb de pages : 228
18.00 €
+ d'éco-contribution
Tarifs dégressifs
Tarif par lot
- -soit le lot
Description
Avec plus de mille taxes, cotisations, redevances et prélèvements de tous ordres, la France est un pays qui a plus d'impôts que de fromages. Et quels impôts !
- Les plus complexes : le Code général des impôts compte plus de quatre mille articles. Au rythme de quinze minutes par article, il faut six mois pour le lire. Des années pour le comprendre. Et le reste de la vie pour s'en remettre.
- Les plus lourds : plus de deux mille milliards de francs de prélèvements obligatoires en 1985. Les plus forts taux marginaux d'imposition du monde. Fiscalité, parafiscalité et néo-fiscalité, le contribuable français est asphyxié. Son économie anémiée. Sa maladie répertoriée. C'est le SIDA fiscal : Syndrome de l'impôt dépresseur et asphyxiant.
- Les plus inégaux : 1752 F d'impôts pour le contribuable de Cannes. Un festival ! 559 F pour celui de Reims, et 303 F à Perpignan.
- Et pour finir, ils sont souvent presque illégaux : avec 900 milliards de francs de cotisations sociales prélevées, sans aucun contrôle du Parlement, la fiscalité est un western où un impôt sur deux est hors la loi.
Comment en est-on arrivé là ? Par bien des voies. Notamment celle de l'intoxication diffusée par l'E.N.A. Shootés à l'herbe keynésienne, les hauts fonctionnaires ont fait de la France une réserve fiscale pour safaris interventionnistes. Des libéraux aux socialistes, sans oublier les catholiques sociaux, pendant quarante ans, tout ce que la France compte de dirigeants a été dirigiste. L'oecuménisme sur le national-fiscalisme, Vatican II du social-étatisme. De Marchais à J. Lecanuet ils ont tous été frères de lait.
Que faire pour en sortir ?
Exiger l'application de ses imprescriptibles droits. Le droit de décider : parce que le référendum fiscal est inscrit noir sur blanc dans les textes constitutionnels, depuis deux cents ans. Le droit de refuser : parce que face au gâchis des finances de l'État, frauder devient souvent un droit, celui de résister à l'oppression et à la spoliation. Le droit de liquider : l'impôt sur le revenu, budgétairement inutile, économiquement désastreux, techniquement condamnable et psychologiquement rejeté, est à supprimer. Ni plus ni moins !
Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit public et de science politique à l'université de Paris (Paris-II Assas). Professeur à l'ENA du Maroc. Coordinateur du projet 1980 de Code marocain des impôts. Ancien chargé de mission à l'Inspection générale des finances du Maroc.
- Les plus complexes : le Code général des impôts compte plus de quatre mille articles. Au rythme de quinze minutes par article, il faut six mois pour le lire. Des années pour le comprendre. Et le reste de la vie pour s'en remettre.
- Les plus lourds : plus de deux mille milliards de francs de prélèvements obligatoires en 1985. Les plus forts taux marginaux d'imposition du monde. Fiscalité, parafiscalité et néo-fiscalité, le contribuable français est asphyxié. Son économie anémiée. Sa maladie répertoriée. C'est le SIDA fiscal : Syndrome de l'impôt dépresseur et asphyxiant.
- Les plus inégaux : 1752 F d'impôts pour le contribuable de Cannes. Un festival ! 559 F pour celui de Reims, et 303 F à Perpignan.
- Et pour finir, ils sont souvent presque illégaux : avec 900 milliards de francs de cotisations sociales prélevées, sans aucun contrôle du Parlement, la fiscalité est un western où un impôt sur deux est hors la loi.
Comment en est-on arrivé là ? Par bien des voies. Notamment celle de l'intoxication diffusée par l'E.N.A. Shootés à l'herbe keynésienne, les hauts fonctionnaires ont fait de la France une réserve fiscale pour safaris interventionnistes. Des libéraux aux socialistes, sans oublier les catholiques sociaux, pendant quarante ans, tout ce que la France compte de dirigeants a été dirigiste. L'oecuménisme sur le national-fiscalisme, Vatican II du social-étatisme. De Marchais à J. Lecanuet ils ont tous été frères de lait.
Que faire pour en sortir ?
Exiger l'application de ses imprescriptibles droits. Le droit de décider : parce que le référendum fiscal est inscrit noir sur blanc dans les textes constitutionnels, depuis deux cents ans. Le droit de refuser : parce que face au gâchis des finances de l'État, frauder devient souvent un droit, celui de résister à l'oppression et à la spoliation. Le droit de liquider : l'impôt sur le revenu, budgétairement inutile, économiquement désastreux, techniquement condamnable et psychologiquement rejeté, est à supprimer. Ni plus ni moins !
Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit public et de science politique à l'université de Paris (Paris-II Assas). Professeur à l'ENA du Maroc. Coordinateur du projet 1980 de Code marocain des impôts. Ancien chargé de mission à l'Inspection générale des finances du Maroc.
Titre | Lettre ouverte aux contribuables |
Auteur | MARTINEZ (Jean-Claude) |
Éditeur | ALBIN MICHEL (EDITIONS) |
Date de parution | 1 janvier 1985 |
Nb de pages | 228 |
EAN 13 | 9782226022059 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 18 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.27 |
Biographie
Jean-Claude MARTINEZ (1945- ) Né à Sète (Hérault) le 30 juillet 1945. Professeur agrégé de droit public et de sciences politiques à l'université de Paris II (Panthéon-Assas), il est ancien député européen et ancien vice-président du Front National. Spécialiste en droit fiscal, J.-Cl. Martinez dénonce et analyse depuis de nombreuses années la politique économique et agricole de l'Europe et de la France, et est l'auteur de plusieurs ouvrages à ce sujet. Il a fait paraître pendant son mandat européen une Lettre aux paysans, puis une Lettre européenne au contribuable, publications aujourd'hui disparues. Son combat contre l'euthanasie a fait l'objet d'un long entretien qu'il a accordé à la revue Lectures Françaises (n° 677) en septembre 2013. Voir plus
Critique du libraire
L´auteur dénonce la politique économique menée depuis plusieurs années par les gouvernements successifs et qui donne à la France la caractéristique surprenante d´avoir plus d´impôts que de fromages. Dernier exemplaire.