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Les trois visages du Coran - T 1 - Analyse à la lumière des textes Bibliques et de l´araméeen

Référence : 84089
Date de parution : 1 novembre 2022
Éditeur : AUTOEDITION
EAN 13 : 9781092458443
Nb de pages : 408
23.00
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Description
Qui a écrit le coran ? Mohammed, ses compagnons, les Nasaras ou bien les califes ? Le coran est-il un texte céleste ou humain ? Est-il vraiment descendu du ciel ? Cette descente fut-elle en une fois ou en plusieurs fois ? Gabriel a t-il vraiment fait réciter Mohammed ? Pourquoi y a t-il plusieurs corpus ? Que nous disent les dernières recherches en philologie, archéologie et épigraphie ? Pourquoi le coran ne comporte t-il que des consonnes et aucun signe diacritique ? Pourquoi le vocabulaire coranique emprunte autant au syriaque et à la liturgie et encore plus au Midrash juif ?
TitreLes trois visages du Coran - T 1 - Analyse à la lumière des textes Bibliques et de l´araméeen
Auteur QADR (Leila) , AMINE (Arrun) , EDINE (Saad)
ÉditeurAUTOEDITION
Date de parution1 novembre 2022
Nb de pages408
EAN 139781092458443
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.48
Critique du libraire
La nature de la parole coranique intégralement mythique et asservie à l'édification d'un pouvoir temporel s'oppose radicalement au Christ, Verbe de Dieu, source et terme de l'Histoire, maître d'un Royaume à incarner d'abord dans les coeurs et cette nature est la cause de toute leur violence. Nous avons remarqué l'intense travail de composition des primo-auteurs et celle moins imposante des coupes et ajouts tout au long de la compilation califale - étendue sur plus de 80 ans - Derrière le Coran, nous avons découvert en souffrance, en filigrane, un autre Livre, la Mère de l'Écriture-la Bible signifiant le livre. Bible qui a servi de base, de matrice et qui a généreusement donné à sa version arabe ses constructions syntaxiques, ses paraboles, ses contes et son enseignement religieux. Comment cette transmission s'est-elle effectuée, il est hasardeux de le dire. Les similitudes observées peuvent avoir trois explications différentes. Elles montrent soit l'existence de textes antérieurs communs aux deux communautés - appartenant à la communauté judéo-nazaréenne -, soit l'influence directe des sectes chrétiennes sur les communautés du proto-islam, soit la résurgence de métaphores et idées bibliques dans des communautés marquées par la Bible lorsqu'une personne charismatique surgit. Les divergences internes au corpus peuvent s'expliquer par une compétition de scribes. On aura compris cependant que la proximité entre les deux textes signifie qu'il s'agit d'une réinterprétation. Les différents auteurs du Coran auront changé le sens de l'accomplissement messianique. Dans l'Évangile, le Christ a affirmé être venu non pas pour abolir mais accomplir. Les siècles précédant l'arrivée de l'islam avaient suffisamment connu cette transformation profonde pour qu'on puisse comprendre l'imposture du messianisme coranique quand il advint. L'histoire complexe du messager, de la communauté nouvelle et des textes qui légitimaient l'action de l'un et des autres, auront entamé l'œuvre de défiguration du message christique que la volonté politique de la cour de Bagdad viendra deux siècles plus tard parachever. Cette entreprise de métamorphose ne fut sans doute pas complètement maîtrisée des le départ, l'aspect actuel du Coran n'étant que le fruit d'une nécessité politique au sein d'une société théocratique inédite. Il n'empêche, on peut estimer sans crainte d'erreur que la volonté de surpasser les querelles trinitaires et christologiques appellaient nécessairement une réinterprétation. Le besoin de cohésion d'un groupe marqué par une mystique millénariste et guerrière explique, dans une certaine mesure, la disparition de l'intimité de Dieu avec les hommes et aussi celle du visage de la miséricorde du Christ. Hélios d'Alexandrie tire d'excellentes conclusions de cette nature mythique de la parole coranique : "Les réformistes, ceux qui tentent de sauver l'islam, n'ont plus de contact avec le monde réel, ils ressemblent aux musiciens du Titanic qui accompagnent de leurs instruments le navire qui sombre, ou à celui-là qui repeint sa maison pour l'empêcher de s'écrouler. L'islam est condamné à l'insignifiance non à cause de ses ennemis, mais parce que ses partisans inconditionnels, les islamistes, s'acharnent à lui rendre son vrai visage. Même s'ils ne le disent pas tout haut, les musulmans ont de plus en plus de difficultés à se reconnaître dans l'islam authentique. Un fossé se creuse entre les musulmans et les islamistes, entre les musulmans et l'islam, entre les jeunes qui posent des questions embarrassantes et ceux qui leur interdisent de les poser. Quand l'argent du pétrole viendra à manquer, les gens simples retrouveront leur religiosité de naguère, les autres se contenteront du folklore." L'islamisme est condamné à disparaître, non parce qu'il est porteur d'un projet irréalisable: le califat islamique universel, mais parce qu'il a de fait échoué lamentablement dans tous les pays où il s'est implanté. En cela il ressemble au communisme dont l'effondrement a été aussi soudain qu'imprévisible. La chute du monde islamique sera plus lente et de loin plus sanguinaire; toute la violence contenue dans l'islam se déchaînera, les chrétiens seront contraints de fuir, mais les musulmans en seront les principales victimes. Les signes de cette chute s'observent aujourd'hui au Moyen-Orient, mais ce n'est qu'un début, car les pays musulmans qui alimentent le brasier seront à leur tour pris dans ses flammes.