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Les trois cousines en Indochine

Référence : 91809
2 avis
Date de parution : 1 juillet 2017
Collection : IMPERTINENCES
EAN 13 : 9782357910997
Nb de pages : 182
19.00
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Description
J'avais dix ans, je m'en souviens comme si c'était hier : 

- Dis, maman, raconte-moi l'Indochine ! Dis, maman, peut-être que tu as encore de la famille là-bas ! Dis, maman, peut-être que ta mère et ta soeur ne sont pas mortes ?...
Maman, agacée, me faisait toujours les mêmes réponses : 

- Je t'ai déjà dit qu'ils sont tous morts ! Et d'abord, je n'ai pas eu de soeur ! (...) Quand j'ai eu six ans, ma mère, m'a abandonnée chez un oncle. Il habitait dans les montagnes. Là-haut, je gardais le buffle, je poussais la charrue, je plantais le riz (...). J'étais fatiguée, et j'avais si faim ! La femme de l'oncle ne m'aimait pas parce que j'étais métisse. Souvent elle refusait de me donner à manger (...). Je n'ai pas eu de mère, je n'ai pas eu de père, je ne sais pas lire, je ne sais pas écrire... 

En 2010, Dominique Féger n'y tient plus ! Elle se rend au Tonkin retrouver la branche vietnamienne de sa famille. Plus vous enfouissez vos racines, plus elles vous collent à la peau. Au retour, après avoir vécu des moments extraordinaires, elle se lance dans l'écriture de ce récit autobiographique dans lequel se mêlent ses aventures au Vietnam, ses expériences paranormales et ses espoirs...  

À n'en pas douter, d'autres récits suivront ce premier recueil de souvenirs. L'histoire n'est pas terminée...
TitreLes trois cousines en Indochine
Auteur FÉGER (Dominique)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution1 juillet 2017
Nb de pages182
CollectionIMPERTINENCES
EAN 139782357910997
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)138
Hauteur (en mm)198
Poids (en Kg)0.22
Les avis clients
Sur les traces de sa famille
5/5 Le Télégramme
.----. Dans « Les trois cousines en Indochine », Dominique Féger raconte son histoire. Pour cette autobiographie, elle a suivi les traces de sa famille jusqu’au Tonkin. Dominique Féger, originaire de la région de Guingamp (Côtes-d’Armor) a dédicacé son premier ouvrage autobiographique - « Les trois cousines en Indochine » - à la librairie Le Gâteau Livre toute la journée du samedi 15 août. Elle a pu rencontrer des lecteurs très curieux de son histoire familiale. Une histoire qui commence bien avant ses 10 ans, à l’époque où elle demande à sa mère de lui raconter l’Indochine et sa famille. « Je disais : Dis, maman, peut-être que ta mère et ta sœur ne sont pas mortes ?…. Maman, agacée, me faisait toujours les mêmes réponses : Je t’ai déjà dit qu’ils sont tous morts ! Et d’abord, je n’ai pas eu de sœur ! […] », raconte ainsi Dominique Féger. En 2010, elle n’y tient plus. Elle se rend au Tonkin retrouver la branche vietnamienne de sa famille. Au retour, après avoir vécu des moments extraordinaires, elle se lance dans l’écriture d’un récit autobiographique dans lequel se mêlent ses aventures au Vietnam, ses expériences paranormales et ses espoirs… Ses racines, elle les a trouvées et connaît aujourd’hui l’identité de son grand-père qu’elle ne dévoilera que dans un deuxième tome.
« Mal jaune » et piété filiale
5/5 Présent .
.----. Les trois cousines en Indochine : ne vous laissez pas prendre par le titre qui peut sembler anodin, voire simplement touristique. Il s’agit, en fait, d’une quête d’identité toute empreinte de piété filiale. Propre à parler à tous ceux qui ont gardé l’Indochine, notre Indochine, au cœur. C’est donc un récit autobiographique. Dominique Féger est née en 1954 (et cette date n’est pas anecdotique) en Bretagne. Dans une famille de neuf enfants, huit garçons et une mouflette, Dominique. Son père Yves, militaire de son état, avait été affecté en Indochine après la Seconde Guerre mondiale. Un coup de foudre. Le « mal jaune ». Et, à Haïphong, la rencontre de celle qui sera l’amour de sa vie (et la maman de Dominique), une jeune Eurasienne prénommée Laï (ce qui veut dire « sang-mêlé » en vietnamien). En 1945, le sous-lieutenant Yves Féger est de tous les combats contre l’occupant nippon. La « Colonne Alessandri », Cao Bang, Langson, la sanglante Route coloniale la frontière sinoindochinoise… Plus tard, le – désormais – lieutenant Féger est blessé. Il remonte en ligne. Puis reçoit l’ordre de rentrer en métropole : il a déjà beaucoup donné. Toute petite, Dominique, à la différence de ses frères apparemment indifférents à leurs origines maternelles, n’aura de cesse de questionner sa mère : — Dis, maman, raconte-moi l’Indochine ! Dis, maman, peut-être que tu as de la famille là-bas ! Dis, maman, peut-être que ta mère et ta sœur ne sont pas mortes ! Un jour, sa mère, qui a enfoui à jamais ce passé difficile, finit par céder. Elle confie à Dominique la photo miraculeusement conservée de sa mère, la grand-mère de Dominique, Liem. A partir de ce seul et maigre indice, Dominique, aidée de deux de ses cousines, Jeanine et Nathalie, part à la recherche de ses racines. Des années de recherches, de questionnements, de maniements d’archives civiles et militaires, de pistes avortées et d’autres abouties. En 2010, elle se sent prête : elle part pour le Tonkin pour retrouver la branche vietnamienne de sa famille. Pas facile dans un pays communiste où chaque déplacement relève du parcours du combattant. Avec le souvenir de ce que lui a confié sa maman après des années de silence : « Je gardais le buffle dans la montagne, je plantais le riz dans les rizières. » Le récit de cette quête est extraordinaire. Avec la découverte d’un pays, des cousins retrouvés près de la baie d’Halong, des bâtiments de l’époque coloniale, des tombes oubliées. Direction Langson. Puis Cao Bang. La maison de la mère de sa mère, grand-mère Liem, morte en 1964 apprendra-t-elle. Et la tombe de Liem dans le petit village de Vin Tuong. Elle en est bouleversée. Dominique ne rentrera pas intacte (et ce n’est rien de le dire) de ce retour aux sources. Elle le raconte avec infiniment de pudeur. Mais qu’on ne s’y trompe pas. On le comprend à la toute fin : d’autres récits suivront ce premier recueil. L’histoire n’est pas terminée. Domy, Domy, Dominique, qu’allais-tu faire à Hanoï pour nous prendre ainsi l’âme et l’esprit… [ Alain Sanders dans Présent, n° 8917 du samedi 5 août 2017 ]